« Nous sommes maliens ! » Suffisant serait ce slogan pour dire long sur le soutien qu’apporte les Ges aux acteurs économiques et au peuple maliens en général. En effet les Groupements économiques du Sénégal a tenu, ce 02 février, à son siège sis à Dakar plateau, une conférence de presse pour décliner les souffrances des acteurs économiques maliens et sénégalais engendrées par les sanctions infligées par la Cedeao à la République du Mali suite à la volonté exprimée des autorités de la transition d’étendre leur règne sur 05 ans au lieu d’organiser les élections au mois de février courant.
Le Mali étant « le principal partenaire commercial » du Sénégal avec environ plus de 250 milliards de francs Cfa générés par an, 6 mille containers par mois, les impactés du corridor Dakar-Bamako, entre autres, les membres des Ges démontrent ainsi les effets néfastes desdites sanctions sur les acteurs économiques des deux pays.
Pour Mbaye Mbengue, les trois cimenteries qui sont au Sénégal font 1 million de tonnes de ciment convoyés au Mali par an. Aussi, note-t-il, 1 million 700 mille tonnes de produits pétroliers destinés au Mali passent par le Sénégal.
En outre, M. Mbengue précise que les sociétés qui sont dans la transformation agroalimentaire, les produits de beauté etc qui exportent au Mali et au-delà notamment au Burkina Faso et au Niger sont également touchées par les conséquences des sanctions.
« Nous n’avons pas l’intention de juger aucune des deux parties mais nous sommes des citoyens de cet espace économique de la Cedeao qui subissent les conséquences néfastes de la situation et souhaitent auprès des autorités, la résolution de ce problème », soutient Momar Sourang.
Le président du Collectif des transporteurs routiers va au-delà de la résolution de ce problème pour demander la mise en place « de plaques d’immatriculation Cedeao » à l’image des Cartes d’identité et des passeports.
« On parle de la levée des frontières, de la Zone de libre-échanges continentale africaine (Zlecaf). Il y a beaucoup de choses mises en place pourque l’Afrique se réunisse », confie M. Sourang. Qui s’interroge : « Cela est-il compatible avec l’isolement du pays ? » Mieux dit-il, « si nous voulons s’adresser au reste du monde, nous devons être ensemble ».
A l’en croire, la plupart des transporteurs ont contracté des prêts pour acheter des véhicules destinés à travailler uniquement sur le corridor Dakar-Bamako. Pour lui, « les banques ne vont pas regarder si l’on a bloqué ou non les frontières». « Si vous avez des engagements, il faut les respecter, sinon elles vont réaliser l’hypothèque sur votre immeuble », dit-il.
Bassirou MBAYE
Le Mali étant « le principal partenaire commercial » du Sénégal avec environ plus de 250 milliards de francs Cfa générés par an, 6 mille containers par mois, les impactés du corridor Dakar-Bamako, entre autres, les membres des Ges démontrent ainsi les effets néfastes desdites sanctions sur les acteurs économiques des deux pays.
Pour Mbaye Mbengue, les trois cimenteries qui sont au Sénégal font 1 million de tonnes de ciment convoyés au Mali par an. Aussi, note-t-il, 1 million 700 mille tonnes de produits pétroliers destinés au Mali passent par le Sénégal.
En outre, M. Mbengue précise que les sociétés qui sont dans la transformation agroalimentaire, les produits de beauté etc qui exportent au Mali et au-delà notamment au Burkina Faso et au Niger sont également touchées par les conséquences des sanctions.
« Nous n’avons pas l’intention de juger aucune des deux parties mais nous sommes des citoyens de cet espace économique de la Cedeao qui subissent les conséquences néfastes de la situation et souhaitent auprès des autorités, la résolution de ce problème », soutient Momar Sourang.
Le président du Collectif des transporteurs routiers va au-delà de la résolution de ce problème pour demander la mise en place « de plaques d’immatriculation Cedeao » à l’image des Cartes d’identité et des passeports.
« On parle de la levée des frontières, de la Zone de libre-échanges continentale africaine (Zlecaf). Il y a beaucoup de choses mises en place pourque l’Afrique se réunisse », confie M. Sourang. Qui s’interroge : « Cela est-il compatible avec l’isolement du pays ? » Mieux dit-il, « si nous voulons s’adresser au reste du monde, nous devons être ensemble ».
A l’en croire, la plupart des transporteurs ont contracté des prêts pour acheter des véhicules destinés à travailler uniquement sur le corridor Dakar-Bamako. Pour lui, « les banques ne vont pas regarder si l’on a bloqué ou non les frontières». « Si vous avez des engagements, il faut les respecter, sinon elles vont réaliser l’hypothèque sur votre immeuble », dit-il.
Bassirou MBAYE