« On constate une baisse de la production et des ventes dans de nombreux secteurs, en particulier ceux dans lesquels le travail à distance n'est pas possible, comme la fabrication, le commerce de détail, la construction et le tourisme », souligne Urbain Thierry Yogo, économiste principal de la Banque mondiale pour le Togo et coauteur du rapport.
Les petites et moyennes entreprises ont été particulièrement touchées. Selon le rapport, elles sont 41 % dans le secteur agricole et agro-industriel à avoir enregistré une baisse de leurs ventes de l’ordre de 75 à 100 %. De même que 33 % des entreprises du secteur du tourisme, 36 % de la branche fabrication et 35 % des entreprises de transport et logistique.
L’analyse de l’impact de la pandémie de Covid-19 sur l’économie togolaise repose, selon l’économiste, sur deux scénarios. Il s’agit d’après lui d’un scénario optimiste de courte durée de la crise sanitaire et un scénario alternatif, plus probable, dans lequel la crise s’étendrait au-delà de neuf mois.
La croissance en 2020 pourrait alors chuter à 1 % dans le meilleur des cas et le déficit budgétaire se situerait à 5,7 % du Produit intérieur brut (Pib), indique le rapport. Qui préconise enfin au gouvernement togolais d’apporter un soutien budgétaire de grande ampleur aux ménages les plus vulnérables et aux entreprises afin de stimuler la relance économique.
Bassirou MBAYE
Les petites et moyennes entreprises ont été particulièrement touchées. Selon le rapport, elles sont 41 % dans le secteur agricole et agro-industriel à avoir enregistré une baisse de leurs ventes de l’ordre de 75 à 100 %. De même que 33 % des entreprises du secteur du tourisme, 36 % de la branche fabrication et 35 % des entreprises de transport et logistique.
L’analyse de l’impact de la pandémie de Covid-19 sur l’économie togolaise repose, selon l’économiste, sur deux scénarios. Il s’agit d’après lui d’un scénario optimiste de courte durée de la crise sanitaire et un scénario alternatif, plus probable, dans lequel la crise s’étendrait au-delà de neuf mois.
La croissance en 2020 pourrait alors chuter à 1 % dans le meilleur des cas et le déficit budgétaire se situerait à 5,7 % du Produit intérieur brut (Pib), indique le rapport. Qui préconise enfin au gouvernement togolais d’apporter un soutien budgétaire de grande ampleur aux ménages les plus vulnérables et aux entreprises afin de stimuler la relance économique.
Bassirou MBAYE