La Revue Globale de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), qui est le forum par excellence pour discuter des questions de commerce et de développement, tenue cette année du 8 au 10 juillet à Genève, sur le thème « Se connecter aux chaînes de valeurs », a été l’occasion pour Donald Kaberuka, président de la Banque africaine de Développement (BAD), de parler de la productivité des entreprises africaines. Selon M. Kaberuka, même si l’Afrique a enregistré une « croissance remarquable », au cours de la dernière décennie en matière de commerce et d'investissements, il demeure que « les entreprises africaines se trouvent encore au plus bas de l'échelle des chaînes de valeur mondiales », informe le communiqué de la BAD. Cette situation poursuit le président de l’Institution financière africaine, découle du fait que « les entreprises africaines exportent des produits de base et importent des produits finis ; ce qui est intenable à long terme ». Il indique que l'un des goulots d'étranglement faisant obstacle à la compétitivité des entreprises africaines demeure le manque d'infrastructures.
Toutefois, soutient M. Kaberuka, il existe de nombreuses opportunités pour relever le niveau des chaînes de valeur par le biais du commerce inter-régional, et les décideurs africains doivent s'inspirer des modèles de production au niveau régional et mondial, tout en cherchant à se relier à ces modèles. Par ailleurs, le rendez-vous de Genève a servi de tribune au président de la BAD d’annoncer la mise en place d’un outil de financement innovant dénommé Fonds 50 pour l’Afrique. Dans les détails, ce fonds va contribuer à mobiliser les ressources africaines, l'épargne, l'aide extérieure et les marchés de capitaux pour le financement de projets d'infrastructures bancables et rentables, renseigne la BAD.
Ismaila BA
Toutefois, soutient M. Kaberuka, il existe de nombreuses opportunités pour relever le niveau des chaînes de valeur par le biais du commerce inter-régional, et les décideurs africains doivent s'inspirer des modèles de production au niveau régional et mondial, tout en cherchant à se relier à ces modèles. Par ailleurs, le rendez-vous de Genève a servi de tribune au président de la BAD d’annoncer la mise en place d’un outil de financement innovant dénommé Fonds 50 pour l’Afrique. Dans les détails, ce fonds va contribuer à mobiliser les ressources africaines, l'épargne, l'aide extérieure et les marchés de capitaux pour le financement de projets d'infrastructures bancables et rentables, renseigne la BAD.
Ismaila BA