Selon un communiqué de presse, le taux de croissance global du PIB de la zone G7 est resté inchangé au T3 2024, à 0.5 %. Cela reflète une situation contrastée parmi les pays du G7. Alors que la croissance aux États-Unis est restée stable au T3, à 0.7 %, elle a ralenti au Canada et au Japon (de 0.5 % au T2 à 0.2 % au T3 dans les deux pays), au Royaume-Uni (de 0.5 % à 0.1 %) et en Italie (de 0.2 % à 0.0 %). Le ralentissement au Japon s'explique principalement par des contractions des investissements (-0.3 % au T3, contre 1.6 % au deuxième) et des exportations de services (-4.2 %, contre 9.4 %), ces dernières étant principalement dues à une baisse du tourisme.
En Italie, la diminution de la croissance est liée à une contribution négative du commerce extérieur (exportations moins importations) et reflète principalement une baisse de la valeur ajoutée dans l'agriculture, la sylviculture et la pêche, ainsi que dans l'industrie. Au Royaume-Uni, le ralentissement du T3 s’explique par une réduction des stocks, qui a constitué le principal frein à la croissance.
En revanche, la croissance s'est accélérée en France au T3 (de 0.2 % au T2 à 0.4 %), principalement grâce à une hausse de la consommation privée (0.5 % contre 0.0 % au T2), stimulée par les Jeux olympiques et paralympiques de Paris, comme l'a indiqué l'institut national de statistique français. La croissance a également rebondi en Allemagne (passant d'une contraction de 0.3 % à une croissance de 0.2 %) après une nette augmentation de la consommation publique et privée au T3, selon des informations préliminaires publiées par l'institut national de statistique allemand.
Parmi les autres économies de la zone Ocde pour lesquelles des données sont disponibles, la Hongrie a enregistré la plus forte baisse du Pib (-0.7 %), suivie de la Lettonie (-0.4 %) et de la Suède (-0.1 %). L'Irlande a affiché le taux de croissance trimestrielle le plus élevé au T3 (2,0 %), suivie du Mexique (1.3 %) et de la Lituanie (1.0 %).
En glissement annuel, la croissance du Pib de la zone Ocde a été de 1.7 % au T3 2024, en légère hausse par rapport à 1.6 % au T2 (tableau 2). Parmi les économies du G7, les États-Unis ont enregistré la plus forte croissance au cours des quatre derniers trimestres (2.7 %), tandis que l’Allemagne a enregistré la plus forte baisse (-0.2 %).
Adou Faye
En Italie, la diminution de la croissance est liée à une contribution négative du commerce extérieur (exportations moins importations) et reflète principalement une baisse de la valeur ajoutée dans l'agriculture, la sylviculture et la pêche, ainsi que dans l'industrie. Au Royaume-Uni, le ralentissement du T3 s’explique par une réduction des stocks, qui a constitué le principal frein à la croissance.
En revanche, la croissance s'est accélérée en France au T3 (de 0.2 % au T2 à 0.4 %), principalement grâce à une hausse de la consommation privée (0.5 % contre 0.0 % au T2), stimulée par les Jeux olympiques et paralympiques de Paris, comme l'a indiqué l'institut national de statistique français. La croissance a également rebondi en Allemagne (passant d'une contraction de 0.3 % à une croissance de 0.2 %) après une nette augmentation de la consommation publique et privée au T3, selon des informations préliminaires publiées par l'institut national de statistique allemand.
Parmi les autres économies de la zone Ocde pour lesquelles des données sont disponibles, la Hongrie a enregistré la plus forte baisse du Pib (-0.7 %), suivie de la Lettonie (-0.4 %) et de la Suède (-0.1 %). L'Irlande a affiché le taux de croissance trimestrielle le plus élevé au T3 (2,0 %), suivie du Mexique (1.3 %) et de la Lituanie (1.0 %).
En glissement annuel, la croissance du Pib de la zone Ocde a été de 1.7 % au T3 2024, en légère hausse par rapport à 1.6 % au T2 (tableau 2). Parmi les économies du G7, les États-Unis ont enregistré la plus forte croissance au cours des quatre derniers trimestres (2.7 %), tandis que l’Allemagne a enregistré la plus forte baisse (-0.2 %).
Adou Faye