« Compte tenu du poids que représente le service de la dette dans les budgets de nos Etats ainsi que du nécessaire financement de nos économies par l’endettement, la prise en compte de la viabilité et de la soutenabilité de la dette dans nos décisions d’endettement est devenu incontournable », a indiqué le Directeur Adjoint de l’Agence UMOA-Titres, M. Badanam Patoki.
Cela est d’autant plus vrai que selon les formateurs, Mme Narcissa Balta, M. Louis Dicks-Mireaux, M. Ralph Van Doorn et M. Léonce Yapo, l’Analyse de la Viabilité de la Dette vise à guider les décisions d’emprunt des Etats de manière à aligner leurs besoins de financement sur leurs capacités actuelles et futures de remboursement de la dette.
Ce séminaire, qui a réuni des agents issus des huit (8) Trésors Nationaux de l’UEMOA, s’est déroulé en deux phases : l’une théorique et l’autre pratique.
La phase théorique a permis aux participants de bénéficier de présentations générales sur les objectifs de l’AVD, son importance dans le cadre de la coopération avec les principaux bailleurs de fonds (le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement) et son cadre d’analyse.
Quant à la phase pratique, elle a consisté en la résolution de cas pratiques à l’aide de l’outil analytique de l’AVD développé à cet effet par le Fonds Monétaire International(FMI) et la Banque Mondiale.
La nouveauté dans cette session organisée en collaboration avec la Banque Mondiale et le FMI a résidé dans la participation de la Banque africaine de développement(BAD), représentée par M. Léonce Yapo, Economiste à ladite banque, qui a entretenu les participants sur l’importance accordée aux résultats de l’AVD dans les décisions de financements des bailleurs de fonds en général, et de son institution en particulier.
M. Louis Dicks-Mireaux, économiste principal au FMI, un des animateurs du séminaire, a, pour sa part, rappelé que « la dette publique, l’une des deux composantes de la dette totale avec la dette privée, est responsable de la majorité des crises d’endettement dans les pays en développement ».
« La gestion de la dette constitue une préoccupation majeure dans la mise en œuvre des programmes de développement », a renchéri M. Gregory Horman. Pour cet autre économiste de la Banque Mondiale, la gestion de la dette ne doit pas perdre de vue la surveillance des indicateurs de surendettement pour éviter que les Etats ne se retrouvent dans des situations où ils seraient obligés de procéder à de brusques ajustements macroéconomiques, susceptibles d’entraver leur développement.
En définitive, l’analyse de viabilité de la dette vise, à travers des indicateurs clés, à attirer l’attention des décideurs sur les impacts de leurs décisions d’endettement et les mesures à prendre pour éviter le surendettement.
Les participants en sont ressortis satisfaits et outillés désormais à la prise de décisions d’endettement, en tenant compte des implications au niveau de la soutenabilité de la dette.
Amadou BA
Cela est d’autant plus vrai que selon les formateurs, Mme Narcissa Balta, M. Louis Dicks-Mireaux, M. Ralph Van Doorn et M. Léonce Yapo, l’Analyse de la Viabilité de la Dette vise à guider les décisions d’emprunt des Etats de manière à aligner leurs besoins de financement sur leurs capacités actuelles et futures de remboursement de la dette.
Ce séminaire, qui a réuni des agents issus des huit (8) Trésors Nationaux de l’UEMOA, s’est déroulé en deux phases : l’une théorique et l’autre pratique.
La phase théorique a permis aux participants de bénéficier de présentations générales sur les objectifs de l’AVD, son importance dans le cadre de la coopération avec les principaux bailleurs de fonds (le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement) et son cadre d’analyse.
Quant à la phase pratique, elle a consisté en la résolution de cas pratiques à l’aide de l’outil analytique de l’AVD développé à cet effet par le Fonds Monétaire International(FMI) et la Banque Mondiale.
La nouveauté dans cette session organisée en collaboration avec la Banque Mondiale et le FMI a résidé dans la participation de la Banque africaine de développement(BAD), représentée par M. Léonce Yapo, Economiste à ladite banque, qui a entretenu les participants sur l’importance accordée aux résultats de l’AVD dans les décisions de financements des bailleurs de fonds en général, et de son institution en particulier.
M. Louis Dicks-Mireaux, économiste principal au FMI, un des animateurs du séminaire, a, pour sa part, rappelé que « la dette publique, l’une des deux composantes de la dette totale avec la dette privée, est responsable de la majorité des crises d’endettement dans les pays en développement ».
« La gestion de la dette constitue une préoccupation majeure dans la mise en œuvre des programmes de développement », a renchéri M. Gregory Horman. Pour cet autre économiste de la Banque Mondiale, la gestion de la dette ne doit pas perdre de vue la surveillance des indicateurs de surendettement pour éviter que les Etats ne se retrouvent dans des situations où ils seraient obligés de procéder à de brusques ajustements macroéconomiques, susceptibles d’entraver leur développement.
En définitive, l’analyse de viabilité de la dette vise, à travers des indicateurs clés, à attirer l’attention des décideurs sur les impacts de leurs décisions d’endettement et les mesures à prendre pour éviter le surendettement.
Les participants en sont ressortis satisfaits et outillés désormais à la prise de décisions d’endettement, en tenant compte des implications au niveau de la soutenabilité de la dette.
Amadou BA