En effet, selon le président dudit Conseil, Sani Yaya, par ailleurs ministre togolais en charge de l’économie et des finances, l’économie mondiale a renoué avec la croissance en 2021. Présidant la rencontre au siège de la Bceao, il a souligné qu’après une contraction de 3,1% en 2020, la croissance du Produit intérieur brut (Pib) mondial est ressortie à 6,1% en 2021.
Selon lui, la même tendance est observée dans l’Uemoa où le taux de croissance économique, en 2021, est ressorti à 6,1% après 1,8% en 2020. Toutefois, constate-t-il, cette reprise est menacée par la persistance des tensions inflationnistes, notamment, sur les prix des produits de première nécessité et les hydrocarbures dans le monde entier et qui n’épargne malheureusement pas « notre zone en raison de la perturbation des chaînes d’approvisionnement liée à la guerre en Europe de l’Est ».
Ainsi, il révèle qu’à fin mai 2022, le taux d’inflation dans l’Union a atteint 6,8% en glissement annuel, en lien avec la hausse des prix des produits alimentaires et énergétiques.
Risque d’une crise alimentaire « majeure » en Afrique
Au-delà des tensions inflationnistes, Sani Yaya confie que cette perturbation risque d’entraîner une crise alimentaire majeure en Afrique selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao).
Par ailleurs, fait-il savoir, notre zone continue de faire face à la persistance des défis sécuritaires qui n’épargnent désormais aucun pays et auxquels il convient d’apporter des réponses idoines. Quelles soient sécuritaires ou sociales, il avoue que ces réponses ont un coût qui pèse lourd sur les finances publiques de nos pays respectifs.
Il a dans cette lancée, salué les mesures qu’il qualifie de « vigoureuses » mises en œuvre par les États membres de l’Union pour contenir la progression de l’inflation et préserver le pouvoir d’achat des populations, notamment, les couches les plus vulnérables.
Promotion de la production et de la consommation des produits locaux
Aussi, pour que ces acquis puissent être consolidés de manière durable, le président du Conseil des ministres de l’Uemoa encourage les États membres à poursuivre la mise en œuvre des actions visant la transformation structurelle des économies, la promotion de la production locale d’intrants agricoles, la promotion et la consommation des produits locaux ainsi que l’amélioration de l’offre de l’énergie.
Dans son allocution, M. Sani Yaya n’a pas manqué de « renouveler » ses « chaleureuses félicitations » au président de la Commission de l’Uemoa, au gouverneur de la Bceao ainsi qu’au président du Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (Crepmf) pour, dit-il, « les mesures appropriées mises en œuvre en vue d’atténuer les effets de cette pandémie sur nos économies ». Il les encourage, en ce sens, à poursuivre l’accompagnement des États membres de l’Uemoa.
Bassirou MBAYE
Selon lui, la même tendance est observée dans l’Uemoa où le taux de croissance économique, en 2021, est ressorti à 6,1% après 1,8% en 2020. Toutefois, constate-t-il, cette reprise est menacée par la persistance des tensions inflationnistes, notamment, sur les prix des produits de première nécessité et les hydrocarbures dans le monde entier et qui n’épargne malheureusement pas « notre zone en raison de la perturbation des chaînes d’approvisionnement liée à la guerre en Europe de l’Est ».
Ainsi, il révèle qu’à fin mai 2022, le taux d’inflation dans l’Union a atteint 6,8% en glissement annuel, en lien avec la hausse des prix des produits alimentaires et énergétiques.
Risque d’une crise alimentaire « majeure » en Afrique
Au-delà des tensions inflationnistes, Sani Yaya confie que cette perturbation risque d’entraîner une crise alimentaire majeure en Afrique selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao).
Par ailleurs, fait-il savoir, notre zone continue de faire face à la persistance des défis sécuritaires qui n’épargnent désormais aucun pays et auxquels il convient d’apporter des réponses idoines. Quelles soient sécuritaires ou sociales, il avoue que ces réponses ont un coût qui pèse lourd sur les finances publiques de nos pays respectifs.
Il a dans cette lancée, salué les mesures qu’il qualifie de « vigoureuses » mises en œuvre par les États membres de l’Union pour contenir la progression de l’inflation et préserver le pouvoir d’achat des populations, notamment, les couches les plus vulnérables.
Promotion de la production et de la consommation des produits locaux
Aussi, pour que ces acquis puissent être consolidés de manière durable, le président du Conseil des ministres de l’Uemoa encourage les États membres à poursuivre la mise en œuvre des actions visant la transformation structurelle des économies, la promotion de la production locale d’intrants agricoles, la promotion et la consommation des produits locaux ainsi que l’amélioration de l’offre de l’énergie.
Dans son allocution, M. Sani Yaya n’a pas manqué de « renouveler » ses « chaleureuses félicitations » au président de la Commission de l’Uemoa, au gouverneur de la Bceao ainsi qu’au président du Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (Crepmf) pour, dit-il, « les mesures appropriées mises en œuvre en vue d’atténuer les effets de cette pandémie sur nos économies ». Il les encourage, en ce sens, à poursuivre l’accompagnement des États membres de l’Uemoa.
Bassirou MBAYE