« Cette performance découle de l’accroissement des quantités de phosphate produites (+39,4%), malgré les faibles résultats enregistrés dans les productions d’or brut (-6,2%), d’attapulgite (-17,1%) et de sel ( -11,1%) », signale la DPEE. Elle ajoute que le phosphate a tiré profit des investissements (achat de pièces de rechange et de consommables) du groupe Indorama qui ont entrainé une réduction des incidences mécaniques et électriques pendant le débourbage et le scalpage. Pour sa part, la baisse de la production d’attapulgite émane de la disponibilité du minerai dans les stocks tampons et du décalage observé dans la programmation des bateaux qui assurent le transport des exportations. Concernant l’or brut, les faibles résultats affichés s’expliqueraient par le repli de 2,1% des cours sur le marché international. Pour ce qui est du sel, la situation est en phase avec le recul de 10,2% des exportations vers les principaux pays clients.
La situation des industries extractives est, toutefois, selon la DPEE, moins reluisante que celle de l’année 2014, avec des replis de 8,6% et 14,8%, enregistrés respectivement au deuxième trimestre et en cumul sur le premier semestre 2015. Cette baisse de l’activité, sur un an, est induite par les contractions relevées dans les productions d’or brut et d’attapulgite, en phase avec, respectivement, la baisse du cours mondial de l’or et le niveau important des stocks tampons d’attapulgite.
El Hadj Diakhaté
La situation des industries extractives est, toutefois, selon la DPEE, moins reluisante que celle de l’année 2014, avec des replis de 8,6% et 14,8%, enregistrés respectivement au deuxième trimestre et en cumul sur le premier semestre 2015. Cette baisse de l’activité, sur un an, est induite par les contractions relevées dans les productions d’or brut et d’attapulgite, en phase avec, respectivement, la baisse du cours mondial de l’or et le niveau important des stocks tampons d’attapulgite.
El Hadj Diakhaté