Des tendances malheureuses de protectionnisme ont été notées en 2017. Cette phrase est du Dr Shenggen Fan, directeur général de l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (Ifpri). Il présentait, le rapport 2018 de l’Ifpri. Dans sa présentation, il a relevé le sentiment d’antimondialisation, en particulier du retour possible du protectionnisme commercial, la fermeture des frontières, la limitation des migrations, les difficultés pour mettre en œuvre les politiques agricoles. Il affirme que ces pratiques risquent de ralentir les progrès vers l’atteinte des Odd, d’une croissance économique plus forte et de l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la nutrition. Il a ajouté que l’expérience a prouvé que le
commerce joue un rôle essentiel pour nourrir une population mondiale croissante compte tenu de la répartition inégale des terres et des ressources agricoles. M. Fan rappelle que la grande ouverture du commerce, au début du XIXe siècle, a permis de réduire le coût moyen
des aliments dans le monde et d’élargir l’accès à des paniers alimentaires diversifiés. À l’inverse, les obstacles au commerce entraînent la hausse des prix dans les pays pauvres en terres arables, la chute des prix alimentaires dans les pays où elles abondent, et la
baisse des revenus réels dans les deux cas. Il affirme que le commerce peut aider à résoudre la pression sur les ressources naturelles, contribuer à la sécurité alimentaire, à l’amélioration de la nutrition. Shenggen Fan souligne également que les investissements internationaux sont la clé pour éliminer la faim, augmenter la productivité, améliorer la chaine de valeur et développer les infrastructures. Prenant la parole, le directeur Afrique de l’Ifpri relève à son tour une baisse des investissements dans le secteur de l’agriculture ces cinq dernières années. « Entre 2012 et 2017, les investissements dans l’agriculture en Afrique ont baissé passant de 11 à 5% », a-t-il dit. Il appelle à investir massivement dans le secteur.
Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Dogo Seck soutient que notre pays n’a pas enregistré une baisse des investissements dans l’agriculture. « Nos investissements dans l’agriculture et l’élevage dépassent l’engagement de Malabo qui est fixé à 10%. Nous sommes à 11%. », a précisé M. Seck.
Adou Faye
commerce joue un rôle essentiel pour nourrir une population mondiale croissante compte tenu de la répartition inégale des terres et des ressources agricoles. M. Fan rappelle que la grande ouverture du commerce, au début du XIXe siècle, a permis de réduire le coût moyen
des aliments dans le monde et d’élargir l’accès à des paniers alimentaires diversifiés. À l’inverse, les obstacles au commerce entraînent la hausse des prix dans les pays pauvres en terres arables, la chute des prix alimentaires dans les pays où elles abondent, et la
baisse des revenus réels dans les deux cas. Il affirme que le commerce peut aider à résoudre la pression sur les ressources naturelles, contribuer à la sécurité alimentaire, à l’amélioration de la nutrition. Shenggen Fan souligne également que les investissements internationaux sont la clé pour éliminer la faim, augmenter la productivité, améliorer la chaine de valeur et développer les infrastructures. Prenant la parole, le directeur Afrique de l’Ifpri relève à son tour une baisse des investissements dans le secteur de l’agriculture ces cinq dernières années. « Entre 2012 et 2017, les investissements dans l’agriculture en Afrique ont baissé passant de 11 à 5% », a-t-il dit. Il appelle à investir massivement dans le secteur.
Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Dogo Seck soutient que notre pays n’a pas enregistré une baisse des investissements dans l’agriculture. « Nos investissements dans l’agriculture et l’élevage dépassent l’engagement de Malabo qui est fixé à 10%. Nous sommes à 11%. », a précisé M. Seck.
Adou Faye