Dans le souci d’assurer la promotion du concept de guichets uniques régionaux, utilisant les mêmes standards et permettre au commerce inter et intra-régional africain de se développer, l’AACE a été mise en place par 12 pays dont le Sénégal. Créée en 2009 à Addis Abeba, l’AACE vise à formaliser une compétence africaine en matière de Guichet unique, qui permettra aux pays d’avoir un cadre de référence et de pouvoir bénéficier d’une assistance.
S’exprimant lors de la cérémonie de lancement, le Secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, Ngounda Kane soutient que l’objectif principal de l’Alliance est « la matérialisation du commerce extérieur ». Selon lui, « la consolidation des échanges inter-africains en moyenne est de 10% », et il est regrettable de constater que « les résultats obtenus sont largement en-deçà des espérances », souligne-t-il. C’est ainsi qu’il prétend « qu’il faut inverser cette tendance, si nous voulons mettre nos Etats dans le peloton des pays émergents ». Pour ce faire, M. Kane estime que le guichet unique « constitue un maillon important dans la facilitation des échanges ».
Pour le président de l’AACE, Ibrahima Ndiaye le but de cette Alliance est de faire en sorte que « les différents guichets uniques qui existent en Afrique puissent échanger des documents de commerce extérieur de pays en pays ». Par contre, le Portail de Service Logistique est « une initiative nationale qui permet au Sénégal de se positionner dans la facilitation des investissements ». A ce propos, le directeur général de la Douane, Mouhamadou Makhtar Cissé soutient que malgré un environnement économique difficile, « le Sénégal peut être fier d’avoir une plateforme de service informatique de haut niveau ». Il affirme que l’intérêt de l’Alliance est de « permettre à l’Afrique de ne pas rester en marge du monde ».
Après quatre années d’existence, l’AACE est devenue un levier pour la promotion du concept de guichet unique en Afrique. Au sortir de ces assises, un guide sera publié pour que les autres continents puissent avoir un référentiel, et s’inspirer de l’expérience africaine en matière de guichet unique.
Amy Diallo
S’exprimant lors de la cérémonie de lancement, le Secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, Ngounda Kane soutient que l’objectif principal de l’Alliance est « la matérialisation du commerce extérieur ». Selon lui, « la consolidation des échanges inter-africains en moyenne est de 10% », et il est regrettable de constater que « les résultats obtenus sont largement en-deçà des espérances », souligne-t-il. C’est ainsi qu’il prétend « qu’il faut inverser cette tendance, si nous voulons mettre nos Etats dans le peloton des pays émergents ». Pour ce faire, M. Kane estime que le guichet unique « constitue un maillon important dans la facilitation des échanges ».
Pour le président de l’AACE, Ibrahima Ndiaye le but de cette Alliance est de faire en sorte que « les différents guichets uniques qui existent en Afrique puissent échanger des documents de commerce extérieur de pays en pays ». Par contre, le Portail de Service Logistique est « une initiative nationale qui permet au Sénégal de se positionner dans la facilitation des investissements ». A ce propos, le directeur général de la Douane, Mouhamadou Makhtar Cissé soutient que malgré un environnement économique difficile, « le Sénégal peut être fier d’avoir une plateforme de service informatique de haut niveau ». Il affirme que l’intérêt de l’Alliance est de « permettre à l’Afrique de ne pas rester en marge du monde ».
Après quatre années d’existence, l’AACE est devenue un levier pour la promotion du concept de guichet unique en Afrique. Au sortir de ces assises, un guide sera publié pour que les autres continents puissent avoir un référentiel, et s’inspirer de l’expérience africaine en matière de guichet unique.
Amy Diallo