11eme Conférence économique africaine 2016 : L’agriculture peut être la voie royale menant à la prospérité de l'Afrique selon Abdoulaye Mar Diéye du PNUD

Mercredi 7 Décembre 2016

A l’ouverture de la onzième Conférence économique africaine (CEA) ce lundi à Abuja, M. Abdoulaye Mar Dieye, Sous-Secrétaire général de l'ONU et Directeur du Bureau régional du PNUD pour l'Afrique, a exhorté les gouvernements africains à collaborer avec leurs partenaires bilatéraux et multilatéraux en vue de soutenir le programme d'industrialisation agro-alimentaire du continent.


M. Abdoulaye Mar Dieye, Sous-Secrétaire général de l'ONU et Directeur du Bureau régional du PNUD pour l'Afrique
M. Abdoulaye Mar Dieye, Sous-Secrétaire général de l'ONU et Directeur du Bureau régional du PNUD pour l'Afrique
S’exprimant sur le  potentiel agricole de l'Afrique, Abdoulaye Mar Dieye a déclaré : « L'agriculture peut être la voie royale menant à la prospérité de l'Afrique ; c'est le carburant à indice d'octane élevé qui, s'il est traité convenablement, peut transformer radicalement le continent ».
À cet égard, les pays développés et émergents auraient tout intérêt à éliminer les entraves aux échanges commerciaux, les subventions agricoles à l'exportation nuisibles et le protectionnisme régional qui limite l'accès de l'Afrique aux marchés et transforme le continent en un dépotoir.
Pour sa part, M. Abdallah Hamdok, le secrétaire exécutif par intérim de la CEA, a insisté sur la nécessité de nouvelles approches en matière de politiques favorables à la stimulation de la production, ce qui nécessitera un rôle plus grand de la part des acteurs étatiques ainsi que le type de leadership qui apporte une vision bien définie de l'industrialisation sur le plan agro-alimentaire.
Quant à au  Professeur Eric Maskin de l'Université Harvard et colauréat du Prix Nobel 2007 d'économie a présenté un bref exposé des raisons pour lesquelles la mondialisation est en train d'accroître les inégalités plutôt que de les réduire. Eric Maskin a préconisé l'offre d'un meilleur enseignement et de meilleures qualifications et à une formation améliorée afin d'apporter aux personnes qui se trouvent généralement dans les zones agricoles les compétences nécessaires leur permettant de trouver des emplois dans les entreprises agro-alimentaires.
« Les gouvernements doivent s'impliquer dans le développement de compétences et l'enseignement dans l'agriculture parce que c'est bien là où se trouvent le plus de personnes sans qualifications. Il n'y pas de plus importante priorité que l'investissement dans les gens », a-t-il affirmé.
Fatou Blondin Cissé
 
Economie

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