Les services financiers numériques sont certes essentiels au regard de leur expansion notée et de la croissance du volume de transactions mais cependant, leur utilisation expose à des problèmes de protection des consommateurs.
L’étude montre qu’il y a des problèmes importants au Sénégal à résoudre puisqu’une proportion très importante, soit plus de 78% des usagers des Sfn ont été confrontés à un risque de fraude ou d’arnaque.
Éric Duflos, responsable de la protection des consommateurs et spécialiste principal du secteur financier au sein du CGAP ajoute que plus de 40% des personnes étaient confrontées à des arnaques et plus de 40% également ne comprennent pas les coûts des services de mobile money, de finance numérique.
Quand les consommateurs font appel à leurs fournisseurs de services, M. Duflos rapporte que les problèmes sont bien souvent résolus mais « malheureusement beaucoup d’entre eux ne font pas appel à l’aide auprès de leurs fournisseurs ».
Pour éviter les arnaques, il indique qu’il y a des solutions technologiques au niveau international avec des entreprises de cyber sécurité qui peuvent aider les entreprises à identifier les arnaques et à créer un bouclier de protection.
Mais aussi, dit-il, il y a des solutions en termes de surveillance du marché. En ce sens, il souligne que l’OQSF et la BCEAO peuvent jouer un rôle important en termes de surveillance du marché pour l’évolution des risques, de mieux les comprendre pour pouvoir les résoudre.
Il est aussi nécessaire, selon lui, de voir comment améliorer la capacité des consommateurs à travers des programmes d’éducation financière qui prennent en compte le volet digital.
Pour lui, c’est à travers une collaboration entre les différents acteurs de l’écosystème des services financiers numériques, qui permettra de faire face aux arnaques et fraudes qui, à l’en croire, augmentent plus rapidement que l’innovation technologique.
Pour sa part, le Secrétaire exécutif de l’OQSF confie que l'atelier réunit les acteurs clés de l'écosystème des SFN au Sénégal et permet de partager le diagnostic et les solutions à mettre en place afin de mitiger les risques auxquels font face les usagers de SFN.
Monsieur Habib NDAO a par ailleurs souligné aussi que l’atelier entre dans le cadre de la promotion et la mise en œuvre de la stratégie régionale et nationale d’inclusion financière. Selon lui, le premier levier sur lequel nous nous fondons pour cette inclusion financière, dit-il, sont les services financiers numériques.
C’est ce qui a justifié la réalisation de cette enquête qui a menée en collaboration avec le CGAP dans le but d’identifier les risques auxquels les usagers de services financiers numériques sont exposés.
Bassirou MBAYE
L’étude montre qu’il y a des problèmes importants au Sénégal à résoudre puisqu’une proportion très importante, soit plus de 78% des usagers des Sfn ont été confrontés à un risque de fraude ou d’arnaque.
Éric Duflos, responsable de la protection des consommateurs et spécialiste principal du secteur financier au sein du CGAP ajoute que plus de 40% des personnes étaient confrontées à des arnaques et plus de 40% également ne comprennent pas les coûts des services de mobile money, de finance numérique.
Quand les consommateurs font appel à leurs fournisseurs de services, M. Duflos rapporte que les problèmes sont bien souvent résolus mais « malheureusement beaucoup d’entre eux ne font pas appel à l’aide auprès de leurs fournisseurs ».
Pour éviter les arnaques, il indique qu’il y a des solutions technologiques au niveau international avec des entreprises de cyber sécurité qui peuvent aider les entreprises à identifier les arnaques et à créer un bouclier de protection.
Mais aussi, dit-il, il y a des solutions en termes de surveillance du marché. En ce sens, il souligne que l’OQSF et la BCEAO peuvent jouer un rôle important en termes de surveillance du marché pour l’évolution des risques, de mieux les comprendre pour pouvoir les résoudre.
Il est aussi nécessaire, selon lui, de voir comment améliorer la capacité des consommateurs à travers des programmes d’éducation financière qui prennent en compte le volet digital.
Pour lui, c’est à travers une collaboration entre les différents acteurs de l’écosystème des services financiers numériques, qui permettra de faire face aux arnaques et fraudes qui, à l’en croire, augmentent plus rapidement que l’innovation technologique.
Pour sa part, le Secrétaire exécutif de l’OQSF confie que l'atelier réunit les acteurs clés de l'écosystème des SFN au Sénégal et permet de partager le diagnostic et les solutions à mettre en place afin de mitiger les risques auxquels font face les usagers de SFN.
Monsieur Habib NDAO a par ailleurs souligné aussi que l’atelier entre dans le cadre de la promotion et la mise en œuvre de la stratégie régionale et nationale d’inclusion financière. Selon lui, le premier levier sur lequel nous nous fondons pour cette inclusion financière, dit-il, sont les services financiers numériques.
C’est ce qui a justifié la réalisation de cette enquête qui a menée en collaboration avec le CGAP dans le but d’identifier les risques auxquels les usagers de services financiers numériques sont exposés.
Bassirou MBAYE