Participant à cette 41e Assemblée générale de la FANAF, en qualité de Membre et panéliste sur le thème « Faut-il une réglementation de plus en plus contraignante à un rythme de plus en plus élevé», le patron de SEN ASSURANCE-VIE a partagé avec LEJECOS, l’état des lieux de la branche de l’Assurance-vie au Sénégal.
Tout en saluant l’action dynamique et constante de la FANAF, Mamadou Faye s’est empressé de préciser que l’avenir de l’assurance africaine dans sa globalité repose sur des réformes internes et un Benchmark international. S’inscrire dans une dynamique de synergie pour un avenir concerté est la meilleure manière de faire progresser la profession de façon transversale sur l’étendue du continent, laisse entendre en substance M. Faye.
« L’Assurance vie : La branche qui tire le secteur de l’Assurance au Sénégal »
C’est dans un esprit de force que SEN ASSURANCE-VIE s’est présentée à cette 41e assemblée générale, avec comme argument de valeur sa position dans une branche qui représente aujourd’hui 25% du marché de l’assurance au Sénégal, soit environ 30 milliards de FCFA.
« L’Assurance vie est la branche qui tire le secteur de l’Assurance au Sénégal. Elle connait des développements importants grâce aux réformes dont fiscales qu’il faut saluer et encourager au passage », souligne Mamadou Faye. Pour lui le meilleur est à venir. « La branche a de belles perspectives de développement ». Mais encore faudrait-il sensibiliser les populations sur l’utilité de contracter une telle assurance et étendre les réformes structurelles.
En effet, «face à la modestie des pensions de nos institutions publiques, l’Institut de Prévoyance Retraite (IPRES) et le Fonds National de Retraite (FNR), il faudrait encourager les populations à s’inscrire davantage à des assurances-vie pour compléter les retraites et vivre un peu plus décemment», suggère Mamadou Faye
« Il faut aller plus loin dans les réformes avec l’externalisation des indemnités de fin de carrière »
Malgré les efforts consentis par l’Etat sur le plan fiscal avec la déductibilité des primes-vie et qu’il importe de saluer selon lui, « il faut aller plus loin dans les réformes avec l’externalisation des indemnités de fin de carrière qui sont aujourd’hui gérées par les entreprises elles-mêmes ». Une telle réforme impacterait de facto, selon le patron de SEN ASSURANCE-VIE, sur les performances du secteur avec en perspective de tirer son chiffre d’affaire à plus de 100 milliards de FCFA.
Car selon toujours Mamadou Faye, « une bonne partie des entreprises en faillite au Sénégal l’ont été en partie à cause des indemnités des travailleurs ». Et de conclure qu’ « avec une externalisation, cela leur enlèverait une bonne part de responsabilité financière et réduirait les risques de faillite ».
Avec l’innovation comme levier de croissance, SEN ASSURANCE-VIE amorce également le virage de l’économie numérique avec en ligne de mire un programme de transformation digitale. La compagnie compte également étendre son réseau national en ouvrant des agences de proximité dans des régions comme Saint-Louis, Thiès, ou encore Louga. A suivre
Cheikh-Mbacké SENE, Envoyé spécial à Marrakech.
Tout en saluant l’action dynamique et constante de la FANAF, Mamadou Faye s’est empressé de préciser que l’avenir de l’assurance africaine dans sa globalité repose sur des réformes internes et un Benchmark international. S’inscrire dans une dynamique de synergie pour un avenir concerté est la meilleure manière de faire progresser la profession de façon transversale sur l’étendue du continent, laisse entendre en substance M. Faye.
« L’Assurance vie : La branche qui tire le secteur de l’Assurance au Sénégal »
C’est dans un esprit de force que SEN ASSURANCE-VIE s’est présentée à cette 41e assemblée générale, avec comme argument de valeur sa position dans une branche qui représente aujourd’hui 25% du marché de l’assurance au Sénégal, soit environ 30 milliards de FCFA.
« L’Assurance vie est la branche qui tire le secteur de l’Assurance au Sénégal. Elle connait des développements importants grâce aux réformes dont fiscales qu’il faut saluer et encourager au passage », souligne Mamadou Faye. Pour lui le meilleur est à venir. « La branche a de belles perspectives de développement ». Mais encore faudrait-il sensibiliser les populations sur l’utilité de contracter une telle assurance et étendre les réformes structurelles.
En effet, «face à la modestie des pensions de nos institutions publiques, l’Institut de Prévoyance Retraite (IPRES) et le Fonds National de Retraite (FNR), il faudrait encourager les populations à s’inscrire davantage à des assurances-vie pour compléter les retraites et vivre un peu plus décemment», suggère Mamadou Faye
« Il faut aller plus loin dans les réformes avec l’externalisation des indemnités de fin de carrière »
Malgré les efforts consentis par l’Etat sur le plan fiscal avec la déductibilité des primes-vie et qu’il importe de saluer selon lui, « il faut aller plus loin dans les réformes avec l’externalisation des indemnités de fin de carrière qui sont aujourd’hui gérées par les entreprises elles-mêmes ». Une telle réforme impacterait de facto, selon le patron de SEN ASSURANCE-VIE, sur les performances du secteur avec en perspective de tirer son chiffre d’affaire à plus de 100 milliards de FCFA.
Car selon toujours Mamadou Faye, « une bonne partie des entreprises en faillite au Sénégal l’ont été en partie à cause des indemnités des travailleurs ». Et de conclure qu’ « avec une externalisation, cela leur enlèverait une bonne part de responsabilité financière et réduirait les risques de faillite ».
Avec l’innovation comme levier de croissance, SEN ASSURANCE-VIE amorce également le virage de l’économie numérique avec en ligne de mire un programme de transformation digitale. La compagnie compte également étendre son réseau national en ouvrant des agences de proximité dans des régions comme Saint-Louis, Thiès, ou encore Louga. A suivre
Cheikh-Mbacké SENE, Envoyé spécial à Marrakech.