Ce projet d’une durée de cinq ans, avec une phase de deux ans, est financé par la Fondation MAVA pour la nature à hauteur de cinq millions d’euros et est mis en œuvre par l’ONG BridLife international, en collaboration avec divers partenaires de la sous-région, a expliqué la burundaise, Dr Charlotte Karibuhoye, directrice de programme pour l’Afrique de l’Ouest de la Fondation MAVA pour la nature.
« Les tortues marines et les oiseaux de mer sont vraiment en danger. L’Afrique de l’Ouest abrite cinq des sept des espèces qui existent dans le monde et qui sont toutes menacées par plusieurs facteurs dont la pêche accessoire qui est l’un des facteurs les plus destructifs de ces populations-là », a renseigné Mme Karibuhoye, selon qui, l’Afrique de l’Ouest, notamment le Cap-Vert abrite les espèces d’oiseaux marins les plus menacées dans le monde.
Les oiseaux et les tortues de mer sont parmi les plus internationaux de tous les animaux, passant de longues périodes de leur vie en haute mer, dans les zones marines qui ne relèvent pas des juridictions nationales. Par conséquent, la conservation de cette mégafaune marine
hautement migratrice et fortement menacée contre les menaces en mer nécessite des efforts concertés et multilatéraux, a expliqué, pour sa part, Dr Ross Wanless coordonnateur du programme pour l’Afrique de l’ONG BridLife international.
Selon lui, la capture accidentelle, ou prise accessoire, ou encore Bycatch des oiseaux et des tortues de mer dans les pêcheries commerciales est largement considérée comme la menace la plus importante pour de nombreuses espèces.
Pour combattre ce fléau, quatre stratégies ont été identifiées, à savoir l’amélioration des connaissances sur le degré de la pêche accessoire, l’atténuation des prises accessoires, le renforcement des capacités et la sensibilisation et ainsi que le plaidoyer et la stimulation des mécanismes de marché, avec la mise à jour de cadres juridiques pour atteindre des résultats intermédiaires contribuant à l’objectif de réduction des menaces pour chaque groupe.
Tous ces résultats devraient, s'ils sont adoptés avec « soin et efficacité », entraîner une réduction des risques du Bycatch des oiseaux et des tortues de mer à des niveaux négligeables d'ici 2022.
De son côté, le directeur des Pêche maritimes (DPM) du Sénégal, Dr Mamadou Goudiaby, que ce soit au Sénégal ou dans les pays membres de la Commission sous-régionale des pêches (CSRP), on utilise, dans la pêche industrielle, des navires qu’on appelle palangriers et des chalutiers qui menacent ‘’réellement’’ le stock des tortues marines et des oiseaux de mer.
« Vu que ce fléau prend de l’ampleur et freine le développement de la pêche industrielle dans nos différents pays, il est bon de pouvoir avoir un plan d’action stratégique sous-régional qui permettra de faire en sorte que nous puissions, à l’issue de la mise en œuvre de cette stratégie, élaborer des mesures à un niveau réglementaire pour en faire une transposition dans nos réglementations nationales, mais également une harmonisation de celles-ci au niveau de la CSRP », a-t-il indiqué.
Serigne Makhtar Fall
« Les tortues marines et les oiseaux de mer sont vraiment en danger. L’Afrique de l’Ouest abrite cinq des sept des espèces qui existent dans le monde et qui sont toutes menacées par plusieurs facteurs dont la pêche accessoire qui est l’un des facteurs les plus destructifs de ces populations-là », a renseigné Mme Karibuhoye, selon qui, l’Afrique de l’Ouest, notamment le Cap-Vert abrite les espèces d’oiseaux marins les plus menacées dans le monde.
Les oiseaux et les tortues de mer sont parmi les plus internationaux de tous les animaux, passant de longues périodes de leur vie en haute mer, dans les zones marines qui ne relèvent pas des juridictions nationales. Par conséquent, la conservation de cette mégafaune marine
hautement migratrice et fortement menacée contre les menaces en mer nécessite des efforts concertés et multilatéraux, a expliqué, pour sa part, Dr Ross Wanless coordonnateur du programme pour l’Afrique de l’ONG BridLife international.
Selon lui, la capture accidentelle, ou prise accessoire, ou encore Bycatch des oiseaux et des tortues de mer dans les pêcheries commerciales est largement considérée comme la menace la plus importante pour de nombreuses espèces.
Pour combattre ce fléau, quatre stratégies ont été identifiées, à savoir l’amélioration des connaissances sur le degré de la pêche accessoire, l’atténuation des prises accessoires, le renforcement des capacités et la sensibilisation et ainsi que le plaidoyer et la stimulation des mécanismes de marché, avec la mise à jour de cadres juridiques pour atteindre des résultats intermédiaires contribuant à l’objectif de réduction des menaces pour chaque groupe.
Tous ces résultats devraient, s'ils sont adoptés avec « soin et efficacité », entraîner une réduction des risques du Bycatch des oiseaux et des tortues de mer à des niveaux négligeables d'ici 2022.
De son côté, le directeur des Pêche maritimes (DPM) du Sénégal, Dr Mamadou Goudiaby, que ce soit au Sénégal ou dans les pays membres de la Commission sous-régionale des pêches (CSRP), on utilise, dans la pêche industrielle, des navires qu’on appelle palangriers et des chalutiers qui menacent ‘’réellement’’ le stock des tortues marines et des oiseaux de mer.
« Vu que ce fléau prend de l’ampleur et freine le développement de la pêche industrielle dans nos différents pays, il est bon de pouvoir avoir un plan d’action stratégique sous-régional qui permettra de faire en sorte que nous puissions, à l’issue de la mise en œuvre de cette stratégie, élaborer des mesures à un niveau réglementaire pour en faire une transposition dans nos réglementations nationales, mais également une harmonisation de celles-ci au niveau de la CSRP », a-t-il indiqué.
Serigne Makhtar Fall