Selon la Bceao qui donne l’information, l’analyse par fonction montre que la stabilité du taux d’inflation en août 2024 s’explique par l’augmentation de la contribution de la composante “produits alimentaires” (+0,2 pdp), compensée par la décélération des prix des composantes “logement” et “transport”, dont les contributions globales à l'inflation se sont réduites de 0,1 pdp respectivement.
Le renchérissement des produits alimentaires en août 2024 (+6,8% contre +6,5% un mois plus tôt) est lié à une baisse de l’offre de légumes, de tubercules et des produits de la pêche. Dans ces conditions, des accélérations sont relevées pour le prix des légumes secs (+15,0% contre +12,2%), des tubercules (+14,1% contre +4,8%) et du poisson fumé (+10,9% contre +6,1%).
Toutefois, cette tendance haussière de l’inflation concernant les produits alimentaires est atténuée par l’amorce de la détente progressive du prix des céréales (+13,2% contre +14,5%).
S’agissant de la composante “logement”, le ralentissement de l’inflation (+4,0% contre +4,5%) est imputable à la baisse des tarifs des services et produits d'entretien du logement (-0,4% contre +0,4%), combinée à la détente des prix des combustibles solides (+8,8% contre +11,8%).
Quant à la décélération relevée au niveau de la composante “transport”, la Bceao soutient qu’elle est consécutive au ralentissement observé au niveau des tarifs des services de transport routier (+2,6% contre +2,8%). L’analyse par pays indique une décélération de l’inflation au Niger (+10,2% contre +14,9%), ainsi qu’une accentuation de la baisse des prix au Sénégal (-1,9% contre -0,7%). Par contre, des accélérations sont notées au Mali (+6,2% contre +5,4%), au Burkina (+5,7% contre +4,3%), en Côte d’Ivoire (+4,5% contre +4,0%), au Togo (+4,2% contre +4,0%), en Guinée-Bissau (+3,8% contre +3,0%) et au Bénin (+3,0% contre +1,0%).
Le taux d'inflation sous-jacente, calculé en excluant les prix des produits frais et de l’énergie, est ressorti à 2,5% en août 2024, soit 0,1 point de moins qu’en juillet 2024. La détente de l’inflation sous-jacente (-0,1 pdp) est essentiellement portée par le repli des prix des services de transport routiers (+2,6% contre +2,8%), de communication (+0,5% contre +0,9%), ainsi que des services de restauration (+1,0% contre +3,4%).
Adou Faye
Le renchérissement des produits alimentaires en août 2024 (+6,8% contre +6,5% un mois plus tôt) est lié à une baisse de l’offre de légumes, de tubercules et des produits de la pêche. Dans ces conditions, des accélérations sont relevées pour le prix des légumes secs (+15,0% contre +12,2%), des tubercules (+14,1% contre +4,8%) et du poisson fumé (+10,9% contre +6,1%).
Toutefois, cette tendance haussière de l’inflation concernant les produits alimentaires est atténuée par l’amorce de la détente progressive du prix des céréales (+13,2% contre +14,5%).
S’agissant de la composante “logement”, le ralentissement de l’inflation (+4,0% contre +4,5%) est imputable à la baisse des tarifs des services et produits d'entretien du logement (-0,4% contre +0,4%), combinée à la détente des prix des combustibles solides (+8,8% contre +11,8%).
Quant à la décélération relevée au niveau de la composante “transport”, la Bceao soutient qu’elle est consécutive au ralentissement observé au niveau des tarifs des services de transport routier (+2,6% contre +2,8%). L’analyse par pays indique une décélération de l’inflation au Niger (+10,2% contre +14,9%), ainsi qu’une accentuation de la baisse des prix au Sénégal (-1,9% contre -0,7%). Par contre, des accélérations sont notées au Mali (+6,2% contre +5,4%), au Burkina (+5,7% contre +4,3%), en Côte d’Ivoire (+4,5% contre +4,0%), au Togo (+4,2% contre +4,0%), en Guinée-Bissau (+3,8% contre +3,0%) et au Bénin (+3,0% contre +1,0%).
Le taux d'inflation sous-jacente, calculé en excluant les prix des produits frais et de l’énergie, est ressorti à 2,5% en août 2024, soit 0,1 point de moins qu’en juillet 2024. La détente de l’inflation sous-jacente (-0,1 pdp) est essentiellement portée par le repli des prix des services de transport routiers (+2,6% contre +2,8%), de communication (+0,5% contre +0,9%), ainsi que des services de restauration (+1,0% contre +3,4%).
Adou Faye