L`étude montre que dans certaines catégories professionnelles, qu’il s’agisse des agriculteurs (63%), des commerçants établis (51%), des éleveurs (67%), des marchands ambulants (58%), des mareyeurs (75%) et des petits détaillants (54%)., l’impact du microcrédit est négatif. Les résultats montrent que 21% des agriculteurs, 15% des commerçants établis, 15% des marchands ambulants et 35% des éleveurs auraient migré vers des classes de revenu plus bas, alors que 80% des vendeurs de poisson, 55% des pêcheurs, 50% des employés auraient gagné une classe de revenu plus élevé. Les rédacteurs de cette étude soulignent aussi que chez les commerçants établis, les marchands ambulants et les petits détaillants la presque totalité de leur microcrédit c’est pour acheter des marchandises mais, il y a une contraste entre ce qui est investi et les résultats en termes de gain de revenu de même que les agriculteurs et les éleveurs. Certaines professions méritent d’être examinées même si l’impact est positif pour la majorité des clients. Il s’agit notamment des enseignants, des corps habillés et des employés chez lesquels l’impact est négatif pour un nombre non négligeable d’individus. Ainsi, ,pour 47% des enseignants, la microfinance aurait agit négativement sur leur revenu, 44% pour les employés et 32% pour les corps habillés. Pour la plupart d’entre (57%) pour les enseignants 47% pour les corps habillés et 31% pour les employés, utilisent leur microcrédit pour financer un projet immobilier.
Oumar Nourou
Oumar Nourou