La prévalence de l’anémie est la plus élevée parmi les enfants âgés de 12-17 mois (88 %) et les enfants de Kédougou (86 %). La prévalence de l’anémie parmi les enfants a baissé depuis 2005, passant de 83 % en 2005 à 60 % en 2014 et puis augmentant encore à 71 % en 2017.
Plus de la moitié (54 %) des femmes sont atteintes d’anémie, une diminution depuis 2005 (59 %). Chez les femmes, la prévalence d’anémie est la plus élevée dans la région de Louga (62 %).
En effet, l’OMS et l’UNICEF recommandent que les enfants soient exclusivement nourris au sein jusqu’à six mois.
À partir de six mois, tous les enfants devraient recevoir une alimentation de complément car, à partir de cet âge, le lait maternel seul n’est plus suffisant pour assurer une croissance optimale de l’enfant. Au Sénégal, 42 % des enfants de moins de six mois sont exclusivement nourris au sein, et 68 % des enfants de 6-9 mois sont allaités et reçoivent des aliments de complément.
Parmi les enfants de moins de cinq ans, 17 % ont une taille trop petite par rapport à leur âge et accusent donc un retard de croissance, c’est-à-dire, ils souffrent de malnutrition chronique. Dans 4 % des cas, il s’agit d’un retard de croissance sous forme sévère. La prévalence du retard de croissance est quatre fois plus élevée parmi lesenfants des ménages du quintile de bien-être économique le plus bas que parmi ceux des ménages du quintile le plus élevé (28 % contre 7 %). C’est dans la région de Kolda (32 %) que le niveau de malnutrition chronique est le plus élevé.
Parmi les enfants de moins de cinq ans, 9 % souffrent de l’émaciation, un signe de malnutrition aiguë. Ils sont trop maigres pour leur taille.
Par ailleurs, 14 % des enfants de moins de cinq ans présentent une insuffisance pondérale, une mesure globale de la sous-nutrition. Toutes les mesures de malnutrition ont constaté une baisse depuis 2010-2011.
Pathe TOURE
Plus de la moitié (54 %) des femmes sont atteintes d’anémie, une diminution depuis 2005 (59 %). Chez les femmes, la prévalence d’anémie est la plus élevée dans la région de Louga (62 %).
En effet, l’OMS et l’UNICEF recommandent que les enfants soient exclusivement nourris au sein jusqu’à six mois.
À partir de six mois, tous les enfants devraient recevoir une alimentation de complément car, à partir de cet âge, le lait maternel seul n’est plus suffisant pour assurer une croissance optimale de l’enfant. Au Sénégal, 42 % des enfants de moins de six mois sont exclusivement nourris au sein, et 68 % des enfants de 6-9 mois sont allaités et reçoivent des aliments de complément.
Parmi les enfants de moins de cinq ans, 17 % ont une taille trop petite par rapport à leur âge et accusent donc un retard de croissance, c’est-à-dire, ils souffrent de malnutrition chronique. Dans 4 % des cas, il s’agit d’un retard de croissance sous forme sévère. La prévalence du retard de croissance est quatre fois plus élevée parmi lesenfants des ménages du quintile de bien-être économique le plus bas que parmi ceux des ménages du quintile le plus élevé (28 % contre 7 %). C’est dans la région de Kolda (32 %) que le niveau de malnutrition chronique est le plus élevé.
Parmi les enfants de moins de cinq ans, 9 % souffrent de l’émaciation, un signe de malnutrition aiguë. Ils sont trop maigres pour leur taille.
Par ailleurs, 14 % des enfants de moins de cinq ans présentent une insuffisance pondérale, une mesure globale de la sous-nutrition. Toutes les mesures de malnutrition ont constaté une baisse depuis 2010-2011.
Pathe TOURE