Le code de la route sera bientôt disponible en langue wolof. L’Association sénégalaise des traducteurs (Astra) qui va l’assurer en fait l’une de ses activités phares.
Son président qui a donné cette information explique que c’est une manière de lutter contre les nombreux accidents constatés sur les routes sénégalaises.
Sega Hamady Faye s’adressait à la presse, en marge de la cérémonie de lancement officiel des activités de l’ASTRA, tenu le samedi 30 juin à Dakar.
Selon lui, ceci est une manière pour l’ASTRA d’apporter sa contribution au développement de la société sénégalaise. « Un acte citoyenqui participerait à limiter les accidents de la circulation », dira-t-il.
M. Faye confie qu’il y a également des partenariats que leur association voudrait nouer avec d’autres organisations similaires au niveau sous régional, continental et international.
Les responsables de l’ASTRA affirment être déjà saisis par des collègues au niveau de la sous-région. Ce qui, d’après leur président, montre que les pays de la région rencontrent les mêmes problèmes que le Sénégal concernant le secteur de la traduction.
Nécessité d’assainir le secteur de la traduction au Sénégal
Avant d’aller sur l’international, l’ASTRA compte déjà débuter leurs activités en mettant de l’ordre dans leur métier.
« Beaucoup de personnes prétendent être traducteur au Sénégal tout simplement parce qu’ils parlent le français et une autre langue », a fustigé Sega Hamady Faye.
Ce qui, d’après lui, explique les multiples contraintes des clients et donneurs d’ouvrages.
Devant cet état de fait, cette association s’est donnée comme premier objectif d’assainir ce secteur en dénonçant les usurpateurs qui polluent leur environnement.
M. Faye pense que ces derniers doivent savoir que la traduction est un métier, une profession qui demande une certaine formation.
Ce point constitue l’un des multiples contraintes qui plombent le décollage de ce secteur. Des écueils qui sont, entre autres, l’absence de statut juridique du traducteur, absence de réglementation et de régulation du secteur.
C’est dans ce sens que l’ASTRA qui a été créée en septembre 2017, sort de son mutisme pour fédérer les traducteurs du Sénégal et essayer d’assainir le métier de la traduction.
Avec une trentaine de membres et elle se met dans une logique de massification en essayant de recenser les traducteurs professionnels mais surtout d’assainir le secteur.
A en croire son président, l’association est en train de travailler sur un code déontologie qui va régir le métier de la traduction dans le pays.
« Nous comptons saisir les autorités pour éventuellement discuter sur le statut juridique du traducteur et avoir un statut légal ».
Citant les normes internationales, M. Faye rappelle que « le traducteur a des obligations par rapport aux donneurs d’ouvrages et aux clients. Il doit assurer une qualité assez élevée dans son travail, respecter les délais, évoluer dans les domaines où il a des compétences ».
Avant de préciser que les critères pour être membre de l’Astra c’est d’abord avoir un diplôme de traduction d’une école ou d’un institut reconnu quelque soit le pays, avoir une expérience de cinq ans, avoir un certain nombre de mots déjà traduit et qui sont certifiés par des membres déjà reconnus par l’ASTRA.
Mariama Diallo
Son président qui a donné cette information explique que c’est une manière de lutter contre les nombreux accidents constatés sur les routes sénégalaises.
Sega Hamady Faye s’adressait à la presse, en marge de la cérémonie de lancement officiel des activités de l’ASTRA, tenu le samedi 30 juin à Dakar.
Selon lui, ceci est une manière pour l’ASTRA d’apporter sa contribution au développement de la société sénégalaise. « Un acte citoyenqui participerait à limiter les accidents de la circulation », dira-t-il.
M. Faye confie qu’il y a également des partenariats que leur association voudrait nouer avec d’autres organisations similaires au niveau sous régional, continental et international.
Les responsables de l’ASTRA affirment être déjà saisis par des collègues au niveau de la sous-région. Ce qui, d’après leur président, montre que les pays de la région rencontrent les mêmes problèmes que le Sénégal concernant le secteur de la traduction.
Nécessité d’assainir le secteur de la traduction au Sénégal
Avant d’aller sur l’international, l’ASTRA compte déjà débuter leurs activités en mettant de l’ordre dans leur métier.
« Beaucoup de personnes prétendent être traducteur au Sénégal tout simplement parce qu’ils parlent le français et une autre langue », a fustigé Sega Hamady Faye.
Ce qui, d’après lui, explique les multiples contraintes des clients et donneurs d’ouvrages.
Devant cet état de fait, cette association s’est donnée comme premier objectif d’assainir ce secteur en dénonçant les usurpateurs qui polluent leur environnement.
M. Faye pense que ces derniers doivent savoir que la traduction est un métier, une profession qui demande une certaine formation.
Ce point constitue l’un des multiples contraintes qui plombent le décollage de ce secteur. Des écueils qui sont, entre autres, l’absence de statut juridique du traducteur, absence de réglementation et de régulation du secteur.
C’est dans ce sens que l’ASTRA qui a été créée en septembre 2017, sort de son mutisme pour fédérer les traducteurs du Sénégal et essayer d’assainir le métier de la traduction.
Avec une trentaine de membres et elle se met dans une logique de massification en essayant de recenser les traducteurs professionnels mais surtout d’assainir le secteur.
A en croire son président, l’association est en train de travailler sur un code déontologie qui va régir le métier de la traduction dans le pays.
« Nous comptons saisir les autorités pour éventuellement discuter sur le statut juridique du traducteur et avoir un statut légal ».
Citant les normes internationales, M. Faye rappelle que « le traducteur a des obligations par rapport aux donneurs d’ouvrages et aux clients. Il doit assurer une qualité assez élevée dans son travail, respecter les délais, évoluer dans les domaines où il a des compétences ».
Avant de préciser que les critères pour être membre de l’Astra c’est d’abord avoir un diplôme de traduction d’une école ou d’un institut reconnu quelque soit le pays, avoir une expérience de cinq ans, avoir un certain nombre de mots déjà traduit et qui sont certifiés par des membres déjà reconnus par l’ASTRA.
Mariama Diallo