L’Unicef estime qu’au moins 300 000 enfants vivent actuellement dans et autour de la ville d’Hodeida – des garçons et des filles qui souffrent depuis longtemps déjà. Selon l’organisme onusien, la survie de millions d’autres enfants au Yémen dépend des biens humanitaires et commerciaux qui arrivent chaque jour dans ce port. Sans les importations de denrées alimentaires, l’une des crises alimentaires les plus graves du monde ne pourra que se détériorer. Sans les importations de combustibles, cruciaux pour le pompage de l’eau, l’Unicef souligne que l’accès des populations à l’eau potable sera encore amoindri, entraînant davantage de cas de diarrhée aqueuse aiguë et de choléra, deux maladies potentiellement mortelles pour les jeunes enfants.
«Dans ce pays déchiré par la guerre, 11 millions d’enfants ont besoin d’aide humanitaire. La disparition de cette planche de salut aura des conséquences dévastatrices pour chacun d’entre eux. Les équipes de l’Unicef ont livré il y a deux jours à peine des antibiotiques, des seringues, des fluides intraveineux, des aliments thérapeutiques prêts à l’emploi et des trousses d’hygiène à nos partenaires locaux à Hodeida », plaide la directrice générale de l’Unicef. Elle invite toutes les parties au conflit et celles qui peuvent les influencer à placer la protection des enfants au-dessus de toute autre considération. Selon elle, tous les efforts doivent être déployés pour garantir la sécurité des enfants et pour leur fournir les services de santé, de protection, d’approvisionnement en eau, d’assainissement, de nutrition et d’éducation dont ils ont désespérément besoin.
Mariama Diallo
«Dans ce pays déchiré par la guerre, 11 millions d’enfants ont besoin d’aide humanitaire. La disparition de cette planche de salut aura des conséquences dévastatrices pour chacun d’entre eux. Les équipes de l’Unicef ont livré il y a deux jours à peine des antibiotiques, des seringues, des fluides intraveineux, des aliments thérapeutiques prêts à l’emploi et des trousses d’hygiène à nos partenaires locaux à Hodeida », plaide la directrice générale de l’Unicef. Elle invite toutes les parties au conflit et celles qui peuvent les influencer à placer la protection des enfants au-dessus de toute autre considération. Selon elle, tous les efforts doivent être déployés pour garantir la sécurité des enfants et pour leur fournir les services de santé, de protection, d’approvisionnement en eau, d’assainissement, de nutrition et d’éducation dont ils ont désespérément besoin.
Mariama Diallo