
Pour les huit Etats de l’Union monétaire ouest-africain (UMOA), le marché régional de titres constitue une source privilégiée pour le financement de leurs politiques de développement. A ce titre, l’agence UMOA-Titres joue un rôle fondamental.
Ainsi, dès sa création en mars 2013 et durant l’année 2014, l’Agence a mis un point d’honneur à prendre en main de façon progressive, le processus matériel des émissions mais aussi à travailler à prendre connaissance et à cerner les besoins des Etats membres de l’Union à travers des tournées promotionnelles. Selon son directeur, M. Adrien Diouf, « au cours de l’année 2014, un montant de 3691 milliards a été mobilisé de façon globale au profit des Etats membres de l’Union dont 2 516 milliards de FCFA sur le marché des adjudications. » De même au cours de l’année 2015, « l’Agence UMOA- Titres a accompagné les Etats de l’Union dans l’émission de 3 889 milliards de FCFA dont 2 764 milliards de FCFA au titre des adjudications. »
Le marché domestique sous régional est structuré en marché primaire, qui concerne le lancement pour la première fois d’un produit, et un marché secondaire.
On peut également distinguer le marché par adjudication et le marché par syndication. Le premier utilise deux instruments : les bons du trésor qui peuvent aller jusqu’à deux ans de maturité et les obligations du trésor avec une maturité plus longue, supérieure à deux ans.
Pour ce qui concerne le marché par syndication pour les nouveaux produits, les nouvelles émissions, il s’agit pour les sociétés de gestion et d’intermédiation (SGI) de convaincre les investisseurs à souscrire. Bien que les deux sortes de marchés soient complémentaires, il existe quelques différences. L’adjudication promeut le marché et la compétition tandis que la syndication se fonde sur la publicité et la communication grand public.
Dans les deux cas, les spécialistes de l’Agence UMOA-Titres comptent sur la presse pour une plus grande vulgarisation de leurs activités afin de faciliter aux Etats leurs appels publics à l’épargne et donner au grand public les clés pour comprendre le fonctionnement du marché régional des titres.
Amadou BA
Ainsi, dès sa création en mars 2013 et durant l’année 2014, l’Agence a mis un point d’honneur à prendre en main de façon progressive, le processus matériel des émissions mais aussi à travailler à prendre connaissance et à cerner les besoins des Etats membres de l’Union à travers des tournées promotionnelles. Selon son directeur, M. Adrien Diouf, « au cours de l’année 2014, un montant de 3691 milliards a été mobilisé de façon globale au profit des Etats membres de l’Union dont 2 516 milliards de FCFA sur le marché des adjudications. » De même au cours de l’année 2015, « l’Agence UMOA- Titres a accompagné les Etats de l’Union dans l’émission de 3 889 milliards de FCFA dont 2 764 milliards de FCFA au titre des adjudications. »
Le marché domestique sous régional est structuré en marché primaire, qui concerne le lancement pour la première fois d’un produit, et un marché secondaire.
On peut également distinguer le marché par adjudication et le marché par syndication. Le premier utilise deux instruments : les bons du trésor qui peuvent aller jusqu’à deux ans de maturité et les obligations du trésor avec une maturité plus longue, supérieure à deux ans.
Pour ce qui concerne le marché par syndication pour les nouveaux produits, les nouvelles émissions, il s’agit pour les sociétés de gestion et d’intermédiation (SGI) de convaincre les investisseurs à souscrire. Bien que les deux sortes de marchés soient complémentaires, il existe quelques différences. L’adjudication promeut le marché et la compétition tandis que la syndication se fonde sur la publicité et la communication grand public.
Dans les deux cas, les spécialistes de l’Agence UMOA-Titres comptent sur la presse pour une plus grande vulgarisation de leurs activités afin de faciliter aux Etats leurs appels publics à l’épargne et donner au grand public les clés pour comprendre le fonctionnement du marché régional des titres.
Amadou BA