À une réunion avec le groupe de gouverneurs des banques centrales et des experts de financement du développement pendant les réunions annuelles de la huitième conférence du Comité technique spécialisé de l'Union africaine chargé des finances, des affaires monétaires, de la planification économique et de l'intégration et de la conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique de la Commission économique pour l'Afrique qui s'est tenue à Addis-Abeba, du 25 au 31 mars, M. Carlos Lopes, Secrétaire exécutif de la Commission économique de l'Afrique a fait mention de leur rôle.
M. Lopes a expliqué que l'importance de cette question émane du fait que 1000 milliards de dollars américains disponibles dans les coffres des fonds de pension, banques centrales, banques commerciales et autres titulaires d'envois de fonds en Afrique n'ont pas été mis à contribution de la transformation de l'Afrique.
Les experts et décideurs conviennent que le développement de l'Afrique doit être financé par des sources locales. Par conséquent, selon M. Lopes, contrôler les finances est la solution pour réaliser nos aspirations.
M. Joseph Enyimu, membre du Comité intergouvernemental d'experts sur le financement du développement durable, a confirmé que l'épargne est à la hausse en Afrique, mais le défi a été de la canaliser en investissements significatifs. M. Lopes renvoie la balle dans le camp des gouverneurs et leur dit qu'ils ont le pouvoir de mettre ces ressources financières à contribution.
Lors de la première réunion du groupe des gouverneurs à Abuja, en 2014, les participants ont reconnu le mandat limité des banques centrales, mais ont convenu de la nécessité des banques de promouvoir la transformation économique.
Des méthodes différentes selon les pays
Cependant, la question concernant le rôle de la participation et de l'expansion du mandat connu des banques centrales en matière de prix et de stabilité du système financier a toujours vu des réponses divergentes.
Les débats ont montré que les approches diffèrent selon les pays en ce qui concerne le financement du développement; Le Ghana et le Nigéria ont investi mutuellement dans les grands projets d'infrastructures alors que le Kenya et l'Ouganda ont montré de bonnes pratiques dans l'utilisation de régimes d'obligations.
Sur la question séparant des banques centrales conservatrices des activistes, M. Louis A. Kasekende, un des présidents de la réunion et actuel Vice-gouverneur de la Banque centrale d'Ouganda, a fait remarquer que certaines banques centrales ont commencé à entreprendre des projets novateurs où elles travaillent ensemble avec les banques commerciales pour améliorer les conditions des prêts et obligations auprès des entreprises, en particulier les petites et moyennes entreprises.
Malgré le consensus général que le monde des affaires ne peut continuer à fonctionner comme d'habitude et que la possibilité de contribuer de façon significative existe, M. Jean-Baptiste Compaoré, Gouverneur adjoint de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest, a mis en garde qu'une banque centrale ne devrait étendre son champ d'intervention."
Prolonger la structure des échéances des obligations et offrir d'autres régimes de marché d'obligations sont des exemples de participation positive comme en témoignent certaines banques centrales qui émettent des obligations d'infrastructures ou conçoivent de nouveaux systèmes d'obligations comme c'est le cas au Kenya.
M. Lopes déclare que la CEA demande aux banques centrales d'intégrer des rôles importants en matière de développement avec un appui efficace aux autorités fiscales, dans un cadre de politique macroéconomique axé sur la transformation structurelle et contrôler le financement est la solution pour mener à bien nos aspiration.
Pour cela, il est important pour l'Afrique de puiser dans toutes ses ressources telles que l'épargne, les transferts de fonds et pensions; éradiquer les flux financiers illicites; instituer des lois fiscales novatrices et améliorer l'environnement des affaires.
M. Jacob Oduor, économiste principal chargé de la recherche, de la Banque africaine de développement a rappelé aux participants que le financement du développement de l'Afrique, l'importance de la participation du secteur privé et la réalisation du partenariat entre les secteurs privés et publics est un des moteurs du développement et de la transformation.
Publié conjointement par la CEA et la CUA
M. Lopes a expliqué que l'importance de cette question émane du fait que 1000 milliards de dollars américains disponibles dans les coffres des fonds de pension, banques centrales, banques commerciales et autres titulaires d'envois de fonds en Afrique n'ont pas été mis à contribution de la transformation de l'Afrique.
Les experts et décideurs conviennent que le développement de l'Afrique doit être financé par des sources locales. Par conséquent, selon M. Lopes, contrôler les finances est la solution pour réaliser nos aspirations.
M. Joseph Enyimu, membre du Comité intergouvernemental d'experts sur le financement du développement durable, a confirmé que l'épargne est à la hausse en Afrique, mais le défi a été de la canaliser en investissements significatifs. M. Lopes renvoie la balle dans le camp des gouverneurs et leur dit qu'ils ont le pouvoir de mettre ces ressources financières à contribution.
Lors de la première réunion du groupe des gouverneurs à Abuja, en 2014, les participants ont reconnu le mandat limité des banques centrales, mais ont convenu de la nécessité des banques de promouvoir la transformation économique.
Des méthodes différentes selon les pays
Cependant, la question concernant le rôle de la participation et de l'expansion du mandat connu des banques centrales en matière de prix et de stabilité du système financier a toujours vu des réponses divergentes.
Les débats ont montré que les approches diffèrent selon les pays en ce qui concerne le financement du développement; Le Ghana et le Nigéria ont investi mutuellement dans les grands projets d'infrastructures alors que le Kenya et l'Ouganda ont montré de bonnes pratiques dans l'utilisation de régimes d'obligations.
Sur la question séparant des banques centrales conservatrices des activistes, M. Louis A. Kasekende, un des présidents de la réunion et actuel Vice-gouverneur de la Banque centrale d'Ouganda, a fait remarquer que certaines banques centrales ont commencé à entreprendre des projets novateurs où elles travaillent ensemble avec les banques commerciales pour améliorer les conditions des prêts et obligations auprès des entreprises, en particulier les petites et moyennes entreprises.
Malgré le consensus général que le monde des affaires ne peut continuer à fonctionner comme d'habitude et que la possibilité de contribuer de façon significative existe, M. Jean-Baptiste Compaoré, Gouverneur adjoint de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest, a mis en garde qu'une banque centrale ne devrait étendre son champ d'intervention."
Prolonger la structure des échéances des obligations et offrir d'autres régimes de marché d'obligations sont des exemples de participation positive comme en témoignent certaines banques centrales qui émettent des obligations d'infrastructures ou conçoivent de nouveaux systèmes d'obligations comme c'est le cas au Kenya.
M. Lopes déclare que la CEA demande aux banques centrales d'intégrer des rôles importants en matière de développement avec un appui efficace aux autorités fiscales, dans un cadre de politique macroéconomique axé sur la transformation structurelle et contrôler le financement est la solution pour mener à bien nos aspiration.
Pour cela, il est important pour l'Afrique de puiser dans toutes ses ressources telles que l'épargne, les transferts de fonds et pensions; éradiquer les flux financiers illicites; instituer des lois fiscales novatrices et améliorer l'environnement des affaires.
M. Jacob Oduor, économiste principal chargé de la recherche, de la Banque africaine de développement a rappelé aux participants que le financement du développement de l'Afrique, l'importance de la participation du secteur privé et la réalisation du partenariat entre les secteurs privés et publics est un des moteurs du développement et de la transformation.
Publié conjointement par la CEA et la CUA