Sénégal : Plus de 70 milliards destinés à l’importation de produits horticoles

Mardi 13 Mai 2014

Le Sénégal débourse chaque année plus de 70 milliards de francs CFA dans l’importation de produits horticoles tels que la pomme de terre, l’oignon etc. a fait savoir, mardi à Dakar, Jean-Pierre Senghor, directeur de cabinet du ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion des valeurs civiques.


, Jean-Pierre Senghor, directeur de cabinet du ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion des valeurs civiques.
, Jean-Pierre Senghor, directeur de cabinet du ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion des valeurs civiques.
« L’Etat perd chaque année plus de 70 milliards de francs CFA. Notre pays dépend trop de l’extérieur en matière d’alimentation rien que pour l’importation des produits horticoles pour un pays qui a tout pour se développer en cette matière et de continuer à importer des produits horticoles », selon Jean Pierre Senghor.

M. Senghor s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture du 15 éme Salon national de l’emploi des jeunes qui a vu la participation d’associations de jeunes, des porteurs de projets et des personnes à la recherche d’encadrement et de financement.
« Le Sénégal possède des terres, de l’eau, des bras et surtout l’intelligence pour développer ce secteur sans pour autant faire recours aux importations », a-t-il ajouté.
« Le Sénégal dispose de 3,8 millions d’hectares de terres cultivables, mais nous n’exploitons pas plus que 2,5 millions d’hectares de terres ainsi que  35 000 000 m3 d’eau renouvelable  chaque année, alors que le niveau de notre irrigation est à 2% seulement », a expliqué  le directeur de cabinet du ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion des valeurs civiques.

« Il existe beaucoup de potentialités au  Sénégal  avec un faible niveau d’exploitation. Ce n’est plus acceptable que nous importions de la pomme de terre, alors que nous pouvons en produire ici en quantité suffisante.   Et c’est valable pour la tomate, l’oignon etc… Nous avons plus d’eau que le Maroc raison pour laquelle le Sénégal devrait assurer sa  propre souveraineté alimentaire ».

« Il faut procéder à l’intensification des zones d’irrigation en vue de travailler toute l’année. L’Etat a décidé de mettre des investissements lourds dans les Domaines Agricoles Communautaire (DAC) dont l’objectif est de créer les pôles de compétitivité dans les régions pour insérer plus de jeunes dans le tissu de l’emploi »,  a-t-il conclut.
 Ndeye Maguette Kébé

Actu-Economie


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