Prenant part à la revue annuelle conjointe du programme de coopération entre le Sénégal et les Etats Unis, la chargée d’affaires à l’ambassade des Etats Unis, Martina Boustani, a révélé que les Etats Unis ont été heureux d’apporter leur appui financier au Sénégal à hauteur de 71 milliards de francs Cfa, à travers l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International(USAID) en 2016. Dans le domaine de la pêche, Martina Boustani a salué les immenses progrès faits par le Sénégal concernant la pêche illicite. La redynamisation la Commission Sous-Régionale de Pêche et les accords passés avec six pays en vue de l’harmonisation des politiques visent à réduire la surpêche et à mener à bien des opérations de surveillance conjointes. Pour le seul mois de juin 2017, la Marine sénégalaise a arraisonné sept navires étrangers pour pêche illicite au large de la Casamance.
« L’Usaid appuie les objectifs du Plan Sénégal Emergent concernant l’amélioration de la productivité agricole et de la nutrition, l’expansion de l’électrification rurale, l’accroissement des échanges régionaux, l’amélioration de la gestion des ressources côtières et la promotion des services de distribution d’eau et d’assainissement basées sur le marché. En 2016, les contributions de l’Usaid en vue de la réalisation de ces objectifs se sont élevés à environs 25 milliards de francs Cfa», détaille la chargée d’affaires à l’ambassade des Etats-Unis.
Pour l’agriculture, l’Usaid facilite le financement des producteurs de riz, de maïs et de mil, améliore l’alimentation des communautés rurales et soutient les mécanismes de réduction des risques des investisseurs privés. En 2016, plus de 4500 producteurs ont profité de l’assurance agricole basée sur les indices climatiques et plus de 14,5 milliards de francs Cfa ont été prêtés via des banques privées qui acceptent désormais le riz comme caution. Dans les zones d’intervention de l’USAID, le taux de pauvreté a diminué de trois pour cent et la malnutrition chronique de sept pour cent pour la seule année 2016, ce qui va dans le sens de l’objectif du Gouvernement du Sénégal de réduction de la malnutrition chronique de 20 pour cent d’ici 2012.
Concernant le secteur de la santé, le gouvernement a fait de remarquables progrès au niveau de l’accès à la planification familiale moderne et de la réduction du paludisme, du risque des maladies infectieuses et de la mortalité maternelle et infantile. Le Sénégal est tout près de l’éradication du paludisme dans le nord du pays et il est à la pointe du progrès en Afrique de l’Ouest, grâce à son expertise au niveau du Programme national de lutte contre le paludisme. Pour la seule année 2016, l’USAID a contribué à hauteur de 59 millions de dollars (soit environ 34 milliards de francs CFA), avec le lancement d’un programme qui consolide les acquis et vise à mettre un terme à la mortalité maternelle et infantile, à élargir le programme communautaire des cases de santé et la couverture maladie universelle, et à renforcer la capacité du Sénégal à lutter contre les menaces de maladies infectieuses. Aussi, en dépit d’avancées importantes, il est urgent que le gouvernement du Sénégal s’engage davantage financièrement sur les produits de planification familiale, afin d’atteindre l’objectif du taux de prévalence contraceptive de 45% d’ici 2020. Il faudrait également poursuivre les efforts de recrutement, de formation et de déploiement de professionnels de santé qualifiés dans les zones rurales, favoriser l’affectation de personnel dans les zones mal desservies et mettre en place une stratégie de recrutement local.
42 milliards dans le programme national de lecture
Dans le cadre de l’éducation, la contribution de l’Usaid au programme national de lecture sera de 72 millions de dollars environs 42 milliards de francs Cfa sur les 5 prochaines années. Selon Martina Boustani, cette approche novatrice vise à améliorer les compétences en lecture, qui sont essentielles aussi bien pour le succès individuel que pour une croissance économique et inclusive. Toutefois, l’Usaid a demandé d’accélérer les grandes réformes et d’améliorer la transparence des investissements publics pour mieux atteindre les objectifs.
Tidiane Diouf
« L’Usaid appuie les objectifs du Plan Sénégal Emergent concernant l’amélioration de la productivité agricole et de la nutrition, l’expansion de l’électrification rurale, l’accroissement des échanges régionaux, l’amélioration de la gestion des ressources côtières et la promotion des services de distribution d’eau et d’assainissement basées sur le marché. En 2016, les contributions de l’Usaid en vue de la réalisation de ces objectifs se sont élevés à environs 25 milliards de francs Cfa», détaille la chargée d’affaires à l’ambassade des Etats-Unis.
Pour l’agriculture, l’Usaid facilite le financement des producteurs de riz, de maïs et de mil, améliore l’alimentation des communautés rurales et soutient les mécanismes de réduction des risques des investisseurs privés. En 2016, plus de 4500 producteurs ont profité de l’assurance agricole basée sur les indices climatiques et plus de 14,5 milliards de francs Cfa ont été prêtés via des banques privées qui acceptent désormais le riz comme caution. Dans les zones d’intervention de l’USAID, le taux de pauvreté a diminué de trois pour cent et la malnutrition chronique de sept pour cent pour la seule année 2016, ce qui va dans le sens de l’objectif du Gouvernement du Sénégal de réduction de la malnutrition chronique de 20 pour cent d’ici 2012.
Concernant le secteur de la santé, le gouvernement a fait de remarquables progrès au niveau de l’accès à la planification familiale moderne et de la réduction du paludisme, du risque des maladies infectieuses et de la mortalité maternelle et infantile. Le Sénégal est tout près de l’éradication du paludisme dans le nord du pays et il est à la pointe du progrès en Afrique de l’Ouest, grâce à son expertise au niveau du Programme national de lutte contre le paludisme. Pour la seule année 2016, l’USAID a contribué à hauteur de 59 millions de dollars (soit environ 34 milliards de francs CFA), avec le lancement d’un programme qui consolide les acquis et vise à mettre un terme à la mortalité maternelle et infantile, à élargir le programme communautaire des cases de santé et la couverture maladie universelle, et à renforcer la capacité du Sénégal à lutter contre les menaces de maladies infectieuses. Aussi, en dépit d’avancées importantes, il est urgent que le gouvernement du Sénégal s’engage davantage financièrement sur les produits de planification familiale, afin d’atteindre l’objectif du taux de prévalence contraceptive de 45% d’ici 2020. Il faudrait également poursuivre les efforts de recrutement, de formation et de déploiement de professionnels de santé qualifiés dans les zones rurales, favoriser l’affectation de personnel dans les zones mal desservies et mettre en place une stratégie de recrutement local.
42 milliards dans le programme national de lecture
Dans le cadre de l’éducation, la contribution de l’Usaid au programme national de lecture sera de 72 millions de dollars environs 42 milliards de francs Cfa sur les 5 prochaines années. Selon Martina Boustani, cette approche novatrice vise à améliorer les compétences en lecture, qui sont essentielles aussi bien pour le succès individuel que pour une croissance économique et inclusive. Toutefois, l’Usaid a demandé d’accélérer les grandes réformes et d’améliorer la transparence des investissements publics pour mieux atteindre les objectifs.
Tidiane Diouf