Adaptée aux petites embarcations de pêche, il s’agit d’un système de surveillance des navires et autres pirogues de fabrication artisanale, à travers la VLB (Vessel Locator Beacon) dédiée à la collecte et à la transmission de données par réseau satellitaire.
Ce programme entre en droite ligne du programme de lutte contre l’insécurité des pêcheurs, selon les acteurs de la pêche artisanale qui se sont exprimés au cours d’une réunion organisée dans le cadre d’une mission d’information et de sensibilisation des balises de géolocalisation qui a débuté à Saint-Louis et Cayar, Mbour étant la troisième étape.
Selon Ndiaga Cissé, secrétaire général du Réseau national des Conseils locaux de pêche artisanale (RNCLPA) chargé des affaires administratives, ce programme vise à doter les pêcheurs artisanaux sénégalais de balises de géolocalisation qui, à l’en croire, en un temps record, peut permettre de sauver une embarcation en détresse en mer, où qu’elle pourrait se situer dans l’océan.
‘’Cela va considérablement réduire les disparitions en mer et les pertes en vies humaines’’, a estimé Ndiaga Cissé, également point-focal de ce programme au sein du RNCLPA du Sénégal, précisant que les autorités en charge du secteur des pêches soutiennent qu’avec l’avènement des nouvelles technologies, il ne devrait plus y avoir de disparitions de pirogues en mer ou de pertes en vies humaines.
Après la phase test de ce programme durant laquelle 140 balises avaient été acquises, il a été décidé de doter toutes les pirogues de balises de géolocalisation. Ainsi, mille unités vont être, dans un premier temps, distribuées avec un objectif de 3000 balises chaque année. D’ici quelques années, on pourra atteindre dix mille ou plus par année, a dit M. Cissé, soulignant que le parc piroguier du Sénégal est riche de plus de 20 000 embarcations dont le quart est sur la Petite-Côte.
La LVB permet de fournir aux principaux acteurs du secteur de la pêche artisanale une ‘’solution VMS intelligente, évolutive et autonome’’, de soutenir les agences de contrôle et de surveillance ainsi que le secteur privé quant à une volonté de maintenir une pêche durable tout en assurant la sécurité des pêcheurs, assurent les responsables d’AGILTECH dans un document dont nous avons obtenu copie.
‘’Un système d’acquisition va être mis en place mais qui sera souple, d’autant plus que tout les matériels et autres intrants de pêche, toujours exonérés, sont pour l’essentiel subventionnés par l’Etat du Sénégal. Ainsi, l’Etat va payer une partie et le pêcheur une autre partie’’, a expliqué Ndiaga Cissé, par ailleurs coordonnateur du réseau des CLPA de la région de Thiès.
Relevant que ‘’seulement moins de 7% des acteurs de la pêche artisanale’’ sont pas instruits, Ndiaga Cissé a fait savoir que les concepteur de ces balises ont mis l’accent sur la communication imagée, avec des dessins explicites pour une meilleure utilisation par ces acteurs.
Serigne Makhtar Fall
Ce programme entre en droite ligne du programme de lutte contre l’insécurité des pêcheurs, selon les acteurs de la pêche artisanale qui se sont exprimés au cours d’une réunion organisée dans le cadre d’une mission d’information et de sensibilisation des balises de géolocalisation qui a débuté à Saint-Louis et Cayar, Mbour étant la troisième étape.
Selon Ndiaga Cissé, secrétaire général du Réseau national des Conseils locaux de pêche artisanale (RNCLPA) chargé des affaires administratives, ce programme vise à doter les pêcheurs artisanaux sénégalais de balises de géolocalisation qui, à l’en croire, en un temps record, peut permettre de sauver une embarcation en détresse en mer, où qu’elle pourrait se situer dans l’océan.
‘’Cela va considérablement réduire les disparitions en mer et les pertes en vies humaines’’, a estimé Ndiaga Cissé, également point-focal de ce programme au sein du RNCLPA du Sénégal, précisant que les autorités en charge du secteur des pêches soutiennent qu’avec l’avènement des nouvelles technologies, il ne devrait plus y avoir de disparitions de pirogues en mer ou de pertes en vies humaines.
Après la phase test de ce programme durant laquelle 140 balises avaient été acquises, il a été décidé de doter toutes les pirogues de balises de géolocalisation. Ainsi, mille unités vont être, dans un premier temps, distribuées avec un objectif de 3000 balises chaque année. D’ici quelques années, on pourra atteindre dix mille ou plus par année, a dit M. Cissé, soulignant que le parc piroguier du Sénégal est riche de plus de 20 000 embarcations dont le quart est sur la Petite-Côte.
La LVB permet de fournir aux principaux acteurs du secteur de la pêche artisanale une ‘’solution VMS intelligente, évolutive et autonome’’, de soutenir les agences de contrôle et de surveillance ainsi que le secteur privé quant à une volonté de maintenir une pêche durable tout en assurant la sécurité des pêcheurs, assurent les responsables d’AGILTECH dans un document dont nous avons obtenu copie.
‘’Un système d’acquisition va être mis en place mais qui sera souple, d’autant plus que tout les matériels et autres intrants de pêche, toujours exonérés, sont pour l’essentiel subventionnés par l’Etat du Sénégal. Ainsi, l’Etat va payer une partie et le pêcheur une autre partie’’, a expliqué Ndiaga Cissé, par ailleurs coordonnateur du réseau des CLPA de la région de Thiès.
Relevant que ‘’seulement moins de 7% des acteurs de la pêche artisanale’’ sont pas instruits, Ndiaga Cissé a fait savoir que les concepteur de ces balises ont mis l’accent sur la communication imagée, avec des dessins explicites pour une meilleure utilisation par ces acteurs.
Serigne Makhtar Fall