«La croissance du Pib réel est estimée à 4,3 % – 1,5 % par habitant en 2023 – soit supérieur au taux de croissance de 3,8 % enregistré en 2022 et au-dessus des projections initiales de 4,1 % », informe la Banque mondiale. Après avoir atteint un pic de 9,7 % en 2022, l’inflation a reculé à 5,9 % en 2023.
Selon le rapport, l’ambition de consolider les finances publiques envisagée dans la loi de finances 2023 s’est matérialisée même si le déficit global a été un peu plus élevé que prévu. Le déficit du compte courant s’est considérablement amélioré, permettant ainsi d’augmenter les réserves internationales.
Elle a rappelé que pour lutter contre l’inflation, la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) a relevé ses taux d’intérêt directeurs de 150 points de base cumulés depuis la mi-2022, à 3,5 % pour les appels de fonds et à 5,5 % pour la facilité de prêt marginal.
«Les perspectives restent globalement positives, avec l’engagement des autorités pour des réformes structurelles majeures et l’amélioration de la transparence, mais elles dépendent d’un solide engagement en faveur de la stabilité macroéconomique », prévoit la Banque mondiale.
Dans l’ensemble, elle relève que les incertitudes nationales, régionales et mondiales sont élevées, faisant pencher les risques vers la baisse.
Le Sénégal a relativement bien résisté aux multiples chocs, l’incidence de la pauvreté restant relativement inchangée à 37,5 % en 2021/2022 contre 37,8 % en 2018/2019, malgré la pandémie. Les Sénégalais pauvres restent concentrés dans les zones rurales et plus fortement dans le bassin arachidier. La baisse observée de la consommation par habitant a été surtout ressentie par les ménages plus aisés. Le taux de croissance moyen des plus pauvres a été moins négatif que celui des plus aisés, ce qui a entraîné une diminution des inégalités aux niveaux aussi bien national qu’urbain et rural.
«L’amélioration de la mobilisation des recettes domestiques est essentielle pour que le Sénégal puisse réaliser ses ambitions en matière de développement. La croissance et le dynamisme des recettes fiscales du Sénégal se sont régulièrement améliorés au cours de la dernière décennie, surpassant ses pairs, mais les recettes restent en deçà de leur potentiel », fait savoir l’institution.
L’impôt sur le revenu des personnes physiques produit peu de recettes, et sa contribution aux recettes fiscales totales a stagné au cours de la dernière décennie en raison de l’étroitesse de l’assiette fiscale et de l’absence d’élan réformateur. L’accélération des réformes de l’administration fiscale et des politiques visant l’Irpp peut contribuer à stimuler les efforts de mobilisation des recettes intérieures.
Adou FAYE
Selon le rapport, l’ambition de consolider les finances publiques envisagée dans la loi de finances 2023 s’est matérialisée même si le déficit global a été un peu plus élevé que prévu. Le déficit du compte courant s’est considérablement amélioré, permettant ainsi d’augmenter les réserves internationales.
Elle a rappelé que pour lutter contre l’inflation, la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) a relevé ses taux d’intérêt directeurs de 150 points de base cumulés depuis la mi-2022, à 3,5 % pour les appels de fonds et à 5,5 % pour la facilité de prêt marginal.
«Les perspectives restent globalement positives, avec l’engagement des autorités pour des réformes structurelles majeures et l’amélioration de la transparence, mais elles dépendent d’un solide engagement en faveur de la stabilité macroéconomique », prévoit la Banque mondiale.
Dans l’ensemble, elle relève que les incertitudes nationales, régionales et mondiales sont élevées, faisant pencher les risques vers la baisse.
Le Sénégal a relativement bien résisté aux multiples chocs, l’incidence de la pauvreté restant relativement inchangée à 37,5 % en 2021/2022 contre 37,8 % en 2018/2019, malgré la pandémie. Les Sénégalais pauvres restent concentrés dans les zones rurales et plus fortement dans le bassin arachidier. La baisse observée de la consommation par habitant a été surtout ressentie par les ménages plus aisés. Le taux de croissance moyen des plus pauvres a été moins négatif que celui des plus aisés, ce qui a entraîné une diminution des inégalités aux niveaux aussi bien national qu’urbain et rural.
«L’amélioration de la mobilisation des recettes domestiques est essentielle pour que le Sénégal puisse réaliser ses ambitions en matière de développement. La croissance et le dynamisme des recettes fiscales du Sénégal se sont régulièrement améliorés au cours de la dernière décennie, surpassant ses pairs, mais les recettes restent en deçà de leur potentiel », fait savoir l’institution.
L’impôt sur le revenu des personnes physiques produit peu de recettes, et sa contribution aux recettes fiscales totales a stagné au cours de la dernière décennie en raison de l’étroitesse de l’assiette fiscale et de l’absence d’élan réformateur. L’accélération des réformes de l’administration fiscale et des politiques visant l’Irpp peut contribuer à stimuler les efforts de mobilisation des recettes intérieures.
Adou FAYE