Président le lancement officiel du programme de formation d’excellence à distance ce jeudi, 18 juin, le gouverneur de la Bceao a déclaré que les initiatives entreprises par la Banque centrale ont permis, notamment, d'améliorer significativement le financement des économies, de renforcer la résilience du système bancaire, d'accroître l'inclusion financière des populations et de soutenir la croissance dans l'Umoa.
En effet, explique Tiémoko Meyliet KONE qui était en visioconférence ce matin, l'encours des titres publics mobilisés sur le marché régional, rapporté au Pib est passé de 8,4 % en 2013 à 13,6% en 2019. Des performances qui ne s’arrêtent pas là. Car, à en croire M. KONE, « le ratio du crédit au secteur privé sur le Pib est de 27,1% en 2019 contre 19,9% en 2012 ». De même, renchérit-il, le taux d'inclusion financière dans l'Umoa est estimé à 59,7% en 2019, en hausse de 31,1% par rapport à son niveau de 2012. De plus, la crédibilité et l'attractivité du système bancaire de l'Umoa se sont renforcées, poursuit le gouverneur.
S’agissant du cadre d'émission de la monnaie électronique, l’ivoirien rappelle qu’il a été modernisé, ce qui a contribué à une augmentation appréciable du taux d'accès aux services financiers des populations de l'Union ces dernières années. En effet, appuie le patron de la Bceao, ce taux est passé de 28,4% en 2012 à 39,2% en 2019.
Ces performances de la Bceao sont redues possible par à un certain nombre de réformes entreprises par le gouverneur. « Concernant le financement des économies, je voudrais, entre autres réformes, citer la création, en mars 2013, de l'Agence UMOA-Titres, qui a contribué à hausser considérablement le montant des ressources levées par les Etats membres sur le marché régional de la dette publique », rappelle M. KONE. Qui souligne dans la foulée que concomitamment, un Fonds de stabilité financière a été mis en place, pour atténuer la perception du risque intrinsèque des pays, permettant ainsi de limiter la défiance des investisseurs et des marchés vis-à-vis de la dette publique.
Toujours dans le cadre du financement des économies, et conscients que le développement du crédit ne peut se faire sans une réduction de l'asymétrie d'informations entre prêteurs et emprunteurs dans le secteur bancaire, un cadre réglementaire régissant l'activité des bureaux d'information sur le crédit (BIC) a été mis en place. Ce cadre réglementaire spécifique a permis, d’après l’ancien ministre ivoirien de la construction, de l’urbanisme et de l’habitat, le démarrage, en 2015, des activités de CREDITINFOVOLO, une structure agréée en qualité de Bureau d'information sur le crédit dans l'Umoa.
« Je me dois également de rappeler le dispositif de soutien au financement des Pme, adopté par le Conseil des ministres en septembre 2015. Il vise à apporter une réponse cohérente à la problématique de l'accès de cette catégorie d'entreprises au financement bancaire. Il s'agit là, à travers des incitations offertes par la Banque centrale aux établissements de crédit, de veiller à une meilleure organisation dans l'accompagnement de cette catégorie d'entreprises, qui représente plus de 90 % des entreprises recensées dans l'Union », relève enfin le gouverneur de la Bceao.
Bassirou MBAYE
En effet, explique Tiémoko Meyliet KONE qui était en visioconférence ce matin, l'encours des titres publics mobilisés sur le marché régional, rapporté au Pib est passé de 8,4 % en 2013 à 13,6% en 2019. Des performances qui ne s’arrêtent pas là. Car, à en croire M. KONE, « le ratio du crédit au secteur privé sur le Pib est de 27,1% en 2019 contre 19,9% en 2012 ». De même, renchérit-il, le taux d'inclusion financière dans l'Umoa est estimé à 59,7% en 2019, en hausse de 31,1% par rapport à son niveau de 2012. De plus, la crédibilité et l'attractivité du système bancaire de l'Umoa se sont renforcées, poursuit le gouverneur.
S’agissant du cadre d'émission de la monnaie électronique, l’ivoirien rappelle qu’il a été modernisé, ce qui a contribué à une augmentation appréciable du taux d'accès aux services financiers des populations de l'Union ces dernières années. En effet, appuie le patron de la Bceao, ce taux est passé de 28,4% en 2012 à 39,2% en 2019.
Ces performances de la Bceao sont redues possible par à un certain nombre de réformes entreprises par le gouverneur. « Concernant le financement des économies, je voudrais, entre autres réformes, citer la création, en mars 2013, de l'Agence UMOA-Titres, qui a contribué à hausser considérablement le montant des ressources levées par les Etats membres sur le marché régional de la dette publique », rappelle M. KONE. Qui souligne dans la foulée que concomitamment, un Fonds de stabilité financière a été mis en place, pour atténuer la perception du risque intrinsèque des pays, permettant ainsi de limiter la défiance des investisseurs et des marchés vis-à-vis de la dette publique.
Toujours dans le cadre du financement des économies, et conscients que le développement du crédit ne peut se faire sans une réduction de l'asymétrie d'informations entre prêteurs et emprunteurs dans le secteur bancaire, un cadre réglementaire régissant l'activité des bureaux d'information sur le crédit (BIC) a été mis en place. Ce cadre réglementaire spécifique a permis, d’après l’ancien ministre ivoirien de la construction, de l’urbanisme et de l’habitat, le démarrage, en 2015, des activités de CREDITINFOVOLO, une structure agréée en qualité de Bureau d'information sur le crédit dans l'Umoa.
« Je me dois également de rappeler le dispositif de soutien au financement des Pme, adopté par le Conseil des ministres en septembre 2015. Il vise à apporter une réponse cohérente à la problématique de l'accès de cette catégorie d'entreprises au financement bancaire. Il s'agit là, à travers des incitations offertes par la Banque centrale aux établissements de crédit, de veiller à une meilleure organisation dans l'accompagnement de cette catégorie d'entreprises, qui représente plus de 90 % des entreprises recensées dans l'Union », relève enfin le gouverneur de la Bceao.
Bassirou MBAYE