Le message central que véhicule le rapport de cette année est que l’Afrique a accompli d’importants progrès vers la réalisation des OMD, mais ces progrès sont inégaux et trop lents. Il existe également de grands écarts dans les résultats selon les régions, les pays autant que selon les cibles et les indicateurs au sein desdits objectifs.
Le rapport a fait ressortir qu’avec l’imminence de la date butoir convenue de 2015, il reste beaucoup à faire pour accélérer le rythme et améliorer la qualité des efforts consacrés aux divers objectifs et indicateurs. A deux ans de cette date butoir, l’évaluation revête une importance capitale en ce sens «qu’elle aidera les pays à identifier les cibles pour lesquelles des efforts concertés doivent être fournis en vue de la réalisation des OMD».
Un Bilan contrasté
Les progrès accomplis vers la réalisation des OMD sont contrastés selon les régions, les pays, les objectifs, les indicateurs et les cibles. De nombreux pays du continent sont toujours loin de réaliser la plupart des objectifs. Les questions tenant à la qualité des services fournis, en particulier dans les secteurs de l’éducation et de la santé, à l’inégalité d’accès aux services, à l’absence d’emplois décents et au chômage, notamment des jeunes, continuent de figurer parmi les priorités.
Concernant l’objectif primordial qui consiste en la réduction de la pauvreté et la faim, et d’après l’évaluation élaborée dans le rapport, l’Afrique n’est pas en voie de réduire de moitié la pauvreté d’ici 2015, même si les chiffres récents indiquent des progrès substantiels dans ce domaine. La part de la population qui a un emploi augmente, la malnutrition recule tout comme la proportion des personnes employées vivant au-dessous du seuil de pauvreté de référence de 1,25 dollar par jour. De même, la part des travailleurs indépendants parmi les personnes employées baisse, signe d’un fléchissement des activités de subsistance, d’une intensification de l’agriculture commerciale et d’un exode rural accéléré.
« Pour créer des emplois, il faudra que les pays entreprennent une industrialisation fondée sur les produits primaires qui permette de diversifier leurs économies et créer des emplois grâce à l’apport de la valeur ajoutée et à l’intégration dans les chaînes de valeur mondiales», indique-t-on dans les recommandations du rapport. En effet, des investissements complémentaires dans les systèmes d’éducation et de santé amélioreront la qualité des services sociaux, renforceront la capacité de production et consolideront la compétitivité sur les marchés. «Non seulement de telles mesures réduiront la pauvreté dans le continent, mais encore elles contribueront à combler les écarts dans l’accès à l’éducation et aux services de santé, à l’eau potable et à des services d’assainissement».
Autre recommandation qui concerne le secteur de la santé qui exige la mise en place de fonds spécifiques visant le renforcement des systèmes de santé. Un système de santé solide doté d’un staff sanitaire qualifié et d’équipements médicaux adéquats nécessaires.
Education pour Tous
Par ailleurs, les investissements dans l’éducation «devraient tendre à renforcer l’accès à l’enseignement et à améliorer la qualité et la pertinence des programmes éducatifs au profit de la main-d’œuvre. «Il faudra dans ce cadre avoir un taux d’encadrement approprié, améliorer les qualifications des enseignants et encourager une scolarisation à temps».
Grâce à ses initiatives de renforcement des capacités, la commission économique africaine continuera à aider les Etats membres à accélérer les progrès vers la réalisation des OMD. Dans ce contexte, en collaboration avec la commission de l’UA et la BAD, elle aide les pays africains à mettre en œuvre le cadre stratégique régional de référence pour le renforcement des capacités statistiques en Afrique visant à renforcer ces capacités et de collecter, compiler et diffuser les données.
De surcroît, la commission aide les pays à concevoir, à mettre en œuvre et à suivre des plans de développement, fondés sur les OMD, d’où la récente création d’un réseau des planificateurs du développement permettant aux pays africains de suivre les progrès accomplis en ce qui concerne les OMD.
Le programme de développement de l’après-2015, qui devrait tenir compte des priorités du continent, sera examiné dans le cadre d’une série de consultations régionales et sous-régionales visant à formuler une position africaine commune sur le programme précité, position qui sera présentée pour l’adoption au Sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine en mai 2013.
«Le programme de développement de l’après-2015 ne doit pas cependant détourner l’Afrique de ses tâches immédiates consistant à éliminer la pauvreté, à dispenser un enseignement de qualité pour tous, à autonomiser les femmes, à améliorer la santé infantile et maternelle, à combattre le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose et à assurer la préservation de l’environnement. Même si le monde tourne le regard au-delà de 2015 vers un nouveau programme de développement, les pays doivent maintenir le cap afin de faire autant de progrès que possible d’ici la date butoir».
Le continent a accompli des progrès considérables dans la réalisation des OMD depuis 2000 et a acquis une grande expérience au cours des 12 années écoulées. En mettant en pratique les enseignements tirés de cette expérience, «les pays africains devraient être en mesure de surmonter les défis d’accélérer les progrès au cours des trois prochaines années».
LaPresse.Tn
Le rapport a fait ressortir qu’avec l’imminence de la date butoir convenue de 2015, il reste beaucoup à faire pour accélérer le rythme et améliorer la qualité des efforts consacrés aux divers objectifs et indicateurs. A deux ans de cette date butoir, l’évaluation revête une importance capitale en ce sens «qu’elle aidera les pays à identifier les cibles pour lesquelles des efforts concertés doivent être fournis en vue de la réalisation des OMD».
Un Bilan contrasté
Les progrès accomplis vers la réalisation des OMD sont contrastés selon les régions, les pays, les objectifs, les indicateurs et les cibles. De nombreux pays du continent sont toujours loin de réaliser la plupart des objectifs. Les questions tenant à la qualité des services fournis, en particulier dans les secteurs de l’éducation et de la santé, à l’inégalité d’accès aux services, à l’absence d’emplois décents et au chômage, notamment des jeunes, continuent de figurer parmi les priorités.
Concernant l’objectif primordial qui consiste en la réduction de la pauvreté et la faim, et d’après l’évaluation élaborée dans le rapport, l’Afrique n’est pas en voie de réduire de moitié la pauvreté d’ici 2015, même si les chiffres récents indiquent des progrès substantiels dans ce domaine. La part de la population qui a un emploi augmente, la malnutrition recule tout comme la proportion des personnes employées vivant au-dessous du seuil de pauvreté de référence de 1,25 dollar par jour. De même, la part des travailleurs indépendants parmi les personnes employées baisse, signe d’un fléchissement des activités de subsistance, d’une intensification de l’agriculture commerciale et d’un exode rural accéléré.
« Pour créer des emplois, il faudra que les pays entreprennent une industrialisation fondée sur les produits primaires qui permette de diversifier leurs économies et créer des emplois grâce à l’apport de la valeur ajoutée et à l’intégration dans les chaînes de valeur mondiales», indique-t-on dans les recommandations du rapport. En effet, des investissements complémentaires dans les systèmes d’éducation et de santé amélioreront la qualité des services sociaux, renforceront la capacité de production et consolideront la compétitivité sur les marchés. «Non seulement de telles mesures réduiront la pauvreté dans le continent, mais encore elles contribueront à combler les écarts dans l’accès à l’éducation et aux services de santé, à l’eau potable et à des services d’assainissement».
Autre recommandation qui concerne le secteur de la santé qui exige la mise en place de fonds spécifiques visant le renforcement des systèmes de santé. Un système de santé solide doté d’un staff sanitaire qualifié et d’équipements médicaux adéquats nécessaires.
Education pour Tous
Par ailleurs, les investissements dans l’éducation «devraient tendre à renforcer l’accès à l’enseignement et à améliorer la qualité et la pertinence des programmes éducatifs au profit de la main-d’œuvre. «Il faudra dans ce cadre avoir un taux d’encadrement approprié, améliorer les qualifications des enseignants et encourager une scolarisation à temps».
Grâce à ses initiatives de renforcement des capacités, la commission économique africaine continuera à aider les Etats membres à accélérer les progrès vers la réalisation des OMD. Dans ce contexte, en collaboration avec la commission de l’UA et la BAD, elle aide les pays africains à mettre en œuvre le cadre stratégique régional de référence pour le renforcement des capacités statistiques en Afrique visant à renforcer ces capacités et de collecter, compiler et diffuser les données.
De surcroît, la commission aide les pays à concevoir, à mettre en œuvre et à suivre des plans de développement, fondés sur les OMD, d’où la récente création d’un réseau des planificateurs du développement permettant aux pays africains de suivre les progrès accomplis en ce qui concerne les OMD.
Le programme de développement de l’après-2015, qui devrait tenir compte des priorités du continent, sera examiné dans le cadre d’une série de consultations régionales et sous-régionales visant à formuler une position africaine commune sur le programme précité, position qui sera présentée pour l’adoption au Sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine en mai 2013.
«Le programme de développement de l’après-2015 ne doit pas cependant détourner l’Afrique de ses tâches immédiates consistant à éliminer la pauvreté, à dispenser un enseignement de qualité pour tous, à autonomiser les femmes, à améliorer la santé infantile et maternelle, à combattre le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose et à assurer la préservation de l’environnement. Même si le monde tourne le regard au-delà de 2015 vers un nouveau programme de développement, les pays doivent maintenir le cap afin de faire autant de progrès que possible d’ici la date butoir».
Le continent a accompli des progrès considérables dans la réalisation des OMD depuis 2000 et a acquis une grande expérience au cours des 12 années écoulées. En mettant en pratique les enseignements tirés de cette expérience, «les pays africains devraient être en mesure de surmonter les défis d’accélérer les progrès au cours des trois prochaines années».
LaPresse.Tn