La campagne, qui se tiendra avec la participation de jeunes de l’ensemble du continent africain, rassemblera les informations émanant d’un débat positif. Cette conversation encouragera les citoyens africains ordinaires, qui interagissent avec les services publics au quotidien, à mettre en avant les cas de services exemplaires rencontrés lors de leur quête de soins de santé, d’éducation, d’opportunités d’emploi et bien d’autres aspects de leurs vies.
Le discours courant sur la corruption dans les services publics africains a, inconsciemment omis de reconnaître les fonctionnaires performants qui, à l’opposé, servent leurs pays avec intégrité, restant fidèle aux valeurs éthiques du service public de justice, équité et intégrité, tout en évitant de tomber dans le piège de la corruption », a indiqué Mme Vera Songwe, Secrétaire Exécutive de la CEA à la veille du lancement.
«De tels individus jouent pourtant un rôle crucial dans le fonctionnement de l’Afrique et sa marche vers le développement», a-t-elle ajouté.
«Nous devons être conscients que l’Afrique ne sera pas en mesure de tirer parti des possibilités de transformation promises par les différents cadres de développement régionaux et mondiaux» si le fléau de la corruption persiste, avait prévenu la Secrétaire Exécutive de la CEA, Vera Songwe, dans son discours à la session du Conseil exécutif du 31ème Sommet de l’Union Africaine il y a quelques jours.
Selon des estimations récentes, près de 22% de la population qui a interagit avec un service public en Afrique en 2015 a dû payer des dessous de table, un phénomène particulièrement observé dans le cas des interactions avec la police ou les tribunaux.
Les services publics constituant l’un des liens les plus utilisés et visibles entre l’Etat et les populations, une corruption répandue pourrait avoir un impact significatif sur la perception des gouvernements.
Menée sur les réseaux sociaux, la campagne durera six mois, de juillet à décembre 2018. Cette initiative se tient dans le cadre du thème de l’Union Africaine pour cette année : «Vaincre la corruption : une voie durable pour la transformation de l'Afrique».
Pathe TOURE
Le discours courant sur la corruption dans les services publics africains a, inconsciemment omis de reconnaître les fonctionnaires performants qui, à l’opposé, servent leurs pays avec intégrité, restant fidèle aux valeurs éthiques du service public de justice, équité et intégrité, tout en évitant de tomber dans le piège de la corruption », a indiqué Mme Vera Songwe, Secrétaire Exécutive de la CEA à la veille du lancement.
«De tels individus jouent pourtant un rôle crucial dans le fonctionnement de l’Afrique et sa marche vers le développement», a-t-elle ajouté.
«Nous devons être conscients que l’Afrique ne sera pas en mesure de tirer parti des possibilités de transformation promises par les différents cadres de développement régionaux et mondiaux» si le fléau de la corruption persiste, avait prévenu la Secrétaire Exécutive de la CEA, Vera Songwe, dans son discours à la session du Conseil exécutif du 31ème Sommet de l’Union Africaine il y a quelques jours.
Selon des estimations récentes, près de 22% de la population qui a interagit avec un service public en Afrique en 2015 a dû payer des dessous de table, un phénomène particulièrement observé dans le cas des interactions avec la police ou les tribunaux.
Les services publics constituant l’un des liens les plus utilisés et visibles entre l’Etat et les populations, une corruption répandue pourrait avoir un impact significatif sur la perception des gouvernements.
Menée sur les réseaux sociaux, la campagne durera six mois, de juillet à décembre 2018. Cette initiative se tient dans le cadre du thème de l’Union Africaine pour cette année : «Vaincre la corruption : une voie durable pour la transformation de l'Afrique».
Pathe TOURE