‘’Nos enquêtes ont relevé que plus 78% des enfants de 6 à 18 ans (interrogés) dans la région de Dakar, n’ont pas réussi à nos tests d’évaluation. Ça veut dire que le niveau des élèves est très faible’’, a-t-elle notamment commenté. Mme Loum, coordonnatrice du programme ''Jangandoo'' au sein de la COSYDEP, s’exprimait en marge d’un atelier de restitution des résultats de l’évaluation des apprentissages dans la région de Dakar organisé à Pikine (banlieue de Dakar). La rencontre s’est tenue au Centre de rayonnement islamique de Pikine, en présence de plusieurs acteurs et partenaires du système éducatif sénégalais.
Selon Mme Loum, également chargée de la thématique ‘’scolarité des filles’’ à la COSYDEP, les tests de niveau portaient sur la lecture, le calcul et la culture générale.
Ce faible niveau s’explique par plusieurs facteurs dont la formation des enseignants, l’environnement dans lequel évoluent les enfants, la situation économique des ménages, le niveau d’instruction des parents d’élèves, etc. Priée de décliner la stratégie à adopter pour pour renverser la tendance, Mme Loum a répondu: ‘’Nous avons fait des enquêtes et là, nous restituons les résultats à la communauté pour que chacun, en ce qui le concerne, nous donne des orientations pour relever la qualité des apprentissages’’.
‘’J’ai suivi la restitution de ces résultats. C’est très inquiétant. Mais je voudrais dire qu’il n’y a pas un enfant nul, mais il y a que peut-être les conditions dans lesquelles, vit l’enfant qui peuvent contribuer à son éducation correcte’’ a pour sa part réagi Moussa Thiam, parent d’élève.
‘’Je pense, qu’avant de dérouler des programmes pour améliorer l’éducation de l’enfant, il serait bon qu’on puisse d’abord aller au niveau des ménages s’enquérir des conditions de vie de cet enfant. C’est très important’’, a ajouté M. Thiam, habitant de la commune d'arrondissement de Djidah Thiaroye Kao, dans le département de Pikine.
Pour lui, les parents d’élèves doivent davantage contribuer à l’apprentissage de leurs enfants au niveau du ménage, mais aussi essayer d’améliorer les conditions de vie de leurs enfants.
Un document remis aux participants indique qu’en 2012, une phase pilote de ‘’Jangandoo’’ a été réalisée dans les régions de Dakar, Saint-Louis, Diourbel et Kolda. Au total, 1.605 enfants issus de 526 ménages ont été testés.
Selon la même source, en 2013, ‘’Jangandoo’’ avait ciblé 25.000 enfants sur toute l’étendue du territoire national en langue française et arabe. En 2014, ledit programme ambitionne de monter en puissance en évaluant 40.000 enfants sur l’ensemble des régions et départements du Sénégal en français et en arabe.
APS
Selon Mme Loum, également chargée de la thématique ‘’scolarité des filles’’ à la COSYDEP, les tests de niveau portaient sur la lecture, le calcul et la culture générale.
Ce faible niveau s’explique par plusieurs facteurs dont la formation des enseignants, l’environnement dans lequel évoluent les enfants, la situation économique des ménages, le niveau d’instruction des parents d’élèves, etc. Priée de décliner la stratégie à adopter pour pour renverser la tendance, Mme Loum a répondu: ‘’Nous avons fait des enquêtes et là, nous restituons les résultats à la communauté pour que chacun, en ce qui le concerne, nous donne des orientations pour relever la qualité des apprentissages’’.
‘’J’ai suivi la restitution de ces résultats. C’est très inquiétant. Mais je voudrais dire qu’il n’y a pas un enfant nul, mais il y a que peut-être les conditions dans lesquelles, vit l’enfant qui peuvent contribuer à son éducation correcte’’ a pour sa part réagi Moussa Thiam, parent d’élève.
‘’Je pense, qu’avant de dérouler des programmes pour améliorer l’éducation de l’enfant, il serait bon qu’on puisse d’abord aller au niveau des ménages s’enquérir des conditions de vie de cet enfant. C’est très important’’, a ajouté M. Thiam, habitant de la commune d'arrondissement de Djidah Thiaroye Kao, dans le département de Pikine.
Pour lui, les parents d’élèves doivent davantage contribuer à l’apprentissage de leurs enfants au niveau du ménage, mais aussi essayer d’améliorer les conditions de vie de leurs enfants.
Un document remis aux participants indique qu’en 2012, une phase pilote de ‘’Jangandoo’’ a été réalisée dans les régions de Dakar, Saint-Louis, Diourbel et Kolda. Au total, 1.605 enfants issus de 526 ménages ont été testés.
Selon la même source, en 2013, ‘’Jangandoo’’ avait ciblé 25.000 enfants sur toute l’étendue du territoire national en langue française et arabe. En 2014, ledit programme ambitionne de monter en puissance en évaluant 40.000 enfants sur l’ensemble des régions et départements du Sénégal en français et en arabe.
APS