La Transformation du continent sera le thème central de la 3ème édition du New York Forum AFRICA (NYFA), qui se tiendra en 2014. Pour la troisième année consécutive dans la Capitale du Gabon, le NYFA s’efforcera d’aborder « les moyens de libérer la compétitivité des économies africaines à travers la mise en place de chaînes de valeurs autour de la transformation des ressources naturelles du continent, capital humain en tête », informe un communiqué. Etant donné que l’édition de 2013 visait à « faire reconnaître le potentiel économique du continent africain et les facteurs de croissance nécessaires à son émergence ». A cette précédente édition, le président de la République du Gabon, Ali Bongo avait déclaré qu’au Gabon, « nous nous écartons du vieux modèle économique qui se base sur un territoire riche en ressources », en faisant d’abord « la richesse d’autres pays, pour nous diriger vers une économie diversifiée et compétitive ». Cela repose sur le principe « qu’il est possible de créer de la valeur ajoutée en Afrique bénéficiant avant tout au peuple » a-t-il signalé.
Il considère que d’ici à 2020, « nous devons interdire les exportations de produits n’ayant pas subi une transformation initiale au sein de notre pays ». Pour le président Bongo, c’est de cette manière que « nous pourrons diversifier notre économie et apporter une meilleure rémunération pour nos biens et services ». C’est pourquoi, il est ainsi impératif que « nous travaillions rapidement ensemble pour apporter des compétences et de la compétitivité dans les secteurs économiques où nous pouvons développer de la valeur ajoutée » souligne-t-il. Cela « nous permettra d’engranger des profits à long terme» a-t-il ajouté. Par ailleurs, concernant les économies du savoir, encouragées dans le monde occidental, « l’éducation est le ferment de la compétitivité économique et de la prospérité internationale qui est inséparable du développement du capital humain », a signalé le président Bongo.
Une évaluation de la Banque Mondiale (BM) révèle d’ailleurs que « le capital humain contribue à plus de 60% au développement économique ». En comparaison, « les infrastructures contribuent pour 15% et les ressources naturelles pour 20% ». Par conséquent, « nous devons nous assurer que la mise en place de formations et de compétences correspondent aux véritables besoins sur le terrain », a soutenu Richard Attias, co-fondateur du NYFA. Selon lui, seul une éducation solide et une orientation de qualité des formations proposées en accord avec le marché du travail et l’environnement local, permettront aux africaines et aux africains de « transformer leur vie, leur environnement et leurs pays ». « Le développement des technologies de l’information et de la communication ajoute davantage à l’énorme potentiel de transformation des économies africaines », estime-t-il.
C’est pour cela que le NYFA 2013 s’était reposé sur 6 axes majeurs de développement des économies à savoir, « indépendance, investissement, incubation, innovation, infrastructure, inspiration ». « Ces axes ont joué un rôle central lors du sommet des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire d’Afrique Centrale (CEMAC) qui s’était tenu en marge du NYFA 2013 », a affirmé Richard Attias.
Parmi les principales nouveautés en 2014, Richard Attias précise que le New York Forum Africa accueillera « le sommet des citoyens où 60 africains âgés de moins de 30 ans participeront à une série de tables rondes et de discussions avec des ministres, des entreprises et des chefs d’Etat », informe le communiqué. Ceux-ci prendront en compte en haut lieu « les défis, les espoirs et les expériences qu’ils rencontrent en tant que jeunes actifs » a-t-il ajouté. Selon lui, les résultats de ces groupes de travail seront la base d’un « Manifeste Citoyen » qui parviendra « aux 10 plus grandes entreprises dans chaque pays de la CEMAC et ainsi qu’aux chefs d’Etat ». « Les trois principales institutions éducatives et le fonds de formation professionnelle créé et lancé lors du New York Forum 2013 Train my Generation seront également destinataires du Manifeste »a-t-il précisé.
A signaler que la dernière édition du principal sommet économique panafricain avait regroupé près de1500 participants (décideurs économiques, politiques et investisseurs internationaux) et 8 chefs d’Etat. Les principaux thèmes en 2014 aborderont les initiatives permettant de transformer le capital humain du continent, les ressources naturelles et l’énergie, les terres pour l’agriculture, l’investissement en activité industrielle entre autres.
El Hadji Ndiaye
Il considère que d’ici à 2020, « nous devons interdire les exportations de produits n’ayant pas subi une transformation initiale au sein de notre pays ». Pour le président Bongo, c’est de cette manière que « nous pourrons diversifier notre économie et apporter une meilleure rémunération pour nos biens et services ». C’est pourquoi, il est ainsi impératif que « nous travaillions rapidement ensemble pour apporter des compétences et de la compétitivité dans les secteurs économiques où nous pouvons développer de la valeur ajoutée » souligne-t-il. Cela « nous permettra d’engranger des profits à long terme» a-t-il ajouté. Par ailleurs, concernant les économies du savoir, encouragées dans le monde occidental, « l’éducation est le ferment de la compétitivité économique et de la prospérité internationale qui est inséparable du développement du capital humain », a signalé le président Bongo.
Une évaluation de la Banque Mondiale (BM) révèle d’ailleurs que « le capital humain contribue à plus de 60% au développement économique ». En comparaison, « les infrastructures contribuent pour 15% et les ressources naturelles pour 20% ». Par conséquent, « nous devons nous assurer que la mise en place de formations et de compétences correspondent aux véritables besoins sur le terrain », a soutenu Richard Attias, co-fondateur du NYFA. Selon lui, seul une éducation solide et une orientation de qualité des formations proposées en accord avec le marché du travail et l’environnement local, permettront aux africaines et aux africains de « transformer leur vie, leur environnement et leurs pays ». « Le développement des technologies de l’information et de la communication ajoute davantage à l’énorme potentiel de transformation des économies africaines », estime-t-il.
C’est pour cela que le NYFA 2013 s’était reposé sur 6 axes majeurs de développement des économies à savoir, « indépendance, investissement, incubation, innovation, infrastructure, inspiration ». « Ces axes ont joué un rôle central lors du sommet des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire d’Afrique Centrale (CEMAC) qui s’était tenu en marge du NYFA 2013 », a affirmé Richard Attias.
Parmi les principales nouveautés en 2014, Richard Attias précise que le New York Forum Africa accueillera « le sommet des citoyens où 60 africains âgés de moins de 30 ans participeront à une série de tables rondes et de discussions avec des ministres, des entreprises et des chefs d’Etat », informe le communiqué. Ceux-ci prendront en compte en haut lieu « les défis, les espoirs et les expériences qu’ils rencontrent en tant que jeunes actifs » a-t-il ajouté. Selon lui, les résultats de ces groupes de travail seront la base d’un « Manifeste Citoyen » qui parviendra « aux 10 plus grandes entreprises dans chaque pays de la CEMAC et ainsi qu’aux chefs d’Etat ». « Les trois principales institutions éducatives et le fonds de formation professionnelle créé et lancé lors du New York Forum 2013 Train my Generation seront également destinataires du Manifeste »a-t-il précisé.
A signaler que la dernière édition du principal sommet économique panafricain avait regroupé près de1500 participants (décideurs économiques, politiques et investisseurs internationaux) et 8 chefs d’Etat. Les principaux thèmes en 2014 aborderont les initiatives permettant de transformer le capital humain du continent, les ressources naturelles et l’énergie, les terres pour l’agriculture, l’investissement en activité industrielle entre autres.
El Hadji Ndiaye