Ces états ont obtenu respectivement les notes A- avec une perspective stable pour le Bénin, BBB- avec une perspective stable pour le Burkina Faso, A avec une perspective stable pour la Côte d’Ivoire et BB- avec une perspective stable pour la Guinée-Bissau. Simultanément, sur son échelle internationale, WARA assigne à ces quatre Etats les notations souveraines suivantes : iB+/Stable/iw-5 pour le Bénin, iB/Stable/iw-6 pour le Burkina Faso, iBB-/Stable/iw-5 pour la Côte d’Ivoire et iCCC+/Stable/iw-6 la Guinée-Bissau.
Concernant le Bénin, WARA avance que la notation qui lui a été assigné est sous-tendue par sa politique économique structurelle volontariste, des indicateurs de gouvernance en amélioration, un endettement public sous contrôle et sa position de hub commercial sous-régional. <<En revanche, sa compétitivité internationale, son secteur bancaire et l’élasticité élevée de sa performance macroéconomique à celle du Nigéria demeurent des contraintes>> déplore WARA.
Pour ce qui est du Burkina Faso, sa notation est alimentée par le caractère prudent des politiques économiques conjoncturelles de ses autorités, notamment en termes de dette publique, sous contrôle. Selon WARA, la croissance économique structurelle de ce pays est robuste, renforcée par une gouvernance saine. En revanche, les défis sécuritaires et sociaux sont intenses, tout comme les exigences de diversification économique.
Quant à la notation de la Côte d’Ivoire, WARA avance qu’elle repose la taille de son économie (40% du PIB sous-régional), sa diversification élevée et le rythme très soutenu de sa croissance, malgré les contraintes sanitaires et la volatilité des cours des matières premières. <<En revanche, les incertitudes politiques demeurent récurrentes et les périodes électorales restent toujours des moments fiévreux et délicats>>, souligne WARA.
Cette agence estime néanmoins que la dette publique de ce pays est maîtrisée.
Enfin WARA note que la notation de la Guinée-Bissau est contrainte par une économie de petite taille, très fortement dépendante du secteur de l’anacarde, un degré de compétitivité et d’attractivité limité par une histoire politique tumultueuse quoiqu’en cours de stabilisation a priori, un endettement public allant croissant et des indicateurs de gouvernance très perfectibles. <<Cela dit, souligne l’équipe de WARA, l’économie bissau-guinéenne porte en elle un potentiel considérable, notamment dans les secteurs minier, logistique et touristique.>>
Oumar Nourou
Concernant le Bénin, WARA avance que la notation qui lui a été assigné est sous-tendue par sa politique économique structurelle volontariste, des indicateurs de gouvernance en amélioration, un endettement public sous contrôle et sa position de hub commercial sous-régional. <<En revanche, sa compétitivité internationale, son secteur bancaire et l’élasticité élevée de sa performance macroéconomique à celle du Nigéria demeurent des contraintes>> déplore WARA.
Pour ce qui est du Burkina Faso, sa notation est alimentée par le caractère prudent des politiques économiques conjoncturelles de ses autorités, notamment en termes de dette publique, sous contrôle. Selon WARA, la croissance économique structurelle de ce pays est robuste, renforcée par une gouvernance saine. En revanche, les défis sécuritaires et sociaux sont intenses, tout comme les exigences de diversification économique.
Quant à la notation de la Côte d’Ivoire, WARA avance qu’elle repose la taille de son économie (40% du PIB sous-régional), sa diversification élevée et le rythme très soutenu de sa croissance, malgré les contraintes sanitaires et la volatilité des cours des matières premières. <<En revanche, les incertitudes politiques demeurent récurrentes et les périodes électorales restent toujours des moments fiévreux et délicats>>, souligne WARA.
Cette agence estime néanmoins que la dette publique de ce pays est maîtrisée.
Enfin WARA note que la notation de la Guinée-Bissau est contrainte par une économie de petite taille, très fortement dépendante du secteur de l’anacarde, un degré de compétitivité et d’attractivité limité par une histoire politique tumultueuse quoiqu’en cours de stabilisation a priori, un endettement public allant croissant et des indicateurs de gouvernance très perfectibles. <<Cela dit, souligne l’équipe de WARA, l’économie bissau-guinéenne porte en elle un potentiel considérable, notamment dans les secteurs minier, logistique et touristique.>>
Oumar Nourou