La Covid-19 a dévoilé la capacité résiliente du secteur bancaire de l’Umoa d’après le directeur national de la Bceao pour le Sénégal. En effet indique Ahmadou Al Amine Lo, il convient de souligner que ces actions ont induit une progression des emplois (+429,8milliards ; +6,3%) sensiblement supérieure celle des ressources (+265,9 milliards ; +4,1%). Dans ce contexte, dit-il, le besoin de liquidité des établissements de crédit s’est accru de 163,9 milliards et se situe à 414,5 en septembre 2020, après 250,5 milliards en décembre 2019.
Dans la foulée, M. Lo qui s’exprimait à l’issue de la rencontre trimestrielle entre le Directeur national de la BCEAO pour le Sénégal et l’Association professionnelle des Banques et Etablissements Financiers du Sénégal confie que les emplois nets du système bancaire sont passés de 6 775,5 milliards Cfa en décembre 2019 à 7 205,3 milliards en septembre 2020, en liaison avec la hausse des autres emplois bancaires (+438,1 milliards ; +22,2%) qui ont bénéficié d’un renforcement de l’activité de portefeuille des banques en 2020, à la faveur des titres émis par les différents Etats de l’Union pour faire face à la crise sanitaire et relancer l’activité économique.
Les crédits nets, pour leur part, se sont très légèrement contractés de 8,3 milliards (-0,2%) sur la période pour s’établir à 4 795,1 milliards en septembre 2020, poursuit le Directeur national de la Bceao. Qui ajoute que la répartition par terme des financements en faveur de la clientèle fait ressortir une prédominance des concours à moyen terme (55,5% contre 51,0% en décembre 2019) contre ceux à court terme (36,3% contre 40,9%) et à long terme (8,2% contre 8,1%).
Le taux net de dégradation du portefeuille s’est amélioré de 0,6 point de pourcentage par rapport à 2019
Par ailleurs, il souligne que le taux brut de dégradation du portefeuille est passé de 13,9% en décembre 2019 à 14,2% en septembre 2020, tandis que le taux net de dégradation s’est amélioré de 0,6 point de pourcentage à 5,3% comparativement au mois de décembre 2019, en relation avec les efforts de provisionnement réalisés.
« A l’instar des emplois, les ressources se sont renforcées de 266,0 milliards (+4,1%) pour s’établir à 6 790,9 milliards en septembre 2020, en liaison essentiellement avec la hausse des dépôts et emprunts de 250,0 milliards, les capitaux propres et ressources assimilées ainsi que les diverses autres dettes s’étant légèrement améliorés sur la période » relève M. Lo. Avant de confier enfin que les dépôts à vue représentent environ 57,0% de l’ensemble des ressources collectées.
La rentabilité des établissements de crédit s’est inscrite en hausse de 8,5 milliards en 2019
Ahmadou Al Amine Lo souligne également qu’aux termes de l’exercice 2019, la rentabilité des établissements de crédit s’est inscrite en hausse de 8,5 milliards (+9,0%) par rapport à 2018 pour ressortir 102,8 milliards, du fait d’un accroissement du Produit net bancaire (+35,5 milliards ; +8,6%) conjugué essentiellement à une baisse du coût du risque (-6,2 milliards ; 21,0%).
S’agissant du dispositif prudentiel en vigueur, il note que la conformité des assujettis est relativement satisfaisante. « Dans le contexte de la crise sanitaire, la Banque centrale a consenti des allègements sur le dispositif prudentiel (prorogation d’une année du calendrier de mise en œuvre des dispositions transitoires du dispositif qui devrait prendre fin en 2022), afin de permettre aux établissements de crédit de soutenir plus vigoureusement le financement de l’activité économique », rappelle le Directeur national de la Bceao au Sénégal. Qui explique enfin qu’autrement dit, les normes prudentielles applicables en 2019 ont été reconduites pour l’année 2020.
Bassirou MBAYE
Dans la foulée, M. Lo qui s’exprimait à l’issue de la rencontre trimestrielle entre le Directeur national de la BCEAO pour le Sénégal et l’Association professionnelle des Banques et Etablissements Financiers du Sénégal confie que les emplois nets du système bancaire sont passés de 6 775,5 milliards Cfa en décembre 2019 à 7 205,3 milliards en septembre 2020, en liaison avec la hausse des autres emplois bancaires (+438,1 milliards ; +22,2%) qui ont bénéficié d’un renforcement de l’activité de portefeuille des banques en 2020, à la faveur des titres émis par les différents Etats de l’Union pour faire face à la crise sanitaire et relancer l’activité économique.
Les crédits nets, pour leur part, se sont très légèrement contractés de 8,3 milliards (-0,2%) sur la période pour s’établir à 4 795,1 milliards en septembre 2020, poursuit le Directeur national de la Bceao. Qui ajoute que la répartition par terme des financements en faveur de la clientèle fait ressortir une prédominance des concours à moyen terme (55,5% contre 51,0% en décembre 2019) contre ceux à court terme (36,3% contre 40,9%) et à long terme (8,2% contre 8,1%).
Le taux net de dégradation du portefeuille s’est amélioré de 0,6 point de pourcentage par rapport à 2019
Par ailleurs, il souligne que le taux brut de dégradation du portefeuille est passé de 13,9% en décembre 2019 à 14,2% en septembre 2020, tandis que le taux net de dégradation s’est amélioré de 0,6 point de pourcentage à 5,3% comparativement au mois de décembre 2019, en relation avec les efforts de provisionnement réalisés.
« A l’instar des emplois, les ressources se sont renforcées de 266,0 milliards (+4,1%) pour s’établir à 6 790,9 milliards en septembre 2020, en liaison essentiellement avec la hausse des dépôts et emprunts de 250,0 milliards, les capitaux propres et ressources assimilées ainsi que les diverses autres dettes s’étant légèrement améliorés sur la période » relève M. Lo. Avant de confier enfin que les dépôts à vue représentent environ 57,0% de l’ensemble des ressources collectées.
La rentabilité des établissements de crédit s’est inscrite en hausse de 8,5 milliards en 2019
Ahmadou Al Amine Lo souligne également qu’aux termes de l’exercice 2019, la rentabilité des établissements de crédit s’est inscrite en hausse de 8,5 milliards (+9,0%) par rapport à 2018 pour ressortir 102,8 milliards, du fait d’un accroissement du Produit net bancaire (+35,5 milliards ; +8,6%) conjugué essentiellement à une baisse du coût du risque (-6,2 milliards ; 21,0%).
S’agissant du dispositif prudentiel en vigueur, il note que la conformité des assujettis est relativement satisfaisante. « Dans le contexte de la crise sanitaire, la Banque centrale a consenti des allègements sur le dispositif prudentiel (prorogation d’une année du calendrier de mise en œuvre des dispositions transitoires du dispositif qui devrait prendre fin en 2022), afin de permettre aux établissements de crédit de soutenir plus vigoureusement le financement de l’activité économique », rappelle le Directeur national de la Bceao au Sénégal. Qui explique enfin qu’autrement dit, les normes prudentielles applicables en 2019 ont été reconduites pour l’année 2020.
Bassirou MBAYE