A l’ouverture de cette réunion qui se tient au siège de l’institut d’émission des huit pays membres de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa), le gouverneur de la Bceao est revenu sur l’évolution de la situation économique et financière mondiale et interne.
Jean-Claude Kassi Brou, par ailleurs président du Comité de politique monétaire de la Bceao, a indiqué qu’après une année 2023 plus résiliente que prévue, le dynamisme de l’activité économique mondiale s’est poursuivi au premier trimestre de 2024.
En ce sens, citant les prévisions du Fonds monétaire international (Fmi), il a relevé que la croissance devrait ressortir à 3,2% en 2024, comme en 2023.
Dans le même sillage, le gouverneur de la Bceao a souligné que l’inflation demeure encore élevée, malgré l’orientation à la baisse. Dans ce contexte, a-t-il relevé, la plupart des banques centrales ont maintenu leurs taux directeurs inchangés avec, toutefois, des anticipations à la baisse au cours du second semestre 2024.
Dynamisme de l’activité dans l’Uemoa
Au sein de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa), Jean-Claude Kassi Brou a confié que l’activité économique « demeure dynamique au premier trimestre 2024 », avec une croissance estimée à 5,1%.
A ce titre, il a déclaré que la bonne tenue de l’activité dans l’ensemble des secteurs, laisse augurer pour l’année 2024 une croissance robuste projetée à plus de 6%, après 5,3% en 2023.
L’inflation s’est située, selon lui, à 2,8% au premier trimestre de l’année 2024, se maintenant dans la fourchette cible de 1 à 3%. L’inflation sous-jacente a, pour sa part, baissé pour se situer à 2%.
Au niveau des comptes extérieurs, la situation s’est améliorée, a informé le gouverneur. « Nous avons bénéficié de l’évolution favorable des termes de l’échange, particulièrement de la baisse des coûts des produits énergétiques importés, de la hausse des prix de nos principales matières premières exportées à savoir l’or, le cacao, le coton et le caoutchouc », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, il a fait savoir que la mobilisation importante des ressources extérieures effectuée par certains États au premier trimestre 2024 ont conforté les comptes extérieurs.
Le financement de l’activité économique est, pour sa part, convenablement assuré par les banques, si l’on se fie aux propos du gouverneur. Qui a ajouté qu’à fin mars 2024, les crédits à l’économie ont continué à augmenter au rythme de 5,0%.
Au moment où les crédits directs accordés par les banques aux entreprises privées non financières se sont accrues de plus de 7%.
Au cours de la présente session, les membres du Cpm auront à examiner le rapport sur la politique monétaire dans l’Uemoa réalisé par les services de la Banque centrale et qui donne une synthèse de l’évolution de l’environnement international et interne ainsi que les perspectives économiques et financières de l’Union.
Ce rapport examine également les risques qui entourent ces évolutions et formule des mesures de politique monétaire.
Par ailleurs, une demande à l’accessibilité au guichet de refinancement de la banque centrale des titres émis par un établissement financier à caractère bancaire ainsi que le renouvellement du mandat de membres nommés "intuitu personae" du Conseil national de crédit de la Guinée Bissau leur sont soumis pour examen et décision.
Bassirou MBAYE
Jean-Claude Kassi Brou, par ailleurs président du Comité de politique monétaire de la Bceao, a indiqué qu’après une année 2023 plus résiliente que prévue, le dynamisme de l’activité économique mondiale s’est poursuivi au premier trimestre de 2024.
En ce sens, citant les prévisions du Fonds monétaire international (Fmi), il a relevé que la croissance devrait ressortir à 3,2% en 2024, comme en 2023.
Dans le même sillage, le gouverneur de la Bceao a souligné que l’inflation demeure encore élevée, malgré l’orientation à la baisse. Dans ce contexte, a-t-il relevé, la plupart des banques centrales ont maintenu leurs taux directeurs inchangés avec, toutefois, des anticipations à la baisse au cours du second semestre 2024.
Dynamisme de l’activité dans l’Uemoa
Au sein de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa), Jean-Claude Kassi Brou a confié que l’activité économique « demeure dynamique au premier trimestre 2024 », avec une croissance estimée à 5,1%.
A ce titre, il a déclaré que la bonne tenue de l’activité dans l’ensemble des secteurs, laisse augurer pour l’année 2024 une croissance robuste projetée à plus de 6%, après 5,3% en 2023.
L’inflation s’est située, selon lui, à 2,8% au premier trimestre de l’année 2024, se maintenant dans la fourchette cible de 1 à 3%. L’inflation sous-jacente a, pour sa part, baissé pour se situer à 2%.
Au niveau des comptes extérieurs, la situation s’est améliorée, a informé le gouverneur. « Nous avons bénéficié de l’évolution favorable des termes de l’échange, particulièrement de la baisse des coûts des produits énergétiques importés, de la hausse des prix de nos principales matières premières exportées à savoir l’or, le cacao, le coton et le caoutchouc », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, il a fait savoir que la mobilisation importante des ressources extérieures effectuée par certains États au premier trimestre 2024 ont conforté les comptes extérieurs.
Le financement de l’activité économique est, pour sa part, convenablement assuré par les banques, si l’on se fie aux propos du gouverneur. Qui a ajouté qu’à fin mars 2024, les crédits à l’économie ont continué à augmenter au rythme de 5,0%.
Au moment où les crédits directs accordés par les banques aux entreprises privées non financières se sont accrues de plus de 7%.
Au cours de la présente session, les membres du Cpm auront à examiner le rapport sur la politique monétaire dans l’Uemoa réalisé par les services de la Banque centrale et qui donne une synthèse de l’évolution de l’environnement international et interne ainsi que les perspectives économiques et financières de l’Union.
Ce rapport examine également les risques qui entourent ces évolutions et formule des mesures de politique monétaire.
Par ailleurs, une demande à l’accessibilité au guichet de refinancement de la banque centrale des titres émis par un établissement financier à caractère bancaire ainsi que le renouvellement du mandat de membres nommés "intuitu personae" du Conseil national de crédit de la Guinée Bissau leur sont soumis pour examen et décision.
Bassirou MBAYE