Dans ce contexte, a-t-il déclaré, le test de mesure de charge virale doit constituer une approche privilégiée pour le suivi du succès du traitement et le diagnostic de l'échec clinique. Le professeur Mboup intervenait lors de la clôture de la 8-ème session universitaire de rétrovirologie biologique organisée par l'université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
Selon le spécialiste, les lignes directrices recommandées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) permettent aussi de mettre sous traitement antirétroviral toutes les femmes enceintes, de poursuivre le traitement à vie ou jusqu'à ce que le risque de transmission du VIH au nourrisson ait disparu. Par ailleurs, a précisé le chef du service de bactériologie-virologie de l'hôpital Aristide Le Dantec, ces lignes directrices préconisent de mettre sous traitement antirétroviral tous les enfants de moins de 5 ans dès que le VIH est diagnostiqué.
"L'OMS précise qu'elle fonde ses recommandations sur des travaux qui prouvent que traiter plus précocement des personnes porteuses du virus avec des médicaments sûrs, abordables et faciles à gérer peut contribuer à les maintenir en bonne santé et à abaisser leur charge virale, ce qui réduit le risque de transmission", a-t-il dit. Les connaissances en sciences du vivant évoluent "si rapidement et si massivement que la compréhension du monde vivant en est constamment bouleversée", a rappelé Souleymane Mboup.
Selon lui, en 32 ans, la recherche sur le VIH/Sida a permis de réaliser "des progrès considérables qui ont parfois révolutionné l'approche médicale". Il en veut pour preuve "les nombreuses avancées" notées depuis la dernière session de ce diplôme universitaire.
La 8-ème session universitaire de rétrovirologie biologique accueille chaque année 30 candidats. Des médecins, pharmaciens, spécialistes en biologie, des biochimistes ou des paramédicaux provenant de différents pays d'Afrique francophone.
Depuis 2005, 196 biologistes d'Afrique et d'Haïti ont été déjà formés dans ce cadre, sous l'égide du Laboratoire de bactériologie-virologie du Centre hospitalier national (CHN) de l'université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.
Cette session de formation, sanctionnée par un diplôme universitaire, est organisée en partenariat avec Ensemble pour une solidarité thérapeutique en Réseau (ESTHER), l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Réseau africain de recherche sur le Sida (RARS). Pendant 4 semaines, les enseignements ont été assurés par des professeurs de rang magistral, dont six experts de la région Afrique et huit de la région du Nord.
APS
Selon le spécialiste, les lignes directrices recommandées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) permettent aussi de mettre sous traitement antirétroviral toutes les femmes enceintes, de poursuivre le traitement à vie ou jusqu'à ce que le risque de transmission du VIH au nourrisson ait disparu. Par ailleurs, a précisé le chef du service de bactériologie-virologie de l'hôpital Aristide Le Dantec, ces lignes directrices préconisent de mettre sous traitement antirétroviral tous les enfants de moins de 5 ans dès que le VIH est diagnostiqué.
"L'OMS précise qu'elle fonde ses recommandations sur des travaux qui prouvent que traiter plus précocement des personnes porteuses du virus avec des médicaments sûrs, abordables et faciles à gérer peut contribuer à les maintenir en bonne santé et à abaisser leur charge virale, ce qui réduit le risque de transmission", a-t-il dit. Les connaissances en sciences du vivant évoluent "si rapidement et si massivement que la compréhension du monde vivant en est constamment bouleversée", a rappelé Souleymane Mboup.
Selon lui, en 32 ans, la recherche sur le VIH/Sida a permis de réaliser "des progrès considérables qui ont parfois révolutionné l'approche médicale". Il en veut pour preuve "les nombreuses avancées" notées depuis la dernière session de ce diplôme universitaire.
La 8-ème session universitaire de rétrovirologie biologique accueille chaque année 30 candidats. Des médecins, pharmaciens, spécialistes en biologie, des biochimistes ou des paramédicaux provenant de différents pays d'Afrique francophone.
Depuis 2005, 196 biologistes d'Afrique et d'Haïti ont été déjà formés dans ce cadre, sous l'égide du Laboratoire de bactériologie-virologie du Centre hospitalier national (CHN) de l'université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.
Cette session de formation, sanctionnée par un diplôme universitaire, est organisée en partenariat avec Ensemble pour une solidarité thérapeutique en Réseau (ESTHER), l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Réseau africain de recherche sur le Sida (RARS). Pendant 4 semaines, les enseignements ont été assurés par des professeurs de rang magistral, dont six experts de la région Afrique et huit de la région du Nord.
APS