L'examen des indicateurs d'intermédiation des Sfd de l'Union fait ressortir une évolution relativement favorable à l'inclusion financière, avec un taux brut de dégradation du portefeuille qui s'est inscrit en baisse, ressortant à 7,1% contre 7,4% à fin mars 2019, pour une norme généralement admise de 3% dans le secteur.
« Sur la période sous revue, le montant des dépôts collectés s'est établi à 1.520,9 milliards de FCFA contre 1.390,8 milliards de FCFA une année plus tôt, soit une augmentation de 9,4%. Cette progression est enregistrée au Mali (+17,5%), au Bénin (+12,8%), en Côte d'Ivoire (+11,2%), au Burkina (+10,4%), au Togo (+8,0%) et au Sénégal (+5,4%) », lit-on dans le document.
En revanche, un repli a été noté au Niger (-2,3%) et en Guinée-Bissau (-1,7%). Les dépôts à vue demeurent prépondérants avec une part de 59,4%. Les dépôts à terme et les autres dépôts constituent respectivement 19,9% et 20,7%.
En outre, l'épargne mobilisée par les Sfd a été constituée à hauteur de 50,5% par les hommes, 27,6% par les femmes et 21,9% par les groupements. Le montant moyen de l'épargne par client s'est fixé à 102.663 FCFA à fin décembre 2019 contre 95.189 FCFA au titre du premier trimestre de l'année 2019. Pour l'ensemble des Sfd de l'Umoa, l'épargne recueillie représente 5,5% de la totalité des dépôts détenus par les établissements de crédit de l'Union.
S'agissant de l'encours des crédits des Sfd de l'Union, il s'est accru de 8,7% par rapport à son niveau à fin mars 2019, pour ressortir à 1.510,1 milliards de FCfa. Cette hausse est observée en Côte d'Ivoire (+19,1%), au Burkina (+8,3%), au Mali (+7,5%), au Sénégal (+7,5%), au Niger (4,0%), au Togo (2,7%) et au Bénin (+0,9%). Toutefois, une diminution a été notée en Guinée-Bissau (-31,1%). Une part de 49,4% de l'encours des crédits des institutions de microfinance est constituée de concours à court terme. Les prêts à moyen et long termes représentent respectivement 32,0% et 18,6% sur la période sous revue.
La clientèle masculine des Sfd a bénéficié de 58,1% des crédits. La clientèle féminine et les groupements bénéficient respectivement de 22,5% et 19,4% des financements.
L'encours moyen des prêts par bénéficiaire a augmenté de 7,2%, pour s'établir à 101.937 FCFA à fin mars 2020 contre 95.060 FCFA une année auparavant.
Pour l'ensemble du secteur, l'encours des crédits représente 6,6% des créances consenties par les établissements de crédit de l'Union. Quant aux Sfd en difficulté, 16 institutions de microfinance étaient sous administration provisoire à fin mars 2020, dont 7 au Bénin, 2 au Burkina, 2 au Niger, 2 au Togo, une en Côte d'Ivoire, une au Mali et une au Sénégal.
Adou FAYE
« Sur la période sous revue, le montant des dépôts collectés s'est établi à 1.520,9 milliards de FCFA contre 1.390,8 milliards de FCFA une année plus tôt, soit une augmentation de 9,4%. Cette progression est enregistrée au Mali (+17,5%), au Bénin (+12,8%), en Côte d'Ivoire (+11,2%), au Burkina (+10,4%), au Togo (+8,0%) et au Sénégal (+5,4%) », lit-on dans le document.
En revanche, un repli a été noté au Niger (-2,3%) et en Guinée-Bissau (-1,7%). Les dépôts à vue demeurent prépondérants avec une part de 59,4%. Les dépôts à terme et les autres dépôts constituent respectivement 19,9% et 20,7%.
En outre, l'épargne mobilisée par les Sfd a été constituée à hauteur de 50,5% par les hommes, 27,6% par les femmes et 21,9% par les groupements. Le montant moyen de l'épargne par client s'est fixé à 102.663 FCFA à fin décembre 2019 contre 95.189 FCFA au titre du premier trimestre de l'année 2019. Pour l'ensemble des Sfd de l'Umoa, l'épargne recueillie représente 5,5% de la totalité des dépôts détenus par les établissements de crédit de l'Union.
S'agissant de l'encours des crédits des Sfd de l'Union, il s'est accru de 8,7% par rapport à son niveau à fin mars 2019, pour ressortir à 1.510,1 milliards de FCfa. Cette hausse est observée en Côte d'Ivoire (+19,1%), au Burkina (+8,3%), au Mali (+7,5%), au Sénégal (+7,5%), au Niger (4,0%), au Togo (2,7%) et au Bénin (+0,9%). Toutefois, une diminution a été notée en Guinée-Bissau (-31,1%). Une part de 49,4% de l'encours des crédits des institutions de microfinance est constituée de concours à court terme. Les prêts à moyen et long termes représentent respectivement 32,0% et 18,6% sur la période sous revue.
La clientèle masculine des Sfd a bénéficié de 58,1% des crédits. La clientèle féminine et les groupements bénéficient respectivement de 22,5% et 19,4% des financements.
L'encours moyen des prêts par bénéficiaire a augmenté de 7,2%, pour s'établir à 101.937 FCFA à fin mars 2020 contre 95.060 FCFA une année auparavant.
Pour l'ensemble du secteur, l'encours des crédits représente 6,6% des créances consenties par les établissements de crédit de l'Union. Quant aux Sfd en difficulté, 16 institutions de microfinance étaient sous administration provisoire à fin mars 2020, dont 7 au Bénin, 2 au Burkina, 2 au Niger, 2 au Togo, une en Côte d'Ivoire, une au Mali et une au Sénégal.
Adou FAYE