Système de certification des semences : L’Ocde engage un nouveau plan pour renforcer la participation africaine

Mercredi 2 Octobre 2024

Les ministres de l’Agriculture des pays membres du G7 ont mis en route un nouveau plan visant à renforcer la participation de l’Afrique dans le système administré par l’Ocde de certification des semences, dans le cadre plus large de l’action menée pour consolider l’activité agricole et sa contribution au développement économique.


Système de certification des semences : L’Ocde engage un nouveau plan pour renforcer la participation africaine
Selon un communiqué de presse, l’initiative commune G7-Ocde pour le renforcement de la certification des semences en Afrique — dont le coup d’envoi a été donné lors d’une réunion des ministres de l’Agriculture des pays membres du G7, tenue à Syracuse les 26 et 27 septembre — doit améliorer la qualité des semences, stimuler les rendements et les revenus agricoles et renforcer la productivité de l’agriculture sur le continent.

Les Systèmes des semences de l’Ocde explique-t-on,  forment le cadre international de la certification des semences agricoles destinées au commerce international : en assurant l’harmonisation des normes et procédures de certification des semences, ils en facilitent la circulation transfrontière. En effet, une bonne certification des semences permet d’améliorer la production intérieure, de développer les marchés d’exportation et de donner des gages de qualité aux cultivateurs, aux sélectionneurs et aux autorités. Les Systèmes des semences comptent 62 pays participants et ont été transposés en droit interne partout dans le monde.
 
L’initiative G7-Ocde a pour but de doper les moyens des pays africains en matière de certification des semences. L’idée est qu’une meilleure certification fera reculer la fraude, croître les rendements agricoles et grossir le potentiel de croissance du secteur agricole en Afrique.

Avec cette nouvelle initiative G7-Ocde, le nombre de pays africains participant aux systèmes de certification des semences passera à 14 en l’espace de cinq ans. Grâce aux activités de renforcement des capacités, ils seront plus à même de mener à bien les tâches suivantes : satisfaire aux normes mondiales définies dans les Systèmes des semences de l’Ocde, faciliter l’accès de la population agricole, paysanne incluse, à des semences de qualité, améliorer les moyens d’existence de la population agricole, paysanne incluse, faciliter les échanges et l’accès à de nouveaux marchés, mettre en place un système de semences accessible à tous pour atteindre les objectifs nationaux de sécurité alimentaire et de durabilité, y compris celui de la résilience face au changement climatique.

« Nous avons besoin de semences meilleures pour obtenir des systèmes alimentaires meilleurs. Depuis les années 1960, les Systèmes des semences de l’Ocde permettent de certifier l’identité et la pureté variétales des lots de semences destinés au commerce international, en conséquence de quoi les agriculteurs et agricultrices peuvent acheter des semences en toute confiance », a déclaré le Secrétaire général de l’Ocde, Mathias Cormann. 

« Cette nouvelle Initiative commune G7-Ocde, la première du genre, promet d’avoir un fort retentissement sur l’agriculture africaine, en rendant disponibles des semences abordables, accessibles et capables de s’adapter aux effets du changement climatique et autres imprévus, en stimulant les rendements et les revenus agricoles et en renforçant, à terme, la sécurité alimentaire et la productivité agricole sur l’ensemble du continent. »
 Adou FAYE
Actu-Economie


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