La mesure de l’appartenance à la classe moyenne prend en considération les standards africains (des revenus compris entre 2,2 et 20 dollars par jour). Outre le revenu, l’appartenance à la classe moyenne africaine dépend de la possession de certains biens (téléviseur, voiture, réfrigérateur), du type de revêtement du sol et de la présence de toilettes dans l’habitation, ainsi que de l’accès à l’électricité et à l’eau potable, selon les critères utilisés pour cette étude. «Il y a une classe moyenne stable et elle augmente», a commenté Mthuli Ncube , économiste en chef de la BAD, lors d’une conférence de presse. «C’est une incitation forte pour le développement en Afrique».
Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une croissance sur le continent de 5% cette année, contre 4,7% en 2013, et jusqu’à 5,8% l’an prochain, grâce à une hausse des investissements dans les ressources naturelles et les infrastructures.
L’étude de la BAD fait ressortir que les pays ayant un secteur privé robuste comptent la classe moyenne la plus importante. Elle inclut 77% de la population en Afrique du Nord, région suivie par l’Afrique centrale, dont 36% des habitants appartiennent à cette catégorie. Le sud du continent, où se trouve l’Afrique du Sud, arrive en troisième place, quasi à égalité avec l’Afrique de l’Ouest, avec 34% des habitants appartenant à cette catégorie. L’Afrique de l’Est arrive en dernière position: un quart à peine de la population appartient à la classe moyenne.
L’étude, qui couvre une période de 20 ans, a été menée à travers 37 pays africains dans quelque 800 000 foyers. Elle conclut que la plupart des pays ont vu une augmentation de leur classe moyenne dans la décennie écoulée. Même des pays qui font partie des plus pauvres au monde, comme la Sierra Leone, bénéficient d’une classe moyenne «réduite mais grandissante». Au Nigeria, première économie d’Afrique, la classe moyenne se développe tout particulièrement dans le sillage des secteurs de la banque et des télécommunications, en pleine expansion.
Ecofin
Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une croissance sur le continent de 5% cette année, contre 4,7% en 2013, et jusqu’à 5,8% l’an prochain, grâce à une hausse des investissements dans les ressources naturelles et les infrastructures.
L’étude de la BAD fait ressortir que les pays ayant un secteur privé robuste comptent la classe moyenne la plus importante. Elle inclut 77% de la population en Afrique du Nord, région suivie par l’Afrique centrale, dont 36% des habitants appartiennent à cette catégorie. Le sud du continent, où se trouve l’Afrique du Sud, arrive en troisième place, quasi à égalité avec l’Afrique de l’Ouest, avec 34% des habitants appartenant à cette catégorie. L’Afrique de l’Est arrive en dernière position: un quart à peine de la population appartient à la classe moyenne.
L’étude, qui couvre une période de 20 ans, a été menée à travers 37 pays africains dans quelque 800 000 foyers. Elle conclut que la plupart des pays ont vu une augmentation de leur classe moyenne dans la décennie écoulée. Même des pays qui font partie des plus pauvres au monde, comme la Sierra Leone, bénéficient d’une classe moyenne «réduite mais grandissante». Au Nigeria, première économie d’Afrique, la classe moyenne se développe tout particulièrement dans le sillage des secteurs de la banque et des télécommunications, en pleine expansion.
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