Que pouvons-nous retenir de la 44 e réunion du comité des gouverneurs des banques centrales de la CEDEAO que vous présidez ?
C’est une réunion habituelle. En effet, ordinairement dans le cadre du processus d’intégration monétaire de la CEDEAO, les gouverneurs des banques centrales se réunissent pour faire le point des différentes actions qui ont été inscrites dans la feuille de route décidée par les Chefs d’Etat pour parvenir à ladite intégration. Je rappelle que les objectifs fixés par les Chefs d’Etat, c’est qu’en 2015, la Zone monétaire de l’Afrique de l’Ouest (ZMAO) – Ndr qui regroupe les Etats de la CEDEAO non membres de l’UEMOA – doit être intégrée et avoir une monnaie unique au même titre que la zone UEMOA qui a déjà une monnaie unique et une banque centrale unique. Ensuite, à l’horizon 2020, les deux institutions à savoir l’UEMOA et la ZMAO doivent fusionner pour avoir la monnaie unique de la CEDEAO qui est l’objectif final à atteindre. Les réunions de l’AMAO sont toujours précédées par les réunions de la ZMAO c’est-à-dire la future zone monétaire des autres Etats de la CEDEAO. Ces réunions ont pour but de faire le point sur l’avancement du processus.
Ce processus avance-t-il sans accrocs ?
Au niveau du Comité des Gouverneurs de la CEDEAO que je préside, nous avons pour rôle de faire le point sur l’avancement du processus dans sa globalité. Il est évident qu’au niveau de la ZMAO (l’autre zone qui doit faire sa monnaie en 2015), les gouverneurs concernés font le point et examinent si les conditions préalables sont toutes respectées. Ces conditions ne sont autres que les convergences entre les économies qui doivent permettre la création d’une monnaie unique. Il est évident que le processus suit son cours et qu’une évaluation est faite au niveau des pays en question. Je ne puis vous dire de façon précise si les convergences sont réussies ou pas mais une chose est sûre, certains Etats peuvent présenter individuellement des difficultés par rapport à leur situation économique et par rapport à l’évolution d’ensemble de l’économie. Une réunion de convergence des pays de la ZMAO devrait se tenir au lendemain de cette 44e réunion avec les gouverneurs et les ministres des finances et cela permettra de faire le point définitivement sur les difficultés et autres problèmes à résoudre au niveau de ses pays.
Nous sommes en 2013 et la création de la zone monétaire de l’Afrique de l’Ouest est attendue à l’horizon 2020. Ce délai n’est-il pas court ? Est-ce que vous y croyez ?
Bien sûr que j’y crois. Comme je l’ai dit, c’est même une nécessité à terme. Je l’ai dit dans mon discours de présentation que ce n’est pas seulement une vue mais une vision. C’est quelque chose qui correspond à une réalité, il faut qu’il y ait une intégration des économies africaines pour qu’effectivement ces économies puissent profiter de toutes les économies d’échelles et de tout le potentiel dont dispose la sous-région pour avoir une croissance beaucoup plus rapide et pour avoir une amélioration plus sensible et importante du niveau de vie des populations. C’est pour ces raisons que j’y crois. Cependant, il faut y mettre la volonté, une volonté politique affirmée par les Chefs d’Etat. Il faut que les opérations pratiques soient menées pour arriver à faire converger les économies et parvenir à la création d’une monnaie commune.
Abidjan.net
C’est une réunion habituelle. En effet, ordinairement dans le cadre du processus d’intégration monétaire de la CEDEAO, les gouverneurs des banques centrales se réunissent pour faire le point des différentes actions qui ont été inscrites dans la feuille de route décidée par les Chefs d’Etat pour parvenir à ladite intégration. Je rappelle que les objectifs fixés par les Chefs d’Etat, c’est qu’en 2015, la Zone monétaire de l’Afrique de l’Ouest (ZMAO) – Ndr qui regroupe les Etats de la CEDEAO non membres de l’UEMOA – doit être intégrée et avoir une monnaie unique au même titre que la zone UEMOA qui a déjà une monnaie unique et une banque centrale unique. Ensuite, à l’horizon 2020, les deux institutions à savoir l’UEMOA et la ZMAO doivent fusionner pour avoir la monnaie unique de la CEDEAO qui est l’objectif final à atteindre. Les réunions de l’AMAO sont toujours précédées par les réunions de la ZMAO c’est-à-dire la future zone monétaire des autres Etats de la CEDEAO. Ces réunions ont pour but de faire le point sur l’avancement du processus.
Ce processus avance-t-il sans accrocs ?
Au niveau du Comité des Gouverneurs de la CEDEAO que je préside, nous avons pour rôle de faire le point sur l’avancement du processus dans sa globalité. Il est évident qu’au niveau de la ZMAO (l’autre zone qui doit faire sa monnaie en 2015), les gouverneurs concernés font le point et examinent si les conditions préalables sont toutes respectées. Ces conditions ne sont autres que les convergences entre les économies qui doivent permettre la création d’une monnaie unique. Il est évident que le processus suit son cours et qu’une évaluation est faite au niveau des pays en question. Je ne puis vous dire de façon précise si les convergences sont réussies ou pas mais une chose est sûre, certains Etats peuvent présenter individuellement des difficultés par rapport à leur situation économique et par rapport à l’évolution d’ensemble de l’économie. Une réunion de convergence des pays de la ZMAO devrait se tenir au lendemain de cette 44e réunion avec les gouverneurs et les ministres des finances et cela permettra de faire le point définitivement sur les difficultés et autres problèmes à résoudre au niveau de ses pays.
Nous sommes en 2013 et la création de la zone monétaire de l’Afrique de l’Ouest est attendue à l’horizon 2020. Ce délai n’est-il pas court ? Est-ce que vous y croyez ?
Bien sûr que j’y crois. Comme je l’ai dit, c’est même une nécessité à terme. Je l’ai dit dans mon discours de présentation que ce n’est pas seulement une vue mais une vision. C’est quelque chose qui correspond à une réalité, il faut qu’il y ait une intégration des économies africaines pour qu’effectivement ces économies puissent profiter de toutes les économies d’échelles et de tout le potentiel dont dispose la sous-région pour avoir une croissance beaucoup plus rapide et pour avoir une amélioration plus sensible et importante du niveau de vie des populations. C’est pour ces raisons que j’y crois. Cependant, il faut y mettre la volonté, une volonté politique affirmée par les Chefs d’Etat. Il faut que les opérations pratiques soient menées pour arriver à faire converger les économies et parvenir à la création d’une monnaie commune.
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