M. Famara Ibrahima Cissé, président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (ACSIF)
Il était l’invité du « Samedi de l’économie » du mois de septembre 2015, organisée la Fondation Rosa Luxemburg et l’ONG ARCADE et portant sur le thème « Banques commerciales au Sénégal : agents de développement ou agents de prédation ? ».
Selon M. Cissé les banques et Institutions de microfinance font de la désinformation en affichant publiquement dans leur campagne de promotion des taux d’intérêt sans commune mesure avec le taux effectif global (TEG) qui est réellement pratiqué. Selon lui, les banques cachent à leurs clients, lors des opérations d’emprunt le TEG qui englobent entre autres des frais bancaires, des frais de dossier ou des commissions. C’est ce qui fait que les taux d’intérêt sont exorbitants allant jusqu'à 15% partout. « Ce qui a pour conséquences notamment le surendettement des clients, la démotivation des travailleurs, les problèmes de recouvrement et l’enrichissement sans causes des institutions financières ».
M. Cissé a aussi indexé la cherté et la durée de validité (2ans) des cartes de guichet automatique de banque (GAB) et qui ne donnent pas la possibilité aux clients de faire des opérations comme le dépôt de fonds et le retrait de relevés bancaires. Le président de l’ACSIF a, dans le même ordre d’idée demandé la suppression des pénalités appliquées par les banques en cas de remboursement anticipé de leurs prêts par les clients. Il en est de même de la suppression des dates de valeur, le respect de la quotité insaisissable du salaire.
Concernant la fin de la convention de prêt, M. Cissé considère comme anormale le fait pour certaines banques d’exiger de leur client le paiement d’une somme de 87.750 FCFA (environ 140 dollars) pour avoir un certificat de non engagement. Dans le même ordre d’idée, il a déploré le non remboursement en fin de prêt par la banque de la prime d’assurance exigée aux clients lors de l’ouverture d’un prêt bancaire. « Le découvert bancaire ne doit pas être automatique et permanent », soutient le président de l’ACSIF pour qui, le client doit apprécier l’opportunité de prendre ce découvert au lieu que ce soit automatique.
Comme solutions aux dérives des banques, M. Cissé a préconisé « l’harmonisation du calcul des taux d’intérêts accepté par tous, la mise en place d’un logiciel de vérification en ligne, l’effectivité de la rémunération de l’épargne à un taux fixe sans opposition d’agios ». Il a aussi émis l’idée d’un délai de grâce, en cas de sinistre, pour tout client bénéficiaire d’un prêt bancaire sans compter la prise d’une loi sur le sur-endettement pour protéger les clients. Ces derniers devraient, selon toujours M. Cissé, bénéficier d’un programme d’éducation financière déroulé sur tout le territoire national.
El Hadj Diakhaté
Selon M. Cissé les banques et Institutions de microfinance font de la désinformation en affichant publiquement dans leur campagne de promotion des taux d’intérêt sans commune mesure avec le taux effectif global (TEG) qui est réellement pratiqué. Selon lui, les banques cachent à leurs clients, lors des opérations d’emprunt le TEG qui englobent entre autres des frais bancaires, des frais de dossier ou des commissions. C’est ce qui fait que les taux d’intérêt sont exorbitants allant jusqu'à 15% partout. « Ce qui a pour conséquences notamment le surendettement des clients, la démotivation des travailleurs, les problèmes de recouvrement et l’enrichissement sans causes des institutions financières ».
M. Cissé a aussi indexé la cherté et la durée de validité (2ans) des cartes de guichet automatique de banque (GAB) et qui ne donnent pas la possibilité aux clients de faire des opérations comme le dépôt de fonds et le retrait de relevés bancaires. Le président de l’ACSIF a, dans le même ordre d’idée demandé la suppression des pénalités appliquées par les banques en cas de remboursement anticipé de leurs prêts par les clients. Il en est de même de la suppression des dates de valeur, le respect de la quotité insaisissable du salaire.
Concernant la fin de la convention de prêt, M. Cissé considère comme anormale le fait pour certaines banques d’exiger de leur client le paiement d’une somme de 87.750 FCFA (environ 140 dollars) pour avoir un certificat de non engagement. Dans le même ordre d’idée, il a déploré le non remboursement en fin de prêt par la banque de la prime d’assurance exigée aux clients lors de l’ouverture d’un prêt bancaire. « Le découvert bancaire ne doit pas être automatique et permanent », soutient le président de l’ACSIF pour qui, le client doit apprécier l’opportunité de prendre ce découvert au lieu que ce soit automatique.
Comme solutions aux dérives des banques, M. Cissé a préconisé « l’harmonisation du calcul des taux d’intérêts accepté par tous, la mise en place d’un logiciel de vérification en ligne, l’effectivité de la rémunération de l’épargne à un taux fixe sans opposition d’agios ». Il a aussi émis l’idée d’un délai de grâce, en cas de sinistre, pour tout client bénéficiaire d’un prêt bancaire sans compter la prise d’une loi sur le sur-endettement pour protéger les clients. Ces derniers devraient, selon toujours M. Cissé, bénéficier d’un programme d’éducation financière déroulé sur tout le territoire national.
El Hadj Diakhaté