Invictus a eu une croissance très dynamique au fil des années avec un positionnement majeur dans le développement du Marché financier régional et le financement des économies de la zone Umoa. Que traduit ce niveau de croissance ? Est-elle en ligne droite avec votre vision ?
Ce niveau de croissance traduit la vision globale de notre Sgi Invictus Capital & Finance qui est d’offrir des solutions de financement et d’investissement adaptées aussi bien aux émetteurs qu’aux investisseurs.
Notre vision première est d’amorcer une nouvelle dynamique de marché, et de ce rapport, notre métier revêt un caractère important parce qu’il touche à l’humain, d’autant qu’il requiert une écoute active afin de comprendre les besoins de chaque partie. C’est un métier qui demande un accompagnement personnalisé des clients émetteurs comme investisseurs, afin de leur offrir des solutions sur mesure.
A ce titre, nous voulons être un guichet unique de la finance et un partenaire financier de premier ordre. Cette position est aujourd’hui partagée par toute l’équipe d’Invictus Capital & Finance et qui d’ailleurs en fait une force qui explique certainement le niveau de croissance que l’on connait aujourd’hui.
Vous avez lancé 5 opérations sur le Marché financier régional de l’Umoa (2 souveraines et 3 Corporate) dans un contexte de marché difficile, lié à la raréfaction de la liquidité et des investisseurs de plus en plus exigeants. N’avez-vous pas craint une non-réaction du marché ?
Nous avons certes une connaissance de la situation du marché, mais le principal point d’attention de notre point de vue demeure la cartographie des investisseurs à exploiter.
Nous l’avons bien compris et d’ailleurs, nous l’avons intégré dans notre approche avec des emprunts tranchés, afin de répondre aux exigences de chaque catégorie d’investisseur.
Le marché a toujours répondu aux opportunités d’investissement, mais différemment et ce, en fonction de l’offre qui a été faite aux investisseurs.
Nous nous assurons, en effet, que chacune de nos transactions soit structurée dans l’optique d’atteindre les attentes de tout type d’investisseurs, qu’il soit une personne physique ou morale et ce, peu importe son pays de résidence.
En consortium avec KF titrisation vous accompagnez Sonatel pour un emprunt obligataire à travers la titrisation de créances dans le cadre du déploiement de la licence 5G et la poursuite de la fibre optique. Pourquoi avoir choisi la titrisation de créances et quelles sont les facteurs clés de cette structuration ?
La titrisation est un mécanisme de financement innovant qui permet de se financer sans alourdir son endettement.
Dans un schéma plus simple, Sonatel, via cette opération cède une partie de ses créances à un Fonds commun de titrisation de créances (Fctc) qui émet des obligations destinées aux investisseurs contre une souscription en numéraire. Les fonds ainsi collectés seront transférés à Sonatel contre les créances reçues.
Ce type de transaction permet de se financer à un instant T sur la base des créances actuelles et futures.
Le financement des projets d’investissement par la titrisation de créances est une option efficiente et innovante dans un contexte de développement à long terme.
Parmi les facteurs clés de succès de cette structuration on peut en citer trois :
Dans un contexte de réajustement des marchés, pensez-vous que le marché financier demeure un solide pilier de financement des Etats de l’Uemoa et des entreprises publiques et privées ?
Nous en sommes convaincus, d’où, nos sollicitations de ce marché qui nous a permis, depuis le début de l’année, de lever pour le compte de nos clients émetteurs plus de 350 milliards de FCFA. Rappelons que notre marché demeure assez jeune en comparaison aux autres places financières, d’où un fort potentiel de croissance et de mutation avec l’intégration de nouveaux produits et services.
Je vous fais noter aussi, que malgré la crise politico-sociale dans certains pays de la zone, le marché est toujours resté stable avec un plan de remboursements jusque-là honoré.
Quels sont vos ambitions à court et moyen terme ?
En quelques mots, je dirais à court terme, maintenir notre positionnement et à moyen terme devenir une référence incontournable sur le Marché financier régional.
Pour le moment, restez connectés et suivez-nous !
Lejecos Magazine
Ce niveau de croissance traduit la vision globale de notre Sgi Invictus Capital & Finance qui est d’offrir des solutions de financement et d’investissement adaptées aussi bien aux émetteurs qu’aux investisseurs.
Notre vision première est d’amorcer une nouvelle dynamique de marché, et de ce rapport, notre métier revêt un caractère important parce qu’il touche à l’humain, d’autant qu’il requiert une écoute active afin de comprendre les besoins de chaque partie. C’est un métier qui demande un accompagnement personnalisé des clients émetteurs comme investisseurs, afin de leur offrir des solutions sur mesure.
A ce titre, nous voulons être un guichet unique de la finance et un partenaire financier de premier ordre. Cette position est aujourd’hui partagée par toute l’équipe d’Invictus Capital & Finance et qui d’ailleurs en fait une force qui explique certainement le niveau de croissance que l’on connait aujourd’hui.
Vous avez lancé 5 opérations sur le Marché financier régional de l’Umoa (2 souveraines et 3 Corporate) dans un contexte de marché difficile, lié à la raréfaction de la liquidité et des investisseurs de plus en plus exigeants. N’avez-vous pas craint une non-réaction du marché ?
Nous avons certes une connaissance de la situation du marché, mais le principal point d’attention de notre point de vue demeure la cartographie des investisseurs à exploiter.
Nous l’avons bien compris et d’ailleurs, nous l’avons intégré dans notre approche avec des emprunts tranchés, afin de répondre aux exigences de chaque catégorie d’investisseur.
Le marché a toujours répondu aux opportunités d’investissement, mais différemment et ce, en fonction de l’offre qui a été faite aux investisseurs.
Nous nous assurons, en effet, que chacune de nos transactions soit structurée dans l’optique d’atteindre les attentes de tout type d’investisseurs, qu’il soit une personne physique ou morale et ce, peu importe son pays de résidence.
En consortium avec KF titrisation vous accompagnez Sonatel pour un emprunt obligataire à travers la titrisation de créances dans le cadre du déploiement de la licence 5G et la poursuite de la fibre optique. Pourquoi avoir choisi la titrisation de créances et quelles sont les facteurs clés de cette structuration ?
La titrisation est un mécanisme de financement innovant qui permet de se financer sans alourdir son endettement.
Dans un schéma plus simple, Sonatel, via cette opération cède une partie de ses créances à un Fonds commun de titrisation de créances (Fctc) qui émet des obligations destinées aux investisseurs contre une souscription en numéraire. Les fonds ainsi collectés seront transférés à Sonatel contre les créances reçues.
Ce type de transaction permet de se financer à un instant T sur la base des créances actuelles et futures.
Le financement des projets d’investissement par la titrisation de créances est une option efficiente et innovante dans un contexte de développement à long terme.
Parmi les facteurs clés de succès de cette structuration on peut en citer trois :
- L’option des 2 compartiments pour permettre à chaque investisseur de choisir un compartiment qui correspond à ses objectifs de placement ;
- La qualité des créances et du cédant ;
- La robustesse des mécanismes de rehaussement qui a permis d’obtenir pour les deux compartiments la note maximale de AAA.
Dans un contexte de réajustement des marchés, pensez-vous que le marché financier demeure un solide pilier de financement des Etats de l’Uemoa et des entreprises publiques et privées ?
Nous en sommes convaincus, d’où, nos sollicitations de ce marché qui nous a permis, depuis le début de l’année, de lever pour le compte de nos clients émetteurs plus de 350 milliards de FCFA. Rappelons que notre marché demeure assez jeune en comparaison aux autres places financières, d’où un fort potentiel de croissance et de mutation avec l’intégration de nouveaux produits et services.
Je vous fais noter aussi, que malgré la crise politico-sociale dans certains pays de la zone, le marché est toujours resté stable avec un plan de remboursements jusque-là honoré.
Quels sont vos ambitions à court et moyen terme ?
En quelques mots, je dirais à court terme, maintenir notre positionnement et à moyen terme devenir une référence incontournable sur le Marché financier régional.
Pour le moment, restez connectés et suivez-nous !
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