‘’Le bilan de l’ensablement de cette lagune est positif puisque, chaque année, il y a plus de sable qui rentre que de sable sort de la lagune. Du coup, elle s’ensable et il faut travailler, au moins, sur les quatre principaux canaux. Ainsi, avec le désensablement et le dragage de ces canaux, il y a 15 000 m3 de sable à enlever’’, a relevé Nicolas Widmer.
Il s’exprimait lors d’une visite de terrains initié dans le cadre d’un atelier sur : ‘’La réduction des impacts des infrastructures sur les écosystèmes côtiers : Enjeux et défis au Sénégal’’, à l’initiative du Groupe d’action et d’initiative pour un développement alternatif’ (GAIA) et le réseau ‘’Appel (Alliance des parlementaires et des élus locaux pour la protection de l’environnement des pays du littoral ouest-africain).
Cet atelier entre dans le cadre d’un projet régional coordonné par le Partenariat régional de conservation de la zone côtière et marine en Afrique de l’O(PRCM) et Wetlands international, avec le soutien de la Fondation MAVA.
‘’On a constaté qu’en amont de la lagune, certaines zones disposent d’une salinité de 45 mg par litre, alors que l’eau de mer a une salinité située entre 33 et 35 mg par litre. Donc, si on veut conserver la lagune, il faut absolument qu’au maximum que l’ensemble de la lagune soit d’une salinité de l’eau de mer’’, a indiqué Nicolas Widmer.
Selon M. Widmer qui vit dans cette localité du département de Mbour depuis sa retraite, a signalé que de la route nationale n°1 vers la réserve de Bandia jusqu’à la Somone, la rivière est en train de mourir parce qu’il n’y a plus d’eau douce qui y arrive pendant l’hivernage et que l’eau de mer n’y arrive pas, parce que le niveau de la rivière est très remonté.
‘’Si on veut reprofiler la lagune de la Somone, on va jusqu’à 25 voire 30 000 m3 de sable à enlever. Ce qui fait des sommes importantes, puisque le budget minimal pour le dragage de cette lagune, est de l’ordre de 200 à 250 millions de francs CFA, alors que le budget optimum, qui permet d’avoir un travail accompli qui serait efficace pendant six à dix ans, est de l’ordre de 400 à 500 millions de francs CFA’’, a-t-il fait savoir.
Pour lui, c’est un ‘’budget raisonnable’’ puisque cette lagune emploie directement 450 personnes, sans compter les autres emplois connexes qui sont créés, notamment au niveau de certains réceptifs hôteliers. Et puis, une bonne partie des populations de la commune de Somone et des autres villages environnants vivent grâce à cette lagune, a fait noter M. Widmer.
‘’Il est donc extrêmement important que cette lagune soit préservée. Et pour ça, il faut que les travaux de dragage soient réalisés. Mais, il faut d’ores et déjà que ces travaux soient entamés avant, au moins, la fin de 2021, puisque l’étude d’impact a été validée en fin 2016, avec une validité de cinq ans. Au-delà de 2021, il faudra refaire une autre étude’’, a expliqué Nicolas Widmer.
Serigne Makhtar Fall
Il s’exprimait lors d’une visite de terrains initié dans le cadre d’un atelier sur : ‘’La réduction des impacts des infrastructures sur les écosystèmes côtiers : Enjeux et défis au Sénégal’’, à l’initiative du Groupe d’action et d’initiative pour un développement alternatif’ (GAIA) et le réseau ‘’Appel (Alliance des parlementaires et des élus locaux pour la protection de l’environnement des pays du littoral ouest-africain).
Cet atelier entre dans le cadre d’un projet régional coordonné par le Partenariat régional de conservation de la zone côtière et marine en Afrique de l’O(PRCM) et Wetlands international, avec le soutien de la Fondation MAVA.
‘’On a constaté qu’en amont de la lagune, certaines zones disposent d’une salinité de 45 mg par litre, alors que l’eau de mer a une salinité située entre 33 et 35 mg par litre. Donc, si on veut conserver la lagune, il faut absolument qu’au maximum que l’ensemble de la lagune soit d’une salinité de l’eau de mer’’, a indiqué Nicolas Widmer.
Selon M. Widmer qui vit dans cette localité du département de Mbour depuis sa retraite, a signalé que de la route nationale n°1 vers la réserve de Bandia jusqu’à la Somone, la rivière est en train de mourir parce qu’il n’y a plus d’eau douce qui y arrive pendant l’hivernage et que l’eau de mer n’y arrive pas, parce que le niveau de la rivière est très remonté.
‘’Si on veut reprofiler la lagune de la Somone, on va jusqu’à 25 voire 30 000 m3 de sable à enlever. Ce qui fait des sommes importantes, puisque le budget minimal pour le dragage de cette lagune, est de l’ordre de 200 à 250 millions de francs CFA, alors que le budget optimum, qui permet d’avoir un travail accompli qui serait efficace pendant six à dix ans, est de l’ordre de 400 à 500 millions de francs CFA’’, a-t-il fait savoir.
Pour lui, c’est un ‘’budget raisonnable’’ puisque cette lagune emploie directement 450 personnes, sans compter les autres emplois connexes qui sont créés, notamment au niveau de certains réceptifs hôteliers. Et puis, une bonne partie des populations de la commune de Somone et des autres villages environnants vivent grâce à cette lagune, a fait noter M. Widmer.
‘’Il est donc extrêmement important que cette lagune soit préservée. Et pour ça, il faut que les travaux de dragage soient réalisés. Mais, il faut d’ores et déjà que ces travaux soient entamés avant, au moins, la fin de 2021, puisque l’étude d’impact a été validée en fin 2016, avec une validité de cinq ans. Au-delà de 2021, il faudra refaire une autre étude’’, a expliqué Nicolas Widmer.
Serigne Makhtar Fall