L’environnement économique de la zone Franc a besoin d’être impulsé. De l’avis d’Abdoul Mbaye, « le fait que l’activité économique dans les pays de la zone Franc reste encore insuffisamment financée, et les financements octroyés ne vont pas toujours aux secteurs porteurs ». Pour étayer ses propos, le Premier ministre sénégalais souligne qu’au « sein de l’Uemoa, la contribution du secteur bancaire au financement de l’économie n’atteint pas 20% actuellement, alors qu’il dépasse 34% au Nigéria, 77% au Maroc et 145% en Afrique du Sud ». Ainsi, il poursuit pour dire que « les concours à moyen et long terme, essentiels pour assurer les fondements d’une croissance économique durable, atteint à peine la moitié des crédits à l’économie ».
De l’avis d’Abdoul Mbaye, la zone Franc doit « presser le pas pour achever la mise en place d’instruments modernes reconnus pour leur efficacité à promouvoir le financement sain des économies ». Il plaide pour l’effectivité des réformes clés identifiées par le Conseil des ministres de l’Uemoa, à savoir la mise en œuvre d’une fiscalité incitative et mieux harmonisée, des structures d’appui aux Pme/Pmi et au secteur agricole et des bureaux d’information sur le crédit. En parallèle, le Premier ministre du Sénégal invite à « accélérer la mise en place d’un cadre d’appui à la mobilisation des ressources des Etats membres à des conditions favorables, afin de remédier aux problèmes qui limitent l’exploitation optimale du marché des titres publics ».
Sur un autre registre, Abdoul Mbaye, est d’avis que le commerce intra-régional dans nos zones monétaires « ne suit pas les tendances croissantes observées dans d’autres parties du monde ». Il dépasse à peine les 12% de la valeur du commerce global dans nos zones, d’où la nécessité d’intensifier les échanges au sein des communautés pour soutenir les monnaies communes, poursuit le Premier ministre du Sénégal. Ce dernier estime que « la convergence des politiques et des performances macroéconomiques, restera la clé incontournable de succès de la viabilité des unions monétaires ».
EL Hadji NDIAYE
De l’avis d’Abdoul Mbaye, la zone Franc doit « presser le pas pour achever la mise en place d’instruments modernes reconnus pour leur efficacité à promouvoir le financement sain des économies ». Il plaide pour l’effectivité des réformes clés identifiées par le Conseil des ministres de l’Uemoa, à savoir la mise en œuvre d’une fiscalité incitative et mieux harmonisée, des structures d’appui aux Pme/Pmi et au secteur agricole et des bureaux d’information sur le crédit. En parallèle, le Premier ministre du Sénégal invite à « accélérer la mise en place d’un cadre d’appui à la mobilisation des ressources des Etats membres à des conditions favorables, afin de remédier aux problèmes qui limitent l’exploitation optimale du marché des titres publics ».
Sur un autre registre, Abdoul Mbaye, est d’avis que le commerce intra-régional dans nos zones monétaires « ne suit pas les tendances croissantes observées dans d’autres parties du monde ». Il dépasse à peine les 12% de la valeur du commerce global dans nos zones, d’où la nécessité d’intensifier les échanges au sein des communautés pour soutenir les monnaies communes, poursuit le Premier ministre du Sénégal. Ce dernier estime que « la convergence des politiques et des performances macroéconomiques, restera la clé incontournable de succès de la viabilité des unions monétaires ».
EL Hadji NDIAYE