Yann De Nanteuil,Directeur général de la SGBS
Quelle analyse faites-vous de l’environnement bancaire au Sénégal avec l’arrivée de toutes ces nouvelles banques sur la place de Dakar ?
L’environnement bancaire sénégalais est un environnement très concurrentiel. Ce n’est pas nouveau. Cela a démarré dans les 2006, 2007, 2008. Le nombre d’acteurs a beaucoup augmenté à partir de ces années là. Cela a conduit à une baisse du taux d’intérêt au bénéfice du financement de l’économie. A l’inverse, le Sénégal est un marché de 13 millions d’habitants. On a un nombre de banques très conséquent. Le marché est très atomisé. Cela a comme conséquence une augmentation du coût des ressources. C’est quoi le coût des ressources ? Un acteur bancaire est un grossiste. En fait, il prête l’argent que lui déposent d’autres clients sur ses comptes. Donc la banque est un intermédiaire. Pour avoir des dépôts, la banque paye des intérêts aux clients qui peuvent déposer de l’argent. Et quand vous avez plus de banques, évidemment, la rémunération des dépôts commence à monter. Puisque la demande de dépôts est plus forte que l’offre, où se renforce par rapport à l’offre. A l’inverse concernant le taux du crédit, c’est à dire l’argent qui a été acquis sur les dépôts, on a une baisse du taux du crédit qui est directement lié au jeu de la concurrence. C’est vrai que le marché bancaire est un marché régulé par la banque centrale, l’équilibre doit être respectée entre la taille du marché et le nombre d’acteur. Au Sénégal, on a une taille du marché qui est tout à fait intéressante. Le nombre d’acteur est très important et c’est donc un marché qui dans le secteur financier est assez dure.
Quel est le positionnement de la SGBS dans ce marché très concurrentiel ?
La SGBS garde un positionnement leader. La SGBS est une banque qui a 52 ans d’histoire. C’est très important dans le secteur bancaire d’avoir l’ancienneté. Parce que, c’est une garantie de solidité. Finalement, en 52 ans, le SGBS a prouvé qu’elle était très solide. Elle est adossée à un acteur financier majeur. Même si, 35% de son capital est ouvert à 456 actionnaires sénégalais. Et, ces actionnaires sont largement représentés au Conseil d’administration de la SGBS. Puisqu’il y a cinq administrateurs Sénégalais sur les onze membres du Conseil d’administration de la SGBS. Ce qui permet d’avoir une meilleure connaissance du marché. Ce qui permet également d’intégrer cette connaissance dans la stratégie de développement de la banque et de financement de l’économie que souhaite la banque. Par ailleurs, cette ancienneté est un gage de solidité parce qu’au fil des ans, la SGBS a mis un peu plus de fonds propres dans ses comptes. Et vous savez que dans le secteur bancaire, la banque centrale impose un minimum de 8% de fonds propres sur le total des crédits. Et quand vous avez une banque qui pendant des années a accumulé un petit peu de fonds propres tous les ans, vous avez une banque qui a beaucoup de fonds propres et qui a par conséquent une capacité à prêter qui est très importante et c’est essentiel pour le développement du pays.
Maintenant vous allez vers votre assemblée générale, qui se tiendra au mois de mai prochain. Peut on avoir une idée des résultats de l’exercice clôt en décembre 2014 ?
C’est un peu tôt pour parler de ces chiffres. Parce que d’abord ces chiffres seront soumis aux 457 actionnaires. Maintenant ce qu’il faut voir, c’est que depuis 2012, comme vous l’avez constaté les résultats de la SGBS sont très faibles. Pourquoi ? Parce qu’au fil des ans, la SGBS a décidé de renforcer petit à petit ses normes prudentielles pour se mettre aux normes Bale 2 par anticipation. La banque centrale a demandé à ce qu’en 2017 toutes les banques de l’Uemoa soient aux normes Bale 2. Et les normes bales 2 exigent des règles nouvelles sur les fonds propres et exigent aussi des provisionnements de crédits impayés avec une anticipation un petit peu plus forte que ce qui peut exister actuellement. Et tout cela est autorisé par la réglementation actuelle de la banque centrale qui demande aussi d’avoir une vision prudentielle du crédit qui est fait aux sénégalaises et aux sénégalais.
Peut on avoir une idée des résultats que vous avez réalisés au cours du premier trimestre 2015 ?
La banque vit au rythme de l’économie. On sent dans le secteur financier actuellement que l’effet Pse est en train de jouer. On sent une reprise économique assez forte depuis 2014. Et on a énormément de demandes de crédits à la SGBS. Des demandes de crédits pour des montants qui n’ont probablement pas existé depuis cinq voir six ans à la SGBS. C’est le premier point. Le deuxième point, c’est qu’au 31 mars évidemment compte tenu de cette demande, on a une très forte hausse des crédits qui sont faits par rapport aux années passées. Une hausse à deux chiffres. On est au 31 mars 2015 à une hausse de crédit qui est proche des 10 %.
Votre banque a été Co-arrangeur de l’Euro bond du Sénégal émis en juillet 2014 , quelles appréciations faites vous de cet emprunt obligataire considéré par ailleurs comme un grand succès ?
Le Sénégal a fait un gros effort de maîtrise de sa dette publique ces dernières années. Par ailleurs, le Sénégal a défini un plan stratégique qui est tout à fait pertinent pour la relance économique du pays. Parce que c’est un plan stratégique qui notamment vise un rééquilibrage de la balance commerciale du pays. Maintenant, pour financer ces grands investissements, il faut avoir de l’argent. Et cette crédibilité vis à vis des grands acteurs internationaux grâce à une bonne maîtrise budgétaire, grâce à la pertinence du plan a permis d’aller sur les marchés internationaux l’année dernière pour lever une dette obligataire qui va permettre de financer des infrastructures du Pse. Alors la société générale a été mandatée avec d’autres banques par l’Etat pour réaliser cette émission obligataire. Cela veut dire que par son carnet d’adresses dans le monde entier, aux Etats unis, en Asie, en Europe, la SGBS a introduit l’Etat du Sénégal auprès de grands investisseurs qui étaient intéressés par le Sénégal. Et intéressés par les projets du plan Sénégal émergent. Et c’est dans cadre là que la société générale a participé cette émission obligataire qui a été sursouscrite sept fois par rapport à la demande. Ce qui a permis d’avoir un taux de 6,25%. Un taux qui est quasiment de 2% plus faible que celui de l’emprunt obligataire de 2011, alors même que l’endettement de l’Etat avait progressé. Mais c’est aussi parce que ce plan Sénégal émergent est stratégique et c’est aussi la qualité du plan Sénégal émergent qui a permis de donner confiance aux investisseurs pour donner beaucoup d’argent. Et cette sursouscription explique que le taux soit beaucoup plus intéressant qu’en 2011.
Mais ce taux comparé à celui obtenu par la Côte d’Ivoire pour son Euro bond 5,75 %, alors qu’elle sort d’une décennie très difficile est moins bon. Comment l’expliquez-vous ?
Les grandes agences de notation internationales donnent un rating au pays. Ce rating varie selon le potentiel de croissance, selon l’endettement du pays, selon un certain nombre de critère et le Sénégal à un rating qui est très proche de celui de la Côte d’Ivoire mais un petit peu inférieur. Et c’est ce qui peut expliquer la légère différence entre le taux d’intérêt obtenu par la Côte d’Ivoire et celui du Sénégal. Il faut aussi savoir que la Côte a eu son émission un petit peu avant celle du Sénégal. Et les deux pays ont des investisseurs communs. Ils souhaitent tous investir en Afrique de l’ouest.
Comment allez-vous concrètement participer au financement des projets du plan Sénégal émergent ?
La SGBS est une banque universelle. On le voit puisque la SGBS a des agences, de Ziguinchor à Saint Louis. En même temps, la SGBS est capable d’amener des services internationaux pour faire une émission obligataire sur les marchés mondiaux. Et c’est cette universalité qui permet aussi à la SGBS non seulement de participer au financement du plan Sénégal émergent par le haut mais également dans les projets directement, au niveau local. C’est donc une banque avec un ancrage territorial très fort de par son actionnariat, de par le montant de ses financements au pays, de par son ancienneté. La SGBS qui recouvre 800 salariés qui sont à 99 ,9% des Sénégalais à une très bonne connaissance des projets et à titre d’exemple, la SGBS a participé à de grands projets qui relèvent du Pse. L’un des derniers projets éminents a été un projet minier qui est celui de grande côte, l’exploitation de la mine de Zircon située près de Mboro. Ce projet a généré énormément d’emplois. C’est un projet qui s’inscrit dans le développement du secteur minier extractif du plan Sénégal émergent. C’est un exemple parmi tant d’autres. J’aurai pu prendre des exemples dans le secteur routier, dans le secteur portuaire et le secteur agricole parce que la SGBS a financé tout récemment des tracteurs pour la vallée qui vont permettre d’améliorer et d’augmenter la production de riz.
On parle beaucoup de garantie pour l’octroi de crédit notamment pour les Pme. Il y a maintenant des efforts qui sont faits par l’Etat allant dans le sens de faciliter cette garantie avec la création du Fongip mais l’Agence française de développement vous accompagne aussi sur ce dossier. Quelle appréciation faites-vous de tout cela ?
Je crois et je suis persuadé que le développement économique du pays passe aussi par le développement des petites et moyennes entreprises. Maintenant tout le monde sait qu’une Pme est un peu plus risquée qu’une grande entreprise. Et à l’image d’un assureur qui va se réassurer pour favoriser le financement des Pme, le système de partage des risques avec des contre garanties financières au Fongip ou alors à l’Agence française de développement ou à la Banque mondiale, à la SFI sont des systèmes qui peuvent favoriser le financement du secteur des très petites entreprises et des petites et moyennes entreprises par les banques. C’est par ce biais là probablement qu’on va favoriser le financement de ce secteur qui est essentiel pour la création d’emploi et le développement économique.
Entretien publié par Nouvel Horizon
L’environnement bancaire sénégalais est un environnement très concurrentiel. Ce n’est pas nouveau. Cela a démarré dans les 2006, 2007, 2008. Le nombre d’acteurs a beaucoup augmenté à partir de ces années là. Cela a conduit à une baisse du taux d’intérêt au bénéfice du financement de l’économie. A l’inverse, le Sénégal est un marché de 13 millions d’habitants. On a un nombre de banques très conséquent. Le marché est très atomisé. Cela a comme conséquence une augmentation du coût des ressources. C’est quoi le coût des ressources ? Un acteur bancaire est un grossiste. En fait, il prête l’argent que lui déposent d’autres clients sur ses comptes. Donc la banque est un intermédiaire. Pour avoir des dépôts, la banque paye des intérêts aux clients qui peuvent déposer de l’argent. Et quand vous avez plus de banques, évidemment, la rémunération des dépôts commence à monter. Puisque la demande de dépôts est plus forte que l’offre, où se renforce par rapport à l’offre. A l’inverse concernant le taux du crédit, c’est à dire l’argent qui a été acquis sur les dépôts, on a une baisse du taux du crédit qui est directement lié au jeu de la concurrence. C’est vrai que le marché bancaire est un marché régulé par la banque centrale, l’équilibre doit être respectée entre la taille du marché et le nombre d’acteur. Au Sénégal, on a une taille du marché qui est tout à fait intéressante. Le nombre d’acteur est très important et c’est donc un marché qui dans le secteur financier est assez dure.
Quel est le positionnement de la SGBS dans ce marché très concurrentiel ?
La SGBS garde un positionnement leader. La SGBS est une banque qui a 52 ans d’histoire. C’est très important dans le secteur bancaire d’avoir l’ancienneté. Parce que, c’est une garantie de solidité. Finalement, en 52 ans, le SGBS a prouvé qu’elle était très solide. Elle est adossée à un acteur financier majeur. Même si, 35% de son capital est ouvert à 456 actionnaires sénégalais. Et, ces actionnaires sont largement représentés au Conseil d’administration de la SGBS. Puisqu’il y a cinq administrateurs Sénégalais sur les onze membres du Conseil d’administration de la SGBS. Ce qui permet d’avoir une meilleure connaissance du marché. Ce qui permet également d’intégrer cette connaissance dans la stratégie de développement de la banque et de financement de l’économie que souhaite la banque. Par ailleurs, cette ancienneté est un gage de solidité parce qu’au fil des ans, la SGBS a mis un peu plus de fonds propres dans ses comptes. Et vous savez que dans le secteur bancaire, la banque centrale impose un minimum de 8% de fonds propres sur le total des crédits. Et quand vous avez une banque qui pendant des années a accumulé un petit peu de fonds propres tous les ans, vous avez une banque qui a beaucoup de fonds propres et qui a par conséquent une capacité à prêter qui est très importante et c’est essentiel pour le développement du pays.
Maintenant vous allez vers votre assemblée générale, qui se tiendra au mois de mai prochain. Peut on avoir une idée des résultats de l’exercice clôt en décembre 2014 ?
C’est un peu tôt pour parler de ces chiffres. Parce que d’abord ces chiffres seront soumis aux 457 actionnaires. Maintenant ce qu’il faut voir, c’est que depuis 2012, comme vous l’avez constaté les résultats de la SGBS sont très faibles. Pourquoi ? Parce qu’au fil des ans, la SGBS a décidé de renforcer petit à petit ses normes prudentielles pour se mettre aux normes Bale 2 par anticipation. La banque centrale a demandé à ce qu’en 2017 toutes les banques de l’Uemoa soient aux normes Bale 2. Et les normes bales 2 exigent des règles nouvelles sur les fonds propres et exigent aussi des provisionnements de crédits impayés avec une anticipation un petit peu plus forte que ce qui peut exister actuellement. Et tout cela est autorisé par la réglementation actuelle de la banque centrale qui demande aussi d’avoir une vision prudentielle du crédit qui est fait aux sénégalaises et aux sénégalais.
Peut on avoir une idée des résultats que vous avez réalisés au cours du premier trimestre 2015 ?
La banque vit au rythme de l’économie. On sent dans le secteur financier actuellement que l’effet Pse est en train de jouer. On sent une reprise économique assez forte depuis 2014. Et on a énormément de demandes de crédits à la SGBS. Des demandes de crédits pour des montants qui n’ont probablement pas existé depuis cinq voir six ans à la SGBS. C’est le premier point. Le deuxième point, c’est qu’au 31 mars évidemment compte tenu de cette demande, on a une très forte hausse des crédits qui sont faits par rapport aux années passées. Une hausse à deux chiffres. On est au 31 mars 2015 à une hausse de crédit qui est proche des 10 %.
Votre banque a été Co-arrangeur de l’Euro bond du Sénégal émis en juillet 2014 , quelles appréciations faites vous de cet emprunt obligataire considéré par ailleurs comme un grand succès ?
Le Sénégal a fait un gros effort de maîtrise de sa dette publique ces dernières années. Par ailleurs, le Sénégal a défini un plan stratégique qui est tout à fait pertinent pour la relance économique du pays. Parce que c’est un plan stratégique qui notamment vise un rééquilibrage de la balance commerciale du pays. Maintenant, pour financer ces grands investissements, il faut avoir de l’argent. Et cette crédibilité vis à vis des grands acteurs internationaux grâce à une bonne maîtrise budgétaire, grâce à la pertinence du plan a permis d’aller sur les marchés internationaux l’année dernière pour lever une dette obligataire qui va permettre de financer des infrastructures du Pse. Alors la société générale a été mandatée avec d’autres banques par l’Etat pour réaliser cette émission obligataire. Cela veut dire que par son carnet d’adresses dans le monde entier, aux Etats unis, en Asie, en Europe, la SGBS a introduit l’Etat du Sénégal auprès de grands investisseurs qui étaient intéressés par le Sénégal. Et intéressés par les projets du plan Sénégal émergent. Et c’est dans cadre là que la société générale a participé cette émission obligataire qui a été sursouscrite sept fois par rapport à la demande. Ce qui a permis d’avoir un taux de 6,25%. Un taux qui est quasiment de 2% plus faible que celui de l’emprunt obligataire de 2011, alors même que l’endettement de l’Etat avait progressé. Mais c’est aussi parce que ce plan Sénégal émergent est stratégique et c’est aussi la qualité du plan Sénégal émergent qui a permis de donner confiance aux investisseurs pour donner beaucoup d’argent. Et cette sursouscription explique que le taux soit beaucoup plus intéressant qu’en 2011.
Mais ce taux comparé à celui obtenu par la Côte d’Ivoire pour son Euro bond 5,75 %, alors qu’elle sort d’une décennie très difficile est moins bon. Comment l’expliquez-vous ?
Les grandes agences de notation internationales donnent un rating au pays. Ce rating varie selon le potentiel de croissance, selon l’endettement du pays, selon un certain nombre de critère et le Sénégal à un rating qui est très proche de celui de la Côte d’Ivoire mais un petit peu inférieur. Et c’est ce qui peut expliquer la légère différence entre le taux d’intérêt obtenu par la Côte d’Ivoire et celui du Sénégal. Il faut aussi savoir que la Côte a eu son émission un petit peu avant celle du Sénégal. Et les deux pays ont des investisseurs communs. Ils souhaitent tous investir en Afrique de l’ouest.
Comment allez-vous concrètement participer au financement des projets du plan Sénégal émergent ?
La SGBS est une banque universelle. On le voit puisque la SGBS a des agences, de Ziguinchor à Saint Louis. En même temps, la SGBS est capable d’amener des services internationaux pour faire une émission obligataire sur les marchés mondiaux. Et c’est cette universalité qui permet aussi à la SGBS non seulement de participer au financement du plan Sénégal émergent par le haut mais également dans les projets directement, au niveau local. C’est donc une banque avec un ancrage territorial très fort de par son actionnariat, de par le montant de ses financements au pays, de par son ancienneté. La SGBS qui recouvre 800 salariés qui sont à 99 ,9% des Sénégalais à une très bonne connaissance des projets et à titre d’exemple, la SGBS a participé à de grands projets qui relèvent du Pse. L’un des derniers projets éminents a été un projet minier qui est celui de grande côte, l’exploitation de la mine de Zircon située près de Mboro. Ce projet a généré énormément d’emplois. C’est un projet qui s’inscrit dans le développement du secteur minier extractif du plan Sénégal émergent. C’est un exemple parmi tant d’autres. J’aurai pu prendre des exemples dans le secteur routier, dans le secteur portuaire et le secteur agricole parce que la SGBS a financé tout récemment des tracteurs pour la vallée qui vont permettre d’améliorer et d’augmenter la production de riz.
On parle beaucoup de garantie pour l’octroi de crédit notamment pour les Pme. Il y a maintenant des efforts qui sont faits par l’Etat allant dans le sens de faciliter cette garantie avec la création du Fongip mais l’Agence française de développement vous accompagne aussi sur ce dossier. Quelle appréciation faites-vous de tout cela ?
Je crois et je suis persuadé que le développement économique du pays passe aussi par le développement des petites et moyennes entreprises. Maintenant tout le monde sait qu’une Pme est un peu plus risquée qu’une grande entreprise. Et à l’image d’un assureur qui va se réassurer pour favoriser le financement des Pme, le système de partage des risques avec des contre garanties financières au Fongip ou alors à l’Agence française de développement ou à la Banque mondiale, à la SFI sont des systèmes qui peuvent favoriser le financement du secteur des très petites entreprises et des petites et moyennes entreprises par les banques. C’est par ce biais là probablement qu’on va favoriser le financement de ce secteur qui est essentiel pour la création d’emploi et le développement économique.
Entretien publié par Nouvel Horizon