Selon le gambien Dawda Sarge, président sortant du comité des bureaux, qui s’exprimait en marge de la cérémonie d’ouverture de la 36éme assemblée générale annuelle du conseil des bureaux du système d’assurance Carte Brune CEDEAO qui s’est tenue à Dakar, la Carte Brune Cedeao est confrontée à plusieurs difficultés d’ordre financier notamment.
En effet, le directeur du bureau national gambien estime que certains Etats n’honorent pas leur contribution pour le fonctionnement du système. Et à cette faiblesse dans la mobilisation des ressources financières, s’ajoute, la non diversification des sources de financements additionnels.
Il a noté également parmi les difficultés, les retards dans la compensation financière en cas de sinistres ou d’accidents, ainsi que la non mise en œuvre de certaines décisions qui ont été prises lors des rencontres des instances. « Tous les Etats n’ont pas respecté le protocole relatif à la systématisation de la carte brune assurance Cedeao » clame-t-il.
Mamadou Fofana, le secrétaire exécutif du bureau national du Mali, est du même avis. Mais pour lui la problématique du financement se trouve à deux niveaux. C’est d’abord, le problème du financement du système qui relève de la cotisation des membres, à ce niveau il reconnait que certains pays trainent, bloquant le bon fonctionnement de la structure. C’est ensuite le financement des bureaux nationaux, pour qui estime-t-il, il faudrait que ces derniers aient de la liquidité nécessaire pour le paiement des sinistres et ainsi aller dans le sens de l’apaisement du climat social.
En revanche pour le secrétaire exécutif du bureau national ivoirien Dikoh Ba Lamine, le système de la carte brune n’est pas seulement confronté à des problèmes de financement, mais surtout de communication.
Il y a selon lui, un réel problème de communication, « les acteurs doivent être sensibilisés car la carte Brune est méconnue ». Il ajoute qu’en « Côte d’ivoire tous les deux mois les consommateurs et les transporteurs trouvent un sujet pour discuter de la carte et parfois aller au niveau des frontières pour sensibiliser les hommes de tenues ».
Il est encore anormal que dans certains pays des véhicules soient immobilisés suite à un accident dans un espace où l’on parle de libre circulation des biens et des personnes a –t-il conclut.
Quant au Président nouvellement élu Mamadou Moustapha Noba , il promet de ne ménager aucun effort pour la levée des entravent qui plombent encore le développement de la Carte Brune dans l’espace Cedeao.
Pour relever le défi de la communication, le 23 mai a été retenue comme journée consacrée à la carte brune, et ce sera l’occasion de sensibiliser les acteurs impliqués dans le système de la carte brune dans tous les pays de la Cedeao.
Rappelons que durant trois jours les participants à cette rencontre régionale se sont penchés sur le thème : « la Carte Brune CEDEAO : Quel système d’assurance Carte Brune pour accompagner le développement économique et social de la CEDEAO » et les travaux des ont portés sur les thèmes relatifs à la gouvernance pour la carte brune, la problématique du financement du système, la modernisation des bureaux nationaux entre autres, afin de trouver des approches visant à pérenniser le système.
Ndeye Maguette Kebe
En effet, le directeur du bureau national gambien estime que certains Etats n’honorent pas leur contribution pour le fonctionnement du système. Et à cette faiblesse dans la mobilisation des ressources financières, s’ajoute, la non diversification des sources de financements additionnels.
Il a noté également parmi les difficultés, les retards dans la compensation financière en cas de sinistres ou d’accidents, ainsi que la non mise en œuvre de certaines décisions qui ont été prises lors des rencontres des instances. « Tous les Etats n’ont pas respecté le protocole relatif à la systématisation de la carte brune assurance Cedeao » clame-t-il.
Mamadou Fofana, le secrétaire exécutif du bureau national du Mali, est du même avis. Mais pour lui la problématique du financement se trouve à deux niveaux. C’est d’abord, le problème du financement du système qui relève de la cotisation des membres, à ce niveau il reconnait que certains pays trainent, bloquant le bon fonctionnement de la structure. C’est ensuite le financement des bureaux nationaux, pour qui estime-t-il, il faudrait que ces derniers aient de la liquidité nécessaire pour le paiement des sinistres et ainsi aller dans le sens de l’apaisement du climat social.
En revanche pour le secrétaire exécutif du bureau national ivoirien Dikoh Ba Lamine, le système de la carte brune n’est pas seulement confronté à des problèmes de financement, mais surtout de communication.
Il y a selon lui, un réel problème de communication, « les acteurs doivent être sensibilisés car la carte Brune est méconnue ». Il ajoute qu’en « Côte d’ivoire tous les deux mois les consommateurs et les transporteurs trouvent un sujet pour discuter de la carte et parfois aller au niveau des frontières pour sensibiliser les hommes de tenues ».
Il est encore anormal que dans certains pays des véhicules soient immobilisés suite à un accident dans un espace où l’on parle de libre circulation des biens et des personnes a –t-il conclut.
Quant au Président nouvellement élu Mamadou Moustapha Noba , il promet de ne ménager aucun effort pour la levée des entravent qui plombent encore le développement de la Carte Brune dans l’espace Cedeao.
Pour relever le défi de la communication, le 23 mai a été retenue comme journée consacrée à la carte brune, et ce sera l’occasion de sensibiliser les acteurs impliqués dans le système de la carte brune dans tous les pays de la Cedeao.
Rappelons que durant trois jours les participants à cette rencontre régionale se sont penchés sur le thème : « la Carte Brune CEDEAO : Quel système d’assurance Carte Brune pour accompagner le développement économique et social de la CEDEAO » et les travaux des ont portés sur les thèmes relatifs à la gouvernance pour la carte brune, la problématique du financement du système, la modernisation des bureaux nationaux entre autres, afin de trouver des approches visant à pérenniser le système.
Ndeye Maguette Kebe