La croissance de l’économie mondiale, ressortie à 3,6% en 2018, a décéléré pour s’établir à 2,9% en 2019. En dépit de ce contexte international peu favorable, M. Koné note que l’activité économique a été bien orientée dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) au cours de l’année sous revue.
Selon lui, les économies de la zone ont bénéficié d’un environnement sociopolitique globalement favorable, d’un climat des affaires en amélioration et de la poursuite des investissements dans les infrastructures socio-économiques. Le produit intérieur brut de l’Union est estimé à 6,6% en 2019, tout comme en 2018.
Au cours de l’année 2019, la Banque Centrale a continué à œuvrer pour une politique monétaire visant la stabilité des prix. En moyenne annuelle, le taux d’inflation est ressorti à -0,7% en 2019 contre une réalisation de 1,2% un an auparavant. Dans ce contexte, explique-t-il, la Bceao a poursuivi l’orientation accommodante de sa politique monétaire en maintenant, pour la sixième année consécutive, son principal taux directeur à 2,50%.
En outre, ajoute-t-il, au cours de l’exercice 2019, la Banque centrale a poursuivi ses efforts en matière de stabilité financière. Le dispositif de surveillance du risque systémique dans l’Union a été renforcé par l’adoption d’un cadre méthodologique d’identification des établissements bancaires
d’importance systémique.
Dans le même temps, elle a poursuivi l’implémentation des normes de Bâle II et III dans l’Uemoa. La Banque centrale a également mis l’accent sur le développement des services à l’économie, en amplifiant ses actions en faveur de la finance inclusive.
«Dans le domaine de l’intégration régionale, l’année 2019 a été marquée par des avancées significatives dans la mise en œuvre de la feuille de route en vue de la création de la monnaie unique de la Cedeao. Dans cette perspective et en vue de favoriser l’avènement de cette monnaie et faciliter son adoption par les Etats membres de l’Union, les chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Uemoa ont procédé à la révision de l’accord de coopération monétaire avec la France », a rappelé le gouverneur de la Bceao.
Adou FAYE
Selon lui, les économies de la zone ont bénéficié d’un environnement sociopolitique globalement favorable, d’un climat des affaires en amélioration et de la poursuite des investissements dans les infrastructures socio-économiques. Le produit intérieur brut de l’Union est estimé à 6,6% en 2019, tout comme en 2018.
Au cours de l’année 2019, la Banque Centrale a continué à œuvrer pour une politique monétaire visant la stabilité des prix. En moyenne annuelle, le taux d’inflation est ressorti à -0,7% en 2019 contre une réalisation de 1,2% un an auparavant. Dans ce contexte, explique-t-il, la Bceao a poursuivi l’orientation accommodante de sa politique monétaire en maintenant, pour la sixième année consécutive, son principal taux directeur à 2,50%.
En outre, ajoute-t-il, au cours de l’exercice 2019, la Banque centrale a poursuivi ses efforts en matière de stabilité financière. Le dispositif de surveillance du risque systémique dans l’Union a été renforcé par l’adoption d’un cadre méthodologique d’identification des établissements bancaires
d’importance systémique.
Dans le même temps, elle a poursuivi l’implémentation des normes de Bâle II et III dans l’Uemoa. La Banque centrale a également mis l’accent sur le développement des services à l’économie, en amplifiant ses actions en faveur de la finance inclusive.
«Dans le domaine de l’intégration régionale, l’année 2019 a été marquée par des avancées significatives dans la mise en œuvre de la feuille de route en vue de la création de la monnaie unique de la Cedeao. Dans cette perspective et en vue de favoriser l’avènement de cette monnaie et faciliter son adoption par les Etats membres de l’Union, les chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Uemoa ont procédé à la révision de l’accord de coopération monétaire avec la France », a rappelé le gouverneur de la Bceao.
Adou FAYE