Les constats de ces audits révèlent une situation d’une « extrême gravité ». Les audits font ressortir notamment des « dérapages, détournement de fonds, corruption et concussion, mensonges » etc. Le ministre en charge de l’économie, du plan et de la coopération a restitué un résumé du rapport d’audit concernant les finances publiques.
Abdourahmane Sarr, en l’occurrence, a souligné qu’il Il ressort de l’audit menée par l’inspection générale des finances qu’il y a eu 1 890 milliards de francs Cfa de « dettes contractées et non déclarées ». Le gouvernement de Macky Sall a également utilisé « 605 milliards de sur-financements dans des opérations extrabudgétaires » qui devaient être dépensés en 2024.
Cette situation explique, en partie, selon le gouvernement, le fait que les nouvelles autorités ont fait recours aux marchés financiers internationaux à leur arrivée pour gérer certaines dépenses courantes.
Le ministre en charge de l’économie a révélé que « la croissance du Pib, non agricole, a commencé sa décélération depuis 2018 ce qui signifie que les deux crises (Covid-19 guerre en Ukraine) ne peuvent pas être utilisées comme raison de la baisse de la croissance du Pib.
Les nouvelles autorités ont soutenu que les subventions en énergie ont coûté plus de 1200 milliards de francs Cfa entre 2022 et 2023. Les autorités de l’ancien régime ont, selon le ministre en charge de l’économie, « transmis de données erronées au Fmi pour pouvoir bénéficier des fonds ».
Le Fonds monétaire international (Fmi) a été informé de la situation par les nouvelles autorités qui voulaient faire l’état des lieux afin de commencer leur collaboration avec le Fmi sur la base de la transparence et de la confiance.
Le gouvernement de Ousmane Sonko s’engage, avec les partenaires notamment le Fmi et la Banque mondiale, à apporter des corrections appropriées à cette situation, ramener la dette de 83,7% du Pib en 2023 à en dessous de 70%, norme communautaire de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa).
Le ministre en charge de la justice, Ousmane Diagne a soutenu que dans ce cas d’espèce, les présumés responsables des manquements dans la gestion des deniers publics doivent faire face à la justice et s’expliquer sur les dérapages révélés par les audits de l’Igf.
Le premier ministre Ousmane Sonko s’engage, avec son gouvernement, à « éliminer les subventions non ciblées » et invite les sénégalais à un « effort de rattrapage qui nécessite beaucoup de sacrifices ».
Bassirou MBAYE
Abdourahmane Sarr, en l’occurrence, a souligné qu’il Il ressort de l’audit menée par l’inspection générale des finances qu’il y a eu 1 890 milliards de francs Cfa de « dettes contractées et non déclarées ». Le gouvernement de Macky Sall a également utilisé « 605 milliards de sur-financements dans des opérations extrabudgétaires » qui devaient être dépensés en 2024.
Cette situation explique, en partie, selon le gouvernement, le fait que les nouvelles autorités ont fait recours aux marchés financiers internationaux à leur arrivée pour gérer certaines dépenses courantes.
Le ministre en charge de l’économie a révélé que « la croissance du Pib, non agricole, a commencé sa décélération depuis 2018 ce qui signifie que les deux crises (Covid-19 guerre en Ukraine) ne peuvent pas être utilisées comme raison de la baisse de la croissance du Pib.
Les nouvelles autorités ont soutenu que les subventions en énergie ont coûté plus de 1200 milliards de francs Cfa entre 2022 et 2023. Les autorités de l’ancien régime ont, selon le ministre en charge de l’économie, « transmis de données erronées au Fmi pour pouvoir bénéficier des fonds ».
Le Fonds monétaire international (Fmi) a été informé de la situation par les nouvelles autorités qui voulaient faire l’état des lieux afin de commencer leur collaboration avec le Fmi sur la base de la transparence et de la confiance.
Le gouvernement de Ousmane Sonko s’engage, avec les partenaires notamment le Fmi et la Banque mondiale, à apporter des corrections appropriées à cette situation, ramener la dette de 83,7% du Pib en 2023 à en dessous de 70%, norme communautaire de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa).
Le ministre en charge de la justice, Ousmane Diagne a soutenu que dans ce cas d’espèce, les présumés responsables des manquements dans la gestion des deniers publics doivent faire face à la justice et s’expliquer sur les dérapages révélés par les audits de l’Igf.
Le premier ministre Ousmane Sonko s’engage, avec son gouvernement, à « éliminer les subventions non ciblées » et invite les sénégalais à un « effort de rattrapage qui nécessite beaucoup de sacrifices ».
Bassirou MBAYE