Les Assemblées annuelles, et l’Africa Investment Forum (Aif) sont l’un des évènements les plus importants organisés par la Banque africaine de développement (Bad). La 4ème édition de l’Aif qui s’est tenue du 8 au 10 novembre 2023 à Marrakech au Maroc, a réunis pendant trois jours, les participants venus d’horizons divers, pour discuter du thème « Débloquer les chaînes de valeur de l'Afrique ».
Elle a réuni au tour du président de la Bad, Akinwumi Adesina, un aréopage de chefs d'État, décideurs, multinationales et investisseurs. On y a retrouvé à l’ouverture des travaux , les présidents Azali Assoumani des Comores, Julius Maada Bio de la Sierra Léone, Samia Suluhu Hassan de la Tanzanie, Édouard Ngirente, Premier ministre du Rwanda, Mia Mottley, la Première ministre de la Barbade.
Ils ont saisi l’occasion pour lancer un message en faveur de l’approfondissement de l’intégration régionale. M. Omar Kabbaj, ancien président de la Bad a lu le discours de sa Majesté le roi du Maroc à la cérémonie d’ouverture du Forum. Selon lui, de l’avis du souverain marocain les pays africains doivent adopter une approche intégrée du développement. Il ajoute, « Cette 4ème édition du Forum pour l’Investissement en Afrique intervient dans un contexte où notre continent fait face à des défis économiques complexes, exacerbés par des tensions géopolitiques, qui dépassent nos frontières. A cela s’ajoutent les défis du changement climatique qui, paradoxalement, affectent négativement le développement du continent, alors que celui-ci ne contribue qu’à hauteur de 4% dans les émissions des gaz à effet de serre à l’échelle planétaire ».
Par ailleurs, il a souligné que le recours à la dette comme source principale de financement des politiques nationales visant à contenir les effets des chocs exogènes, conjugué à la hausse des taux d’intérêt et à une spirale inflationniste persistante, fragilisent les marges de manœuvre des pays africains. Pis, ils réduisent considérablement leur capacité à concilier les besoins de développement économique et social et les impératifs des équilibres budgétaires et extérieurs.
Face à cette conjoncture inédite et à l’ampleur des besoins de financement du développement en Afrique, Mohammed VI a affirmé que le rôle du secteur privé devient de plus en plus important dans l’atteinte des objectifs de développement des pays africains.
Il souligne que l’action publique n’est pas, à elle seule, en mesure d’assurer la totalité des investissements nécessaires, y compris dans les secteurs porteurs à fort potentiel et à haute intensité d’emploi.
Mohammed VI a relevé que l’Afrique, qui regorge d’opportunités d’investissement pour les opérateurs privés a, plus que jamais, besoin d’initiatives audacieuses et innovantes pour encourager l’initiative privée et libérer tout le potentiel du continent.
« C’est ainsi que des initiatives comme le Forum pour l’investissement en Afrique, porté par la Banque africaine de développement, constituent une plateforme bienvenue pour canaliser les investissements privés vers les secteurs économiques les plus prometteurs et renforcer, ainsi, davantage l’intégration des économies africaines dans les chaînes de valeur mondiales », a fait savoir le souverain du Maroc.
Mohammed VI pour des initiatives audacieuses et innovantes
Dans son discours d’ouverture, le président de la Banque africaine de développement (Bad) M. Adesina a déclaré que l’Africa Investment Forum est le lieu où les projets bancables en Afrique rencontrent les investisseurs, où les investisseurs rencontrent les chefs d’État et de gouvernement dans les boardrooms d’investissement, mais aussi là où les investissements sont facilités, où les risques sont gérés et où les transactions sont conclues.
Selon lui, de nombreuses conférences internationales s’intéressent aux opportunités d’affaires en Afrique. Cependant dit-il, aucun autre rassemblement n’a été aussi stratégique et important en termes de pouvoir de mobilisation et de capacité à galvaniser l’action en faveur de l’investissement sur le continent que l’Africa Investment Forum, qui, par la force des choses, est le plus grand marché de l’investissement en Afrique.
«Ce qui rend l’Africa Investment Forum unique et remarquable, c’est qu’il est hautement innovant et 100 % transactionnel. Il n’existe aucun autre forum d’investissement mondial semblable à celui-ci. Nous développons et sélectionnons des projets, réduisons les coûts et les risques liés aux transactions et accélérons la conclusion des accords. Nous améliorons également l’environnement général des affaires dans lequel les projets et les investissements sont structurés, développés et réalisés », a expliqué le patron de la Bad.
Il a révélé que depuis 2018 date de son lancement, l’Africa Investment Forum a attiré plus de 16 500 participants et généré près de 143 milliards de dollars d’intérêts d’investissement.
Le président de la Bad a souligné que lors des Market Days 2022 de l’Africa Investment Forum, le corridor autoroutier Abidjan-Lagos a suscité 15,5 milliards de dollars d’intérêts d’investissement.
A son avis, ce corridor transformera toute la région de l’Afrique de l’Ouest et accélérera l’intégration régionale et le commerce. L’année dernière également, a rappelé le président Adesina, le corridor ferroviaire de l’Afrique de l’Est, qui relie la Tanzanie, la République démocratique du Congo et le Burundi, a suscité 3,6 milliards de dollars d’intérêt d’investissement.
« Nous sommes ravis de voir que l’Africa Investment Forum a, jusqu’à présent, comblé des déficits d’investissement d’une valeur de 11 milliards de dollars, dans les domaines du gaz naturel liquéfié, des énergies renouvelables, de l’agro-industrie, de la fabrication industrielle, de l’industrie créative, du logement et des transports », indique avec fierté M. Akinwumi Adesina.
Selon lui, il est temps à nouveau de passer à l’action en matière d’investissement. C’est le moment de recommencer ! «Alors, recommençons ! Au cours des 72 prochaines heures, j’appelle les investisseurs à profiter des boardrooms qui seront présidées par des chefs d’État et de gouvernement. Soyons concrets, audacieux et décisifs. Les boardrooms ont été bien préparées. Elles présentent des opportunités d’investissement dans différents secteurs. Le temps presse. Les promoteurs de projets sont là. Les investisseurs sont là. Les chefs d’État et de gouvernement sont là. Et les institutions financières sont là. Alors, que les transactions commencent ! », a lancé le président de la Bad.
Il a également fait une importante annonce concernant le Maroc. « Je voudrais saisir cette occasion pour assurer le Gouvernement du Royaume du Maroc de notre soutien collectif permanent aux efforts de relance. La Banque africaine de développement prévoit à ce titre de financer à hauteur de 782 millions d’euros différents projets au Maroc en 2023 », indique le patron de la Bad.
Plaidoyer pour l’approfondissement de l’intégration
Présents à Marrakech, Azali Assoumani des Comores, Julius Maada Bio de la Sierra Léone, Samia Suluhu Hassan de la Tanzanie ont tous plaidé pour l’approfondissement de l’intégration régionale en Afrique.
Le président de l’Union des Comores Azali Assoumani, par ailleurs président en exercice de l’Union africaine, s’exprimant le 8 novembre 2023, lors d’un panel de chefs d’états de l’édition 2023 du FIA, a mis l’accent sur l’intégration régionale en matière de chaîne de valeur en Afrique.
Il a relevé aussi, l’importance d’investir dans les infrastructures productives, et avec la Zone de libre échange continentale africaine (Zlecaf ) d’approfondir l’intégration régionale sans oublier de mettre en place des protocoles de libre-échange.
« Très peu de produits sont transformés en Afrique. Nous les exportons dans les pays développés et ces pays nous les réexportent transformés en nous les revendant dix fois plus chers », a indiqué Azali Assoumani. Il a confirmé que malgré les obstacles, il existe d’énormes opportunités de développement des chaînes de valeur en Afrique.
Pour sa part, le président de la Sierra Leone, Julius Maada Bio a noté que l’Afrique se trouvait à la croisée des chemins avec de grandes possibilités ouvertes qui permettraient d’aller très loin en matière d’investissement.
« Les obstacles sont des opportunités », estime le président Julius Bio. « Et la façon dont nous transformons les obstacles en opportunités est ce qui importe le plus, précise-t-il, avant d’ajouter « Nos économies ne sont pas suffisamment diversifiées et dès qu’il y a un choc, nous en subissons les conséquences. Et nous sommes à la merci des fluctuations des prix des matières premières telles que le pétrole », a fait savoir le président sierra-léonais.
De son côté, la présidente de la Tanzanie, Samia Suluhu Hassan, a marqué son vif intérêt pour le problème de la connectivité en Afrique. Ainsi elle a appelé à investir en force dans ce domaine pour apporter des solutions véritables.
Prenant la parole, le Premier ministre rwandais, Édouard Ngirente s’est félicité de la tenue de l’Aif. « J’aime les événements où l’on discute d’action plutôt que de potentiel. Nous devons agir maintenant », a déclaré M. Ngirente non sans appeler à la suppression des obstacles à la libre circulation des personnes.
Mia Mottley, Première ministre de la Barbade, s’est félicité quant à elle, des initiatives qui permettent aux Africains et aux Caribéens de se réapproprier leur destin atlantique. Elle a fait savoir que les Africains et les Caribéens pouvaient s’associer dans beaucoup de domaines, notamment le développement pharmaceutique et le tourisme.
« Nous constatons de plus en plus que les opportunités de synergies et de solidarités sont évidentes », a indiqué Mme Mottley, ajoutant que le changement climatique est l’une de ses préoccupations majeures.
L’Aif, ce sont aussi des panels. Ainsi, un panel organisé dans le cadre des Market Days s’est tenu sur le thème : « Agro-industrie : libérer l’innovation et la croissance ». A cette occasion, des experts ont plaidé pour que les banques, les partenaires institutionnels et le secteur privé investissent massivement dans l’agro-industrie en Afrique. En effet, c’est un secteur qui souffre d’un déficit de financement, alors qu’il est amené à devenir la nouvelle manne des pays du continent, selon les experts. « L’Afrique dispose d’un énorme potentiel pour nourrir sa population et le monde entier, et l’agro-industrie sera le moteur de la croissance, du développement durable et de la création d’emplois en Afrique ». C’est le point de vue de Adeel Malik, professeur du développement à l’université d’Oxford, et Mme Mireille Esther Gninahophin, fondatrice de la société Okedjenou. Pour libérer le potentiel de l’agro-industrie africaine, les panélistes estiment qu’il faut investir dans les infrastructures, l’innovation et le développement de la chaîne de valeur.
Elle a réuni au tour du président de la Bad, Akinwumi Adesina, un aréopage de chefs d'État, décideurs, multinationales et investisseurs. On y a retrouvé à l’ouverture des travaux , les présidents Azali Assoumani des Comores, Julius Maada Bio de la Sierra Léone, Samia Suluhu Hassan de la Tanzanie, Édouard Ngirente, Premier ministre du Rwanda, Mia Mottley, la Première ministre de la Barbade.
Ils ont saisi l’occasion pour lancer un message en faveur de l’approfondissement de l’intégration régionale. M. Omar Kabbaj, ancien président de la Bad a lu le discours de sa Majesté le roi du Maroc à la cérémonie d’ouverture du Forum. Selon lui, de l’avis du souverain marocain les pays africains doivent adopter une approche intégrée du développement. Il ajoute, « Cette 4ème édition du Forum pour l’Investissement en Afrique intervient dans un contexte où notre continent fait face à des défis économiques complexes, exacerbés par des tensions géopolitiques, qui dépassent nos frontières. A cela s’ajoutent les défis du changement climatique qui, paradoxalement, affectent négativement le développement du continent, alors que celui-ci ne contribue qu’à hauteur de 4% dans les émissions des gaz à effet de serre à l’échelle planétaire ».
Par ailleurs, il a souligné que le recours à la dette comme source principale de financement des politiques nationales visant à contenir les effets des chocs exogènes, conjugué à la hausse des taux d’intérêt et à une spirale inflationniste persistante, fragilisent les marges de manœuvre des pays africains. Pis, ils réduisent considérablement leur capacité à concilier les besoins de développement économique et social et les impératifs des équilibres budgétaires et extérieurs.
Face à cette conjoncture inédite et à l’ampleur des besoins de financement du développement en Afrique, Mohammed VI a affirmé que le rôle du secteur privé devient de plus en plus important dans l’atteinte des objectifs de développement des pays africains.
Il souligne que l’action publique n’est pas, à elle seule, en mesure d’assurer la totalité des investissements nécessaires, y compris dans les secteurs porteurs à fort potentiel et à haute intensité d’emploi.
Mohammed VI a relevé que l’Afrique, qui regorge d’opportunités d’investissement pour les opérateurs privés a, plus que jamais, besoin d’initiatives audacieuses et innovantes pour encourager l’initiative privée et libérer tout le potentiel du continent.
« C’est ainsi que des initiatives comme le Forum pour l’investissement en Afrique, porté par la Banque africaine de développement, constituent une plateforme bienvenue pour canaliser les investissements privés vers les secteurs économiques les plus prometteurs et renforcer, ainsi, davantage l’intégration des économies africaines dans les chaînes de valeur mondiales », a fait savoir le souverain du Maroc.
Mohammed VI pour des initiatives audacieuses et innovantes
Dans son discours d’ouverture, le président de la Banque africaine de développement (Bad) M. Adesina a déclaré que l’Africa Investment Forum est le lieu où les projets bancables en Afrique rencontrent les investisseurs, où les investisseurs rencontrent les chefs d’État et de gouvernement dans les boardrooms d’investissement, mais aussi là où les investissements sont facilités, où les risques sont gérés et où les transactions sont conclues.
Selon lui, de nombreuses conférences internationales s’intéressent aux opportunités d’affaires en Afrique. Cependant dit-il, aucun autre rassemblement n’a été aussi stratégique et important en termes de pouvoir de mobilisation et de capacité à galvaniser l’action en faveur de l’investissement sur le continent que l’Africa Investment Forum, qui, par la force des choses, est le plus grand marché de l’investissement en Afrique.
«Ce qui rend l’Africa Investment Forum unique et remarquable, c’est qu’il est hautement innovant et 100 % transactionnel. Il n’existe aucun autre forum d’investissement mondial semblable à celui-ci. Nous développons et sélectionnons des projets, réduisons les coûts et les risques liés aux transactions et accélérons la conclusion des accords. Nous améliorons également l’environnement général des affaires dans lequel les projets et les investissements sont structurés, développés et réalisés », a expliqué le patron de la Bad.
Il a révélé que depuis 2018 date de son lancement, l’Africa Investment Forum a attiré plus de 16 500 participants et généré près de 143 milliards de dollars d’intérêts d’investissement.
Le président de la Bad a souligné que lors des Market Days 2022 de l’Africa Investment Forum, le corridor autoroutier Abidjan-Lagos a suscité 15,5 milliards de dollars d’intérêts d’investissement.
A son avis, ce corridor transformera toute la région de l’Afrique de l’Ouest et accélérera l’intégration régionale et le commerce. L’année dernière également, a rappelé le président Adesina, le corridor ferroviaire de l’Afrique de l’Est, qui relie la Tanzanie, la République démocratique du Congo et le Burundi, a suscité 3,6 milliards de dollars d’intérêt d’investissement.
« Nous sommes ravis de voir que l’Africa Investment Forum a, jusqu’à présent, comblé des déficits d’investissement d’une valeur de 11 milliards de dollars, dans les domaines du gaz naturel liquéfié, des énergies renouvelables, de l’agro-industrie, de la fabrication industrielle, de l’industrie créative, du logement et des transports », indique avec fierté M. Akinwumi Adesina.
Selon lui, il est temps à nouveau de passer à l’action en matière d’investissement. C’est le moment de recommencer ! «Alors, recommençons ! Au cours des 72 prochaines heures, j’appelle les investisseurs à profiter des boardrooms qui seront présidées par des chefs d’État et de gouvernement. Soyons concrets, audacieux et décisifs. Les boardrooms ont été bien préparées. Elles présentent des opportunités d’investissement dans différents secteurs. Le temps presse. Les promoteurs de projets sont là. Les investisseurs sont là. Les chefs d’État et de gouvernement sont là. Et les institutions financières sont là. Alors, que les transactions commencent ! », a lancé le président de la Bad.
Il a également fait une importante annonce concernant le Maroc. « Je voudrais saisir cette occasion pour assurer le Gouvernement du Royaume du Maroc de notre soutien collectif permanent aux efforts de relance. La Banque africaine de développement prévoit à ce titre de financer à hauteur de 782 millions d’euros différents projets au Maroc en 2023 », indique le patron de la Bad.
Plaidoyer pour l’approfondissement de l’intégration
Présents à Marrakech, Azali Assoumani des Comores, Julius Maada Bio de la Sierra Léone, Samia Suluhu Hassan de la Tanzanie ont tous plaidé pour l’approfondissement de l’intégration régionale en Afrique.
Le président de l’Union des Comores Azali Assoumani, par ailleurs président en exercice de l’Union africaine, s’exprimant le 8 novembre 2023, lors d’un panel de chefs d’états de l’édition 2023 du FIA, a mis l’accent sur l’intégration régionale en matière de chaîne de valeur en Afrique.
Il a relevé aussi, l’importance d’investir dans les infrastructures productives, et avec la Zone de libre échange continentale africaine (Zlecaf ) d’approfondir l’intégration régionale sans oublier de mettre en place des protocoles de libre-échange.
« Très peu de produits sont transformés en Afrique. Nous les exportons dans les pays développés et ces pays nous les réexportent transformés en nous les revendant dix fois plus chers », a indiqué Azali Assoumani. Il a confirmé que malgré les obstacles, il existe d’énormes opportunités de développement des chaînes de valeur en Afrique.
Pour sa part, le président de la Sierra Leone, Julius Maada Bio a noté que l’Afrique se trouvait à la croisée des chemins avec de grandes possibilités ouvertes qui permettraient d’aller très loin en matière d’investissement.
« Les obstacles sont des opportunités », estime le président Julius Bio. « Et la façon dont nous transformons les obstacles en opportunités est ce qui importe le plus, précise-t-il, avant d’ajouter « Nos économies ne sont pas suffisamment diversifiées et dès qu’il y a un choc, nous en subissons les conséquences. Et nous sommes à la merci des fluctuations des prix des matières premières telles que le pétrole », a fait savoir le président sierra-léonais.
De son côté, la présidente de la Tanzanie, Samia Suluhu Hassan, a marqué son vif intérêt pour le problème de la connectivité en Afrique. Ainsi elle a appelé à investir en force dans ce domaine pour apporter des solutions véritables.
Prenant la parole, le Premier ministre rwandais, Édouard Ngirente s’est félicité de la tenue de l’Aif. « J’aime les événements où l’on discute d’action plutôt que de potentiel. Nous devons agir maintenant », a déclaré M. Ngirente non sans appeler à la suppression des obstacles à la libre circulation des personnes.
Mia Mottley, Première ministre de la Barbade, s’est félicité quant à elle, des initiatives qui permettent aux Africains et aux Caribéens de se réapproprier leur destin atlantique. Elle a fait savoir que les Africains et les Caribéens pouvaient s’associer dans beaucoup de domaines, notamment le développement pharmaceutique et le tourisme.
« Nous constatons de plus en plus que les opportunités de synergies et de solidarités sont évidentes », a indiqué Mme Mottley, ajoutant que le changement climatique est l’une de ses préoccupations majeures.
L’Aif, ce sont aussi des panels. Ainsi, un panel organisé dans le cadre des Market Days s’est tenu sur le thème : « Agro-industrie : libérer l’innovation et la croissance ». A cette occasion, des experts ont plaidé pour que les banques, les partenaires institutionnels et le secteur privé investissent massivement dans l’agro-industrie en Afrique. En effet, c’est un secteur qui souffre d’un déficit de financement, alors qu’il est amené à devenir la nouvelle manne des pays du continent, selon les experts. « L’Afrique dispose d’un énorme potentiel pour nourrir sa population et le monde entier, et l’agro-industrie sera le moteur de la croissance, du développement durable et de la création d’emplois en Afrique ». C’est le point de vue de Adeel Malik, professeur du développement à l’université d’Oxford, et Mme Mireille Esther Gninahophin, fondatrice de la société Okedjenou. Pour libérer le potentiel de l’agro-industrie africaine, les panélistes estiment qu’il faut investir dans les infrastructures, l’innovation et le développement de la chaîne de valeur.
Partenariat entre la Bad et le fonds Mohammed VI
Un autre évènement phare de cette 4ème édition de l’Aif, c’est la signature d’un accord entre la Bad et le Fonds Mohammed VI pour l’investissement. Les deux partenaires entendent ainsi, accroître les sources de financement de l'investissement productif et renforcer le rôle du secteur privé dans l'économie marocaine.
La lettre d’intention a été signée entre le président de la Banque africaine de développement Akinwumi Adesina et le directeur général du Fonds Mohammed VI pour l’investissement, Mohamed Benchaaboun.
« Initié sous les auspices de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Fonds Mohammed VI pour d'investissement est un mécanisme pivot, qui représente la détermination inébranlable du Maroc à renforcer ses fondements socio-économiques. Je suis très heureux de cosigner cette lettre d'intention qui démontre l'intention de la Banque africaine de développement de favoriser une alliance avec le FM6I et de mettre en synergie les efforts, l'expertise et les ressources, afin d'amplifier considérablement l'impact de ses investissements et d'obtenir ensemble des résultats transformateurs en matière de développement », a déclaré le président Adesina.
« Le Fonds Mohammed VI pour l’investissement se félicite de ce nouveau partenariat avec une institution aussi forte et crédible en Afrique. La Banque africaine de développement est non seulement un partenaire de longue date du Royaume du Maroc, mais aussi un véritable acteur de l’émancipation de notre continent. Ce partenariat participera à encourager la dynamique de l’investissement privé en Afrique », a déclaré M. Benchaaboun.
Satisfaction du président de la Bad Akinwumi Adesina
La 4ème édition de l’Aif a été clôturée avec l’annonce des résultats des Markets Days. Pour le président de la Bad, cette édition de Marrakech a été une véritable réussite.
« Nous sommes en train de construire une puissance financière autour des investissements en Afrique. En parlant de résultats, des Market Days de l’Africa Investment Forum 2023, le Président de la BAD a annoncé que, grâce aux efforts collectifs, « l’Africa Investment Forum 2023 a été un franc succès. Nous avons été en mesure d’obtenir 34,82 milliards de dollars d’intérêts d’investissement ! Quel exploit incroyable, tout cela en seulement 72 heures ! », s’est félicité le patron de la Bad.
Très satisfait de la réussite de cette édition, M. Adesina ajoute avec détermination : «J’ai dit : « Refaisons-le. » Et nous l’avons fait ! Et vous l’avez fait ! Encore une fois, merci beaucoup. Ces investissements auront un impact transformateur sur la vie des gens. C’est l’objectif principal de l’Africa Investment Forum : investir pour améliorer les conditions de vie ».
L’Africa Investment Forum faut-il le rappeler, est une plateforme dynamique et multipartite axée sur la conclusion d’accords continentaux, facilitant les connexions entre les sponsors de projets, les décideurs politiques et les investisseurs.
C’est une initiative phare de la Banque africaine de développement, de la Banque islamique de développement. L'Aif compte parmi ses partenaires fondateurs la Banque européenne de développement, Afreximbank, la Banque de commerce et de développement, la Banque de développement de l'Afrique australe, Africa Finance Coopération et Africa 50.
La vision de l’Aif est de canaliser les capitaux vers des secteurs critiques pour atteindre à la fois, les objectifs de développement durable , les High 5 de la Banque africaine de développement et l' Agenda 2063 de l'Union africaine.
Lejecos Magazine
Un autre évènement phare de cette 4ème édition de l’Aif, c’est la signature d’un accord entre la Bad et le Fonds Mohammed VI pour l’investissement. Les deux partenaires entendent ainsi, accroître les sources de financement de l'investissement productif et renforcer le rôle du secteur privé dans l'économie marocaine.
La lettre d’intention a été signée entre le président de la Banque africaine de développement Akinwumi Adesina et le directeur général du Fonds Mohammed VI pour l’investissement, Mohamed Benchaaboun.
« Initié sous les auspices de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Fonds Mohammed VI pour d'investissement est un mécanisme pivot, qui représente la détermination inébranlable du Maroc à renforcer ses fondements socio-économiques. Je suis très heureux de cosigner cette lettre d'intention qui démontre l'intention de la Banque africaine de développement de favoriser une alliance avec le FM6I et de mettre en synergie les efforts, l'expertise et les ressources, afin d'amplifier considérablement l'impact de ses investissements et d'obtenir ensemble des résultats transformateurs en matière de développement », a déclaré le président Adesina.
« Le Fonds Mohammed VI pour l’investissement se félicite de ce nouveau partenariat avec une institution aussi forte et crédible en Afrique. La Banque africaine de développement est non seulement un partenaire de longue date du Royaume du Maroc, mais aussi un véritable acteur de l’émancipation de notre continent. Ce partenariat participera à encourager la dynamique de l’investissement privé en Afrique », a déclaré M. Benchaaboun.
Satisfaction du président de la Bad Akinwumi Adesina
La 4ème édition de l’Aif a été clôturée avec l’annonce des résultats des Markets Days. Pour le président de la Bad, cette édition de Marrakech a été une véritable réussite.
« Nous sommes en train de construire une puissance financière autour des investissements en Afrique. En parlant de résultats, des Market Days de l’Africa Investment Forum 2023, le Président de la BAD a annoncé que, grâce aux efforts collectifs, « l’Africa Investment Forum 2023 a été un franc succès. Nous avons été en mesure d’obtenir 34,82 milliards de dollars d’intérêts d’investissement ! Quel exploit incroyable, tout cela en seulement 72 heures ! », s’est félicité le patron de la Bad.
Très satisfait de la réussite de cette édition, M. Adesina ajoute avec détermination : «J’ai dit : « Refaisons-le. » Et nous l’avons fait ! Et vous l’avez fait ! Encore une fois, merci beaucoup. Ces investissements auront un impact transformateur sur la vie des gens. C’est l’objectif principal de l’Africa Investment Forum : investir pour améliorer les conditions de vie ».
L’Africa Investment Forum faut-il le rappeler, est une plateforme dynamique et multipartite axée sur la conclusion d’accords continentaux, facilitant les connexions entre les sponsors de projets, les décideurs politiques et les investisseurs.
C’est une initiative phare de la Banque africaine de développement, de la Banque islamique de développement. L'Aif compte parmi ses partenaires fondateurs la Banque européenne de développement, Afreximbank, la Banque de commerce et de développement, la Banque de développement de l'Afrique australe, Africa Finance Coopération et Africa 50.
La vision de l’Aif est de canaliser les capitaux vers des secteurs critiques pour atteindre à la fois, les objectifs de développement durable , les High 5 de la Banque africaine de développement et l' Agenda 2063 de l'Union africaine.
Lejecos Magazine