Le bras de fer entre la Cedeao et la junte au pouvoir au Mali se poursuit. Et c’est une série de sanctions contre la volonté de la junte de ne pas tenir des élections législatives et présidentielles en février que la Cedeao a prises ce dimanche à Accra à l’occasion de son sommet extraordinaire.
Concernant les sanctions, la Cedeao a décidé de la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la Cedeao et le Mali, de la suspension de toutes les transactions commerciales entre les pays de la Cedeao et Mali, à l'exception des produits de biens de consommation essentiels, produits pharmaceutiques, les fournitures et équipements médicaux, y compris le matériel pour le contrôle de la Covid-19, produits pétroliers et électricité.
Il s’agit également de la suspension du Mali de toute aide financière des institutions financières de la Cedeao (Bidc et Boad). Ces sanctions, informe-t-on, seront appliquées immédiatement et resteront en vigueur. « Les sanctions ne seront progressivement levées qu'après la finalisation d'un chronogramme acceptable et convenu et le suivi de progrès satisfaisants réalisés dans la mise en œuvre du chronogramme des élections », précise un communiqué de la Cedeao.
Le document note, par ailleurs, que compte tenu de l'impact potentiellement déstabilisateur sur le Mali et sur la région, créé par cette transition au Mali, l'Autorité décide d'activer immédiatement la Force en Attente de la Cedeao, qui devra être prête à toute éventualité.
La Conférence appelle l'Union africaine, les Nations Unies et les autres partenaires à soutenir le processus d'application de ces sanctions et à continuer d'apporter leur soutien à une transition politique acceptable, rapporte le document.
A l’en croire, malgré le démenti du gouvernement de transition malien, l'Autorité reste profondément préoccupée par le rapport cohérent sur le déploiement d'agents de sécurité privée au Mali avec son impact potentiellement déstabilisateur sur la région de l'Afrique de l'Ouest. « L'Autorité note que cette situation est étroitement liée à la transition politique au point mort dans le pays », confie, enfin, le communiqué.
Bassirou MBAYE
Concernant les sanctions, la Cedeao a décidé de la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la Cedeao et le Mali, de la suspension de toutes les transactions commerciales entre les pays de la Cedeao et Mali, à l'exception des produits de biens de consommation essentiels, produits pharmaceutiques, les fournitures et équipements médicaux, y compris le matériel pour le contrôle de la Covid-19, produits pétroliers et électricité.
Il s’agit également de la suspension du Mali de toute aide financière des institutions financières de la Cedeao (Bidc et Boad). Ces sanctions, informe-t-on, seront appliquées immédiatement et resteront en vigueur. « Les sanctions ne seront progressivement levées qu'après la finalisation d'un chronogramme acceptable et convenu et le suivi de progrès satisfaisants réalisés dans la mise en œuvre du chronogramme des élections », précise un communiqué de la Cedeao.
Le document note, par ailleurs, que compte tenu de l'impact potentiellement déstabilisateur sur le Mali et sur la région, créé par cette transition au Mali, l'Autorité décide d'activer immédiatement la Force en Attente de la Cedeao, qui devra être prête à toute éventualité.
La Conférence appelle l'Union africaine, les Nations Unies et les autres partenaires à soutenir le processus d'application de ces sanctions et à continuer d'apporter leur soutien à une transition politique acceptable, rapporte le document.
A l’en croire, malgré le démenti du gouvernement de transition malien, l'Autorité reste profondément préoccupée par le rapport cohérent sur le déploiement d'agents de sécurité privée au Mali avec son impact potentiellement déstabilisateur sur la région de l'Afrique de l'Ouest. « L'Autorité note que cette situation est étroitement liée à la transition politique au point mort dans le pays », confie, enfin, le communiqué.
Bassirou MBAYE