Selon la Dpee, cette situation traduit un recul des semis/repiquages d’hivernage, partiellement contrebalancé par la hausse (+11,5%) des réalisations de la saison sèche-chaude 2018. Au titre de la campagne d’hivernage 2018-2019, la riziculture s’est révélée moins performante à fin septembre 2018 qu’un an auparavant.
En effet, les semis et repiquages se sont établis à 24 008 hectares (-17,5%), les producteurs ayant davantage privilégié la saison sèche-chaude. En plus, le chevauchement entre la fin de cette dernière et le début de l’hivernage a retardé la libération des parcelles et décalé les dates préconisées de semis d’hivernage (calendrier cultural).
D’autre part, les invasions de bestioles (insectes suceurs, rats, …) ont négativement impacté les rendements et productions d’hivernage de ces dernières années, réduisant ainsi les prises de risques des agriculteurs relatives aux crédits de campagne. Enfin, dans le Delta et à Podor, une forte réservation des superficies pour les cultures de saison sèche -froide (oignon et tomate) est notée du fait de leur plus grande rentabilité financière.
Pour sa part, la riziculture de saison sèche-chaude a enregistré 46 925 hectares de réalisation à fin septembre 2018, à la faveur de l’engouement des producteurs, né des politiques étatiques (PNAR, PRACAS), des efforts consentis sur l’équipement ainsi que de la modernisation du matériel de travail du sol et de récolte.
A cela, s’ajoute la construction de magasins de stockage et surtout l’amélioration des conditions de commercialisation du riz. Au total, la saison sèche-chaude est en train de devenir la principale campagne rizicole, en liaison avec des conditions climatiques et agronomiques plus favorables.
Adou FAYE
En effet, les semis et repiquages se sont établis à 24 008 hectares (-17,5%), les producteurs ayant davantage privilégié la saison sèche-chaude. En plus, le chevauchement entre la fin de cette dernière et le début de l’hivernage a retardé la libération des parcelles et décalé les dates préconisées de semis d’hivernage (calendrier cultural).
D’autre part, les invasions de bestioles (insectes suceurs, rats, …) ont négativement impacté les rendements et productions d’hivernage de ces dernières années, réduisant ainsi les prises de risques des agriculteurs relatives aux crédits de campagne. Enfin, dans le Delta et à Podor, une forte réservation des superficies pour les cultures de saison sèche -froide (oignon et tomate) est notée du fait de leur plus grande rentabilité financière.
Pour sa part, la riziculture de saison sèche-chaude a enregistré 46 925 hectares de réalisation à fin septembre 2018, à la faveur de l’engouement des producteurs, né des politiques étatiques (PNAR, PRACAS), des efforts consentis sur l’équipement ainsi que de la modernisation du matériel de travail du sol et de récolte.
A cela, s’ajoute la construction de magasins de stockage et surtout l’amélioration des conditions de commercialisation du riz. Au total, la saison sèche-chaude est en train de devenir la principale campagne rizicole, en liaison avec des conditions climatiques et agronomiques plus favorables.
Adou FAYE