« La priorité absolue pour l’Afrique est de parvenir à une transformation économique inclusive et durable. Cette transformation apporterait des effets tangibles sur la création d’emplois et l’éradication de la pauvreté et s’attaquerait à la triple crise planétaire du changement climatique, de la perte de biodiversité et de la pollution" », a déclaré Antonio Pedro dans une allocution vidéo à l’ouverture, le 17 août, de la 19ème session ordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement à Addis-Abeba, en Éthiopie.
La réunion ministérielle de la 19ème session ordinaire de l’AMCEN s’est tenue sous le thème, « Saisir les opportunités et renforcer la collaboration pour relever les défis environnementaux en Afrique ».
« L’Afrique a donc besoin de repenser en profondeur la manière dont elle relève ses vastes défis de développement si elle veut atteindre les objectifs de l’Agenda 2063, le Programme 2030 des Nations Unies pour le développement durable et divers objectifs de développement nationaux, tout en se positionnant au centre du programme de transition mondial à l’énergie propre », a déclaré M. Pedro.
Abritant jusqu’à un tiers des réserves minérales mondiales, la Cea relève, dans un communiqué, que l’Afrique produit actuellement plus de la moitié des métaux tels que la platine, le manganèse, le cobalt et autres.
Avec une demande mondiale en énergie éolienne, en véhicules électriques et autres produits capables de produire de l’électricité et de transporter des personnes et des marchandises sans émettre de CO2, le communiqué rapporte qu’on prévoit une augmentation considérable de la demande de lithium, de cobalt, de graphite, de nickel et de cuivre d’ici 2040.
A l’en croire, une transition énergétique verte est essentielle pour l’Afrique, une région qui compte 80 % des 733 millions de personnes dans le monde sans accès à l’électricité et 39 % des 2,4 milliards de personnes sans accès à une cuisine propre.
Soulignant l’énorme opportunité qui se présente à l’Afrique pour exploiter les marchés du carbone afin de stimuler les investissements au profit des communautés locales, de promouvoir la transition énergétique et d’atteindre les engagements nationaux sur le changement climatique et le développement durable, M. Pedro a déploré la faible participation du continent aux marchés du carbone.
En ce sens, la Cea note enfin que l’Afrique n’a pas exploité tout le potentiel de ses ressources, en particulier les plus grands puits de carbone du Bassin du Congo, y compris les tourbières et la forêt tropicale.
Bassirou MBAYE
La réunion ministérielle de la 19ème session ordinaire de l’AMCEN s’est tenue sous le thème, « Saisir les opportunités et renforcer la collaboration pour relever les défis environnementaux en Afrique ».
« L’Afrique a donc besoin de repenser en profondeur la manière dont elle relève ses vastes défis de développement si elle veut atteindre les objectifs de l’Agenda 2063, le Programme 2030 des Nations Unies pour le développement durable et divers objectifs de développement nationaux, tout en se positionnant au centre du programme de transition mondial à l’énergie propre », a déclaré M. Pedro.
Abritant jusqu’à un tiers des réserves minérales mondiales, la Cea relève, dans un communiqué, que l’Afrique produit actuellement plus de la moitié des métaux tels que la platine, le manganèse, le cobalt et autres.
Avec une demande mondiale en énergie éolienne, en véhicules électriques et autres produits capables de produire de l’électricité et de transporter des personnes et des marchandises sans émettre de CO2, le communiqué rapporte qu’on prévoit une augmentation considérable de la demande de lithium, de cobalt, de graphite, de nickel et de cuivre d’ici 2040.
A l’en croire, une transition énergétique verte est essentielle pour l’Afrique, une région qui compte 80 % des 733 millions de personnes dans le monde sans accès à l’électricité et 39 % des 2,4 milliards de personnes sans accès à une cuisine propre.
Soulignant l’énorme opportunité qui se présente à l’Afrique pour exploiter les marchés du carbone afin de stimuler les investissements au profit des communautés locales, de promouvoir la transition énergétique et d’atteindre les engagements nationaux sur le changement climatique et le développement durable, M. Pedro a déploré la faible participation du continent aux marchés du carbone.
En ce sens, la Cea note enfin que l’Afrique n’a pas exploité tout le potentiel de ses ressources, en particulier les plus grands puits de carbone du Bassin du Congo, y compris les tourbières et la forêt tropicale.
Bassirou MBAYE