Selon le document, les comptes extérieurs de l’Union en 2020 portent l'empreinte de la crise sanitaire mondiale liée à la pandémie de la Covid-19, dont les effets ont perturbé les échanges extérieurs. Le solde global de la balance des paiements de l’Union est ressorti excédentaire de 15,8 milliards en 2020 contre 1.635,1 milliards en 2019. Cette évolution, explique la Bceao, traduit la forte contraction des flux de capitaux au titre du compte financier, qui ont à peine couvert les besoins de financement.
La Bceao informe que le solde déficitaire du compte des transactions courantes s'inscrit en baisse en 2020, ressortant à 4.066,2 milliards après 4.373,8 milliards une année plus tôt. Cette évolution est en lien avec la contraction du déficit du compte des biens, conjuguée avec la hausse de l'excédent du compte de revenu secondaire, dans un contexte de détérioration de la balance des services. Le déficit courant en pourcentage du Pib, s'est replié de 0,5 point en ressortant à 4,4% en 2020.
Elle souligne que le déficit de la balance commerciale s'est réduit de 891,3 milliards pour ressortir à 568,2 milliards en 2020. Cette évolution s’explique par la progression des exportations (+3,2%) conjuguée au repli des importations (-2,5%). Les exportations ont été tirées par le dynamisme des ventes d'or (+36,6%), dont les cours ont été orientés à la hausse en raison de son rôle de valeur refuge en période de crise, ainsi que celles de cacao (+2,6%) et de caoutchouc (+12,4%). S'agissant des importations, leur baisse est imputable à l’allègement de la facture énergétique (-10,4%), en ligne avec la chute des cours internationaux du pétrole, couplé au fléchissement des acquisitions de biens d’équipement et intermédiaires (-3,4%), induit par le ralentissement de l'exécution des grands projets de construction.
Le solde structurellement déficitaire de la balance des services de l'Union s'est aggravé de 18,5% pour ressortir à 4.267,8 milliards en 2020, en raison principalement du net repli des recettes touristiques (-59,2%), consécutif aux mesures de restriction sur les déplacements prises par les Etats dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie de la Covid-19.
Pour sa part, le compte du revenu primaire a affiché un solde déficitaire de 2.360,8 milliards en 2020, en aggravation de 6,4% par rapport au niveau observé une année plus tôt. Cette évolution s’explique essentiellement par la diminution des entrées nettes au titre de la rémunération des salariés, couplée à l'accroissement des paiements d’intérêts et de dividendes aux investisseurs étrangers.
L’excédent du compte du revenu secondaire s'est consolidé en progressant de 7,8% pour se situer à 3.130,6 milliards en 2020, en liaison essentiellement avec l’ampleur des appuis budgétaires en faveur de l'administration publique (+17,3%), dans le cadre des soutiens à la lutte contre la pandémie de la Covid-19, et la résilience des transferts de fonds des travailleurs migrants (+5,5%).
Adou FAYE
La Bceao informe que le solde déficitaire du compte des transactions courantes s'inscrit en baisse en 2020, ressortant à 4.066,2 milliards après 4.373,8 milliards une année plus tôt. Cette évolution est en lien avec la contraction du déficit du compte des biens, conjuguée avec la hausse de l'excédent du compte de revenu secondaire, dans un contexte de détérioration de la balance des services. Le déficit courant en pourcentage du Pib, s'est replié de 0,5 point en ressortant à 4,4% en 2020.
Elle souligne que le déficit de la balance commerciale s'est réduit de 891,3 milliards pour ressortir à 568,2 milliards en 2020. Cette évolution s’explique par la progression des exportations (+3,2%) conjuguée au repli des importations (-2,5%). Les exportations ont été tirées par le dynamisme des ventes d'or (+36,6%), dont les cours ont été orientés à la hausse en raison de son rôle de valeur refuge en période de crise, ainsi que celles de cacao (+2,6%) et de caoutchouc (+12,4%). S'agissant des importations, leur baisse est imputable à l’allègement de la facture énergétique (-10,4%), en ligne avec la chute des cours internationaux du pétrole, couplé au fléchissement des acquisitions de biens d’équipement et intermédiaires (-3,4%), induit par le ralentissement de l'exécution des grands projets de construction.
Le solde structurellement déficitaire de la balance des services de l'Union s'est aggravé de 18,5% pour ressortir à 4.267,8 milliards en 2020, en raison principalement du net repli des recettes touristiques (-59,2%), consécutif aux mesures de restriction sur les déplacements prises par les Etats dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie de la Covid-19.
Pour sa part, le compte du revenu primaire a affiché un solde déficitaire de 2.360,8 milliards en 2020, en aggravation de 6,4% par rapport au niveau observé une année plus tôt. Cette évolution s’explique essentiellement par la diminution des entrées nettes au titre de la rémunération des salariés, couplée à l'accroissement des paiements d’intérêts et de dividendes aux investisseurs étrangers.
L’excédent du compte du revenu secondaire s'est consolidé en progressant de 7,8% pour se situer à 3.130,6 milliards en 2020, en liaison essentiellement avec l’ampleur des appuis budgétaires en faveur de l'administration publique (+17,3%), dans le cadre des soutiens à la lutte contre la pandémie de la Covid-19, et la résilience des transferts de fonds des travailleurs migrants (+5,5%).
Adou FAYE